Nous sommes le soir, le repas était très calme et froid.
Je pense que la Marquise veut ma mort.
Je suis habillée de ma chemise de nuit et mes cheveux sont détachés, Marie quant à elle s'occupe de préparer mon lit. Mais une personne frappe à la porte de ma chambre.
Qui-est-ce ?
Marie se déplace et ouvre la petite porte à côté de mon lit. Je vois alors le roi derrière celle-ci.
Marie me regarde surprise.
Laisse-nous. Lui dis-je gentiment.
Marie se prosterne et s'en va des appartements. Le roi entre dans la chambre et referme la porte avec douceur.
Sir. Dis-je surprise.
Je voulais vous voir, madame. Dit le roi d'une voix ferme.
Eh bien, me voici. Lui répondais-je calmement.
Nous n'avons pas terminé la discussion que nous avions eue la dernière fois. Dit le roi d'une voix calme cette fois.
Et moi, comme je vous l'ai dit, je n'ai plus rien à ajouter, Sir... Lui répondais-je d'une voix calme.
Sauf que je ne l'ai pas décidé ainsi. Me répond-t-il.
Alors je vous écoute... Lui dis-je.
Pourquoi m'avez-vous dit que la Marquise de Montespan me manipule ? Demande le roi.
Parce qu'elle est ce qu'elle est. Lui répondais-je simplement.
Ce n'est pas assez comme réponse. Me dit-il tout en s'approchant de moi.
Parce que je peux facilement le voir dans son regard, de plus, c'est une Mortemart et on m'a toujours dit de me méfier d'eux. Lui répondis-je.
Vous mentez. Dit le roi.
Pourquoi je vous mentirez. Lui dis-je.
Parce que vous me cachez quelque chose, Amélie et je veux savoir quoi. Me répond le roi.
J'ouvre les yeux en grand surprise.
Bordel ! Alors il sait que je cache quelque chose !
J... Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez. Lui répondis-je hésitante.
Pourtant vos yeux me disent le contraire. Me répond le roi tout en continuant de s'approcher.
Je recule doucement.
Je suis faîtes comme un rat !
Que faîtes-vous ? Lui demandais-je apeurée de la situation.
Je vous fais peur ? Me demande-t-il curieux.
Oui... Lui dis-je.
Il s'arrête alors.
Pourquoi ? Me demande-t-il.
J'ai juste... peur.... Lui répondais-je.
Il me regarde quelque instant sans rien dire.
Que vous a dit ma mère avant de mourir ? Me demande-t-il avec sérieux.
Je ne dois rien lui dire !
Rien de très important... Lui mentais-je.
Je veux la vérité. Me dit-il en recommençant à s'avancer vers moi.
Je vous dis la vérité ! Lui dis-je en paniquant et reculant à nouveau.
Non. Me répond-t-il catégorique.
Je heurte alors le lit et sans le vouloir, je m'écroule sur celui-ci. Il décide alors de s'arrêter.
Pourquoi voulez-vous savoir ? Lui demandais-je.
Peut-être parce que je sais que vous nous cacher quelque chose. Me dit le roi.
Pourquoi pensez-vous cela ? Lui demandais-je.
Parce que je trouve bizarre qu'une femme apparaît comme du jour au lendemain dans un pays. De plus, je n'ai jamais entendu parler de la famille Bonneau. Dit le roi.
Alors vous pensez que je vous mens ? Lui demandais-je.
A tout le monde même. Me dit le roi.
Je dois trouver une parade.
Comme je vous l'ai dit, ma famille a été déchue il y a longtemps ! Donc il est tout à fait normal que vous ne connaissiez pas ma famille ! Lui dis-je.
Pourtant Marie-Louise, la femme qui vous a recueilli m'a dit que vos parents sont morts à cause d'une maladie, mais que vous n'avez pas été élevé par le Couvent. Me dit le roi.
Et alors ? Lui demandais-je.
Et alors ? Vous lui avez répondu que vous ne voulez pas y aller et ensuite vous lui avez dit que vous n'avez jamais pratiqué notre religion. Dit le roi.
Putain ! Putain !
Votre mère m'a dit que j'étais destiné à être auprès de vous... C'est tout. Lui dis-je.
C'est tout ? Me demande le roi peu convaincu.
Oui ! Lui dis-je légèrement paniquée.
Il me regarde droit dans les yeux.
Bordel ! Les historiens disaient que c'était un homme intelligent et perspicace ! Pour une fois, ils n'ont pas eu tort !
Vous ne me dîtes pas tous.... Me dit le roi d'une voix sombre.
Mais qu'es ce que vous avez avec moi ! Bon sang de bonsoir ! Criais-je hors de moi.
Lorsque je pris conscience de mon langage, je plaque ma main sur ma bouche et ouvre les yeux en grand.
Putain de merde ! Faute de débutant !
Avez-vous jurez ? Me demande-t-il d'une voix dure
Je secoue la tête de gauche à droite. Je retire ma main qui plaqué contre ma bouche.
Laisser moi tranquille... Lui dis-je d'une voix tremblante.
Et je vous rappelle que je suis le roi ! Répond-t-il brusquement. Alors je vous ordonne de me dire la vérité si vous ne voulez pas être emprisonné dans un cachot à vis !
Il ne va pas faire ça ?! Si ?!
Êtes-vous une espionne des Anglais ? Me demande le roi.
Non ! Criais-je. Je ne suis pas une espionne ! Continuais-je.
Un assassin ? Me demande une nouvelle fois le roi.
Je ne suis pas un assassin ! Lui dis-je.
Alors qui vous-êtes ?! Me demande le roi en perdant patience.
Ne comprenez-vous pas que tous le monde à ses propres secrets ! Lui dis-je en me relevant du lit.
Je n'ai aucuns secrets ! Dit le roi en me criant dessus.
Bien sûr que si que vous avez des secrets ! Tout le monde à des secrets et nos propres démons ! Vous êtes juste bien trop orgueilleux et arrogant pour vous l'avouer ! C'est tout ! Lui dis-je.
Je n'ai pas de démons ! J'ai été choisi par dieu ! Me cria-t-il hors de lui.
Vous n'avez jamais été choisi par dieu ! Lui hurlais-je dessus.
Il ouvre les yeux en grand, puis son visage est déformé par la colère.
Qu'avait vous dit ?! Demande le roi en s'approchant dangereusement de moi.
Votre père était roi et votre mère était reine ! Alors il est tout à fait normal que vous soyez roi ! Lui dis-je en essayant de me rattraper.
Vous avez osez dire que je n'ai jamais été choisi par dieu ? Me demande-t-il d'une voix tremblante.
Que lui arrive-t-il ?
Il s'assoit sur un fauteuil et place sa tête dans ses mains.
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A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)
FanficAlthéa est professeur d'histoire, c'est une personne normale, mais l'histoire qui l'a passionne le plus est celle de Louis XIV ou appeler sous le nom du Roi Soleil. Un jour, elle visita le château de Versailles, elle rentra ensuite chez elle, mais p...