Chapitre 62.

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Nous sommes le jour J, je suis stressée de revoir Louis.

A-t-il changé ? Vais-je retomber dans ses bras ?

Plusieurs voitures sont arrivés, j'ai vu Elisabeth au bras de Philippe, j'ai vu ensuite Philippe, le chevalier de Lorraine et d'autre Noble que je ne connais pas. Une heure après, je vois enfin la voiture royale, je vois le cocher descendre, ouvre la porte. Et vois enfin Louis et deux autres femmes descendre. Je reconnais la Reine Marie-Thérèse, mais l'autre femme je n'arrive pas à la reconnaître.

Peut-être la Marquise de Maintenon...

La porte s'ouvre et je vois Marc-Antoine bien habillé. Je m'approche de lui.

Tu es très beau. Lui dis-je.

Tu es encore plus belle ! Dit-il.

Je lui souris lui tend ma main et nous partons rejoindre tous les invités. Nous nous dirigeons à la salle de bal, lorsque nous arrivons dans l'immense salle, je remarque qu'ils sont tous installé, Marc et moi nous nous approchons de l'immense table, Louis ne me remarque pas, je m'approche de deux places qui se trouvent entre Elisabeth et une dame qui m'est inconnue. Nous nous asseyons au deux places libres Elisabeth me sourit avec un doux sourire et pause une main sur la tête de mon fils. La femme qui m'est inconnue, aux cheveux châtain foncé, frisé et habillée d'une sobre et marron. Elle me sourit par politesse tout comme moi.

Bonjour, je me présente, je suis Marie de Rabutin-Chantal, la Marquise de Sévigné. Dit-elle avec un sourire.

Je la regarde surprise et heureuse.

Elle est considérée comme la première autrice du 17ème et 18ème siècle.

Bonjour, je suis Amélie. Lui répondis-je.

Amélie ? Alors c'est vous la Marquise des Anges ? Me demande-t-elle surprise.

Oui... C'est bien moi... Lui dis-je.

Pourtant, le roi à annoncer que vous aviez disparu et peut-être enlevé. Nous avons tous crus que vous avez été assassiné. Dit-elle.

C'est assez compliqué... Lui dis-je mal à l'aise.

J'ai tout mon temps ! Répond-t-elle enjôleuse.

Eh bien, si vous voulez je pourrais vous racontez mon histoire, mais un peu plus tard, si vous voulez bien. Lui dis-je.

Bien sûr. Dit-elle.

Les plats arrivent enfin, nous avons commencé par deux entrées, il y avait un tartare de Langoustine, thé matcha et citronnelle et la deuxième fut un velouté de Châtaignes au café et œufs en neige à la chiffonnade de mortadelle. Deux plats principaux ont suivi, le premier fut un bœuf Bourguignon et le deuxième fut une Choucroute garni. Nous mangeons ensuite le fromage et enfin les desserts, une tarte aux sucres et un Far Breton aux pruneaux.

Lorsque nous finissons de manger nous nous levons, le personnel débarrasse la table et retire celle-ci et les nombreuses chaises pour faire place à la salle de bal pour que tout le monde puisse danser. Mais une femme s'approche de Marc et de moi-même. C'est une femme de taille moyenne, les yeux noirs et les cheveux noirs, bouclé et habillé d'une robe sombre. Autour de son cou, elle porte un collier ayant comme pendentif une croix de couleur noir. Marc-Antoine se cache derrière moi, ayant peur de cette femme.

Marc-Antoine, ton père s'est fait un sang d'encre, n'as-tu pas honte de ton comportement ! Dit la femme d'une voix sévère et grave.

Puis-je vous aidez, madame... Lui dis-je d'une voix colérique.

Je voudrais juste parler à ce jeune garçon mal-élevé ! Dit-elle en fronçant les sourcils.

Je fronce à mon tour les sourcils.

Vous devez être Madame de Maintenon ! Si je comprends bien ! Lui dis-je.

C'est bien, moi et vous êtes ? Me demande-t-elle d'une voix supérieure.

Je me présente, je m'appelle Amélie ou plutôt la Marquise des Anges ! Lui dis-je.

Elle me regarde surprise.

C'est...

Avant que vous preniez la parole, j'aimerais mettre les choses aux claires madame ! Si vous voulez vous adresser à mon fils, je vous prierez de venir me voir en premier ! Lui dis-je. Et la prochaine fois, que je vous vois une fois de plus lui parlez de cette façon, vous aurez à faire à moi ! Ai-ce bien claire ? Lui dis-je hors de moi.

C'est très clair... Mais sans vous manquer de respect, pouvez-vous vous considérer encore sa mère ? Me demande-t-elle en me souriant.

Je vous demande pardon ? Lui demandais-je.

Après tout, pendant 5 ans vous avez disparu... Et je ne sais pas ce que vous avez fait, après tout peut-être que vous êtes partit avec un autre homme. Me dit-elle.

Je lui souris et m'approche d'elle menaçante.

Je vous conseille de ne pas jouer à ce jeu avec moi, car vous perdrais... Parce que je sais énormément de rumeurs à votre sujet. Lui dis-je.

Et quelles rumeurs ? Me demande-t-elle en fronçant les sourcils.

Des rumeurs disant que vous avez été au domaine de Villarceaux. Un domaine où on transforme les femmes en Putain... Lui dis-je d'une menaçante.

Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez...

Êtes-vous sûr, parce que si vous voulez, je peux demander au Marquis de Villarceaux, l'homme qui vous a peint sur tableau à moitié nue... Lui répondis-je.

Vous n'oseriez pas ! Dit-elle d'une voix paniquée.

En êtes-vous sûr ? Lui demandais-je sarcastique.

Elle me regarde, puis Marc-Antoine toujours caché derrière moi. Puis elle se tourne et s'en va en furie. Je me tourne vers mon fils, je m'accroupie à sa taille.

Est-ce qu'on peut partir ? Me demande-t-il d'une petite voix.

Bien-sûr, mon chéri. Nous n'avons plus rien à faire ici. Dis-je en lui caressant sa joue. 

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant