Chapitre 69.

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Lorsque nous arrivons à Versailles, nous descendons tous des voitures.

J'ai qu'une hâte, c'est d'aller me reposer !

Mais Marc-Antoine, me prend par la main, je me tourne vers lui et voit son sourire radieux.

Qu'il est beau, mon fils adoré...

Vient mère, je vais te montrer mes appartements ! Répond Marc-Antoine.

Très bien, mais avant nous devons ranger nos affaires... Lui dis-je souriante.

Il fit une petite moue adorable, Louis intervint et pose une main sur mon épaule gauche.

Le personnel s'en occupera, va visiter les appartements de notre fils. Dit-il souriant.

Super ! Aller vient ! Dit-il en me tirant par la main tout en me souriant.

J'arrive, j'arrive ! Lui répondis-je en riant de bon cœur.

Nous passons par le rez-de-chaussée, puis par un petit couloir, nous avançons jusqu'à une porte simple et blanche. Marc-Antoine ouvre celle-ci.

Voici ma Bibliothèque ! Répond-t-il tout content.

C'est une pièce Harmonieuse, des boiseries, et les anges musiciens sur la corniche. En dessus‑de‑porte sont placées quatre marines. Sur la commode exécutée pour cette pièce, est placée une pendule en bronze. Il y a enfin un bureau plat. Nous avançons un peu plus et entrons enfin dans sa chambre.

L'alcôve est tendue de soieries alors que le reste de la pièce est lambrissé de chêne sculpté rechampi blanc et or, c'est-à-dire à fond blanc et motifs dorés.

Il a un lit « à la duchesse » c'est-à-dire un lit dont l'impériale n'est pas soutenue par des piliers mais suspendue étoffes sont ornées de motifs de rinceaux et de médaillons réalisés au petit point; celui du dosseret représente Le sommeil du berger Endymion. Sur la console se trouvent un globe terrestre et une sphère armillaire.

Ensuite nous entrons dans une petite antichambre. C'est l'une des pièces les plus somptueuses de son appartement. Dans le parquet de marqueterie s'inscrivent les chiffres entrelacés du prince et de son épouse. Le plafond et les murs sont entièrement revêtus de miroirs enchâssés dans des encadrements de marqueterie d'ébène, d'étain et de cuivre où se réfléchissent les gemmes enrichies de pierres précieuses, les porcelaines et les cristaux de roche, posés sur des consoles de bois doré.

Alors ?! Me demande-t-il.

Tes appartements sont magnifiques. Lui répondis-je le sourire aux lèvres. Une personne entre dans les appartements, c'est un cardinal. Il est habillé d'une mozette rouge, d'une croix épiscopale et d'un rochet de dentelle blanche. A son doigt il porte un Anneau cardinalice.

Bonjour Cardinal Fleury. Dit Marc-Antoine tout en se courbant en avant.

Bonjour, mon enfant. Je vois que tu as amener quelqu'un. Répond le Cardinal.

C'est ma mère, la Marquise des Anges. Répond-t-il.

Je suis heureux de faire votre connaissance madame, mais malheureusement je dois vous séparer pour quelques temps. Marc-Antoine doit encore étudier. Répond-t-il.

Je comprends tout à fait Cardinal Fleury. Lui répondis-je.

Marc-Antoine s'approche du Cardinal et s'en vont pour étudier, quant à moi je sors des appartements de mon fils, je croise alors Bontemps, il est d'ailleurs très surpris de me revoir.

Madame ? C'est bien vous ? Me demande-t-il.

Oui, c'est bien moi. Lui répondis-je souriante.

Nous avons cru que...

Que j'avais été enlevé ? Lui demandais-je.

Il acquit de la tête.

J'ai dû partir à cause d'une importance capitale... Lui dis-je en essayant de le convaincre.

Je vois... Répond-t-il simplement.

Vous ne me demandez rien ? Lui demandais-je surprise qu'il ne pose aucune question sur ma disparition.

Mon roi, m'a fait promettre de ne vous poser aucune question si vous deviez revenir un jour. Répond-t-il.

Vous pouvez me les poser. Lui dis-je.

Il soupire.

Pourquoi êtes-vous partit ? Me demande-t-il enfin.

Une personne anonyme m'avais envoyé un message disant que si je ne partais pas immédiatement de la cour de Versailles, il enverrait des assassins pour tuer mon fils et le roi. J'ai paniqué, je me suis faufilé à travers le château, pris un cheval et je me suis enfuit. Lui dis-je.

Je vois, mais pourquoi n'avez-vous pas prévenu vos amis ? Me demande Bontemps.

Il était écrit, qu'il me surveillait et si je prévenais qui que ce soit, alors il mettrait sa menace à exécution. Lui dis-je en essayant d'être convaincante.

Je comprends mieux... Me répond-t-il simplement.

En parlant de mes amis, savez-vous où sont-ils partit ? Lui demandais-je.

Je ne peux vous le dire madame, tout ce que je sais est que Madame de Maintenon les a tous les deux congédiés de Versailles. Dit-il.

Et le roi ? A-t-il dit quelques choses ? Lui demandais-je.

Je ne peux vous le dire... Répond-t-il.

Je vois, je vous remercie d'avoir répondu à mes questions... Lui dis-je souriante reconnaissante.

Je commence à partir, mais Bontemps m'interrompt.

Vos appartements se trouvent en face de ceux du roi... Dit-il.

Je me tourne et lui remercie une seconde fois avant de partir pour me reposer.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant