A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 43.

Je suis assise sur un fauteuil dans la chambre du roi et lis un livre. Mon ventre est maintenant bien arrondi, je suis enceinte de 9 mois.

Mon père m'aurais vu dans cet état, il m'aurait ordonné de ne plus bouger, car cela pourrais déclencher mon accouchement à tout moment...

C'est alors que Dogal entre dans la chambre.

Nous avons trouvé La Voisin ! Dit-il avec sérieux.

J'ouvre les yeux en grand.

C'est vrai ?! Lui demandais-je.

Il acquit de la tête.

Où est-elle ? Lui demandais-je tout en me levant du lit.

Il fronce les sourcils.

Amélie, je ne pense pas que ça soit une bonne idée... Me répond-t-il.

Tu ne me feras pas changer d'avis, Dogal ! Lui répondis-je.

Il soupir.

Très bien... Elle est dans le bureau de Louis. M'explique-t-il.

Parfait ! Dis-je.

Je pose mon livre sur le lit et sort de la pièce. Je me dirige alors vers le bureau du roi, lorsque j'arrive aux portes, les gardes m'ouvrent les portes et j'entre au bureau. La Voisin ou Catherine Deshayes est une femme de taille moyenne, elle est habillée d'une robe toute noire, des cheveux bruns, des yeux marron, un visage rond et légèrement ridé.

Elle doit sûrement être âgée d'une quarantaine d'années...

Je vous le redemande une seconde fois ! Où se trouve le Prêtre Etienne Guibourg ! Ordonna le roi.

Je ne vous dirais rien ! Même si cela doit me coûter la vie ! Dit-elle d'une voix assurée.

J'ai réussi à arrêter la plupart de vos partisans ! Je réussirai à arrêter votre très cher ami ! Dit le roi.

Peut-être, mais il y en de nombreux encore ! Dit-elle en lui souriant.

Lorsqu'elle me remarque, elle me regarde et me sourit comme pour me faire comprendre que je serais la prochaine...Une angoisse commence à monter en moi, une envie de vomir monte jusqu'à ma gorge. Je croise alors le regard de Louis qui lui à un regard légèrement colérique. C'est alors qu'une douleur atroce et je m'effondre au sol. Je sens comme de l'eau sur le long de mes jambes.

J'ai perdu les eaux !

Louis comprit tout de suite et se précipite sur moi.

Appelé le médecin ! Cria le roi.

Un garde court hors de la pièce, Louis quant à lui, me soulève dans ses bras.

Sir, que fait-on de la prisonnière ? Demande l'un des gardes.

Enfermer là aux cachots du château. Répond le roi.

Louis m'emmène jusqu'à notre chambre et m'allonge sur le lit. Marie est dans la chambre. Voyant mon état, elle commence à paniqué.

Que se passe-t-il ? Demande Marie paniquée.

Le bébé va arriver. Dit le roi.

Oh mon dieu ! Dit Marie.

La douleur est intense ! C'est horrible ! J'ai l'impression qu'on me frappe avec une barre de fer !

Des larmes de douleurs coulent le long de mes joues.

Je dois me rappeler des 4 règles pour ne plus avoir mal lors d'un accouchement ! Il y a le mouvement, l'eau, le souffle et détendre les muscles du visage...

Début Flash-Back

Mon père est un homme grand, des cheveux courts, noir, une barbe naissante, des yeux bleus. Nous sommes à ce moment-là en Chine, je suis âgée de 14 ans.

Papa ? L'appelais-je d'une petite voix.

Que se passe-t-il mon ange ? Me demande mon père d'une voix grave, mais à la fois douce.

Une fois tu m'as dit qu'il y avait 4 règles contre la douleur de l'accouchement, c'est quoi ? Lui demandais-je.

Il me sourit.

Les 4 règles sont le mouvement, l'eau, le souffle et détendre les muscles du visage. Me dit-il.

Lorsque que tu perds les eaux tu dois marcher jusqu'à ce que tu sentes les premières grosse contractions, pendant ce temps tu dois te faire couler un bain bien chaud pour détendre tes muscles, lorsque tes muscles sont détendus, tu dois te concentrer sur ton souffle et tu dois détendre les muscles de ton visage.M'explique-t-il.

Je ne comprends pas... Lui dis-je.

Il rit et embrasse le haut de ma tête.

C'est normal, tu es encore jeune. Me répond-t-il.

Fin du Flash-Back.

Je regarde Marie.J'essaie de me relever, mais Louis m'en empêche.

Que fais-tu ? Me demande-t-il d'une voix sévère.

Je dois marcher, je dois me vidée l'esprit... Lui dis-je.

Louis soupir, mais m'aide tout de même à me relever.

Marie fais-moi couler un bain bien chaud... Lui dis-je faiblement.

Elle acquit de la tête et fais ce que je lui demande. Je commence à marcher tranquillement, je me concentre sur ma marche. J'oublie petit à petit la douleur, mais au bout de deux heures, une contraction me fait crier de douleur.

Je tombe, mais Louis me retient et m'aide à me relever. Marie m'aide à me déshabille et Louis m'aide à entrer dans la baignoire. A ce moment-là je commence à me concentrer sur mon souffle et détend au maximum sur les muscle de mon visage.