Chapitre 72.

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Bossuet l'aide à allongée Françoise sur mon lit, je me place à hauteur de ses genoux et soulève son jupon. Et ce que je vois me glace le sang.

Elle perd énormément de sang au niveau de son utérus !

Je dois faire sortir le bébé. Dis-je d'une voix calme.

Que se passe-t-il ? Me demande Marc-Antoine.

Sort de cette pièce. Dis-je.

Mais...

Marc-Antoine ! Sort de cette pièce ! Dis-je autoritaire.

Il ouvre en grand les yeux et sort de la pièce presque en courant. Une fois qu'il fut sorti de la chambre, je me concentre une nouvelle fois sur Françoise.

Je dois à tout prix retirer le bébé avant qu'elle ne meurt ! Dis-je à voix haute.

Que se passe-t-il ? Demande Bossuet.

Elle fait une fausse-couche ! Répondais-je.

Que dois-je faire ? Me demande-t-il.

Il me faudrait de l'eau fraîche pour baisser sa fièvre, une serviette propre pour recouvrir le Fœtus et un couteau pour couper le cordon ombilical. Lui expliquais-je.

Je peux faire appel à médecin. Dit-il tout en partant.

Non ! Pas la peine, je sais comment faire, mon père était médecin et il m'a appris certaines choses. Lui dis-je.

Dois-je prévenir le roi ? Me demande-t-il.

Pour l'instant, non. Nous devons nous concentrer sur Françoise. Dis-je.

Bossuet s'en va chercher ce qu'il faut, quant à moi, je décide d'agir le plus vite possible.

Je suis désolée... Dis-je Françoise inconsciente.

Je pose une main sur son ventre et appuie fortement pour obligé le Fœtus à sortir. Celle-ci se réveille en sursaut, et cri de douleur. Lorsque je vois quelque chose sortir, ce n'est pas la tête que je vois, mais des pieds. Lorsque Bossuet, il pose tout ce qu'il à ramener, et s'approche au plus vite de moi. Je lui demande d'appuyer sur le ventre de Françoise pendant que moi, j'extrais le fœtus. Je le prends par les pieds le plus rapidement possible. Françoise hurle de douleur. C'est au bout d'une heure que je réussi enfin à extraire le fœtus, je prends le couteau et coupe le cordon et le place dans la serviette.

C'est fini ? Me demande-t-il.

Non, je dois encore retirer le Placenta. Lui dis-je.

Je pénètre alors ma main en elle et fouille pour pouvoir trouvé le placenta. Lorsque je trouve enfin ce que je convoite, je l'extirpe d'elle et j'ai le placenta entier dans la main.

C'est bon, c'est fini. Dis-je enfin soulagée.

Où avez-vous apprise tout ceci ? Me demande-t-il surprit.

Comme je vous l'ai expliquez, mon père était médecin et il m'a enseigné certaine chose. Lui dis-je.

Je vois, que doit-on faire ? Me demande-t-il.

Eh bien, maintenant, elle est hors de danger, vous pouvez prévenir le roi de l'incident, quant à moi, je vais lui faire couler un bain pour la nettoyer et je vais lui annoncer la mauvaise nouvelle. Lui expliquais-je tristement.

Il m'observe attentivement.

Vous devriez vous aussi vous lavez. Dit Bossuet.

Je me regarde et vois que ma robe est taché de sang et mes mains sont quant à elle remplit de celui-ci.

Je vais d'abords m'occuper de Françoise, je m'occuperais de moi plus tard. Lui répondis-je avec sérieux.

Bossuet s'en va, je descends du lit pour me diriger dans la salle de bain et remplie la baignoire d'eau chaude. Lorsque cela fut fini, je me dirige à nouveau vers Françoise qui est cette fois-ci à moitié éveillée. Je la redresse et l'aide à marcher jusqu'à la baignoire, arrivées devant, je la déshabille entièrement pour ensuite l'y plonger avec délicatesse. Je lave ses cheveux, son visage et son corps. Lorsque cela fut fini, je laisse quelques minutes pour m'occuper de retirer les draps du lit, taché de sang et les remplace par des neufs. Puis je retourne auprès d'elle pour la sortir du bain, la rhabiller d'une simple chemise de nuit et l'emmène jusqu'au lit pour l'allonger dessus. Lorsqu'elle ouvre enfin les yeux, une boule de stresse et de terreur se forme au fond de mon ventre, ne voulant pas lui annoncer sa fausse-couche.

Où suis-je ? Me demande-t-elle.

Vous êtes dans mes appartements... Lui dis-je d'une voix tremblante.

Elle se relève brusquement, mais je la retiens ne voulant pas qu'elle se fatigue trop.

Doucement... Vous êtes encore faible... Lui dis-je.

M'avez-vous empoisonnée ?! Me demande-t-elle.

Non, mais je dois vous annoncer une chose très importante... Lui répondis-je.

Elle fronce les sourcils.

Je me fiche de votre annonce, je veux...

Lorsqu'elle vit les draps sur le sol et tâcher de sang, elle blanchit.

Que s'est-il passé ?! Me demande-t-elle brusquement.

Vous rappelez-vous de ce qui s'est passé, il y a quelques heures ? Lui demandais-je tristement.

Je me souviens d'avoir été frappé par une immense douleur au niveau du ventre, et alors ? Me demande-t-elle.

Eh bien, c'est à propos du Fœtus... Lui dis-je de plus en plus mal à l'aise.

Et bien ! Que se passe-t-il ! Vous allez me dire ce qui se passe à la fin ! Me dit-elle.

Vous avez fait une fausse-couche... J'ai été obligé d'extraire le bébé de votre Utérus pour que vous puissiez survivre... Lui expliquais-je d'une voix tremblante.

Des larmes se forment sous ses yeux, sa respiration se fait de plus en plus rapide.

Je suis dé...

TAISEZ-VOUS ! VOUS MENTEZ !

Je ne vous mens pas Françoise... Lui dis-je.

C'EST DE VOTRE FAUTE SI J'AI FAIS UNE FAUSSE-COUCHE ! JE VOUS MAUDIS ! VOUS ET VOTRE BATARD DE FILS ! HURLA HYSTERIQUE.

Les larmes me montent aux yeux, ne voulant plus entendre tant de haine, je m'enfuie en sortant de ma propre chambre, je percute Louis. Voyant mon état, il me prend dans ses bras.

Je suis désolée... Dis-je en pleurant dans ses bras.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant