Chapitre 47.

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Lorsque nous arrivons devant cet immense châtelet, nous descendons de nos chevaux et nous nous dirigeons vers l'immense cours. Nous entrons avec beaucoup de discrétion. Plusieurs gardes sont dispersés dans la cours. Je m'avance, mais Dogal m'intercepte.

Quoi ? Lui demandais-je.

Reste ici, je m'occupe des gardes ! Dit-il.

Il s'approche des gardes et les assomme tous ou les assassines sans aucune pitié. Je patiente, puis il revient au bout de 30 minutes, Dogal est tacheté de sang.

La voie est libre... Répond simplement Dogal.

J'acquis de la tête et nous repartons à la recherche de mon fils. Nous entrons discrètement dans une grande salle.

Que cet enfant te donne le pouvoir. Dit une voix d'homme.

C'est une voix grave et vieille. Nous nous dépêchons, et je remarque un bébé prêt à se faire égorger. Je prends alors mon couteau et accourt à toute vitesse. Dogal sort son révolver et accourt à toute vitesse. Lorsque je suis à la taille de cet homme, j'arrache mon bébé de ses mains et Dogal tire sur celui-ci. Athénaïs se relève et s'enfuie à toute vitesse. Je serre Marc-Antoine dans mes bras et pleure toutes les larmes de mon corps. Dogal pointe son revolvers sur la tempe d'Etienne qui est blessé au bras. Marc-Antoine quant à lui est blessé à la jambe, son entaille est grande, mais peu profonde. J'enlève ma cape et couvre mon fils. Dogal enchaîne les mains d'Etienne à l'aide d'une corde.

Vous n'empêcherais pas la mort de cet enfant ! Dit Etienne.

Je m'approche de lui et le gifle de toutes mes forces.

Et moi j'espère que vous allez pourrir en Enfers ! Lui criais-je.

Dogal s'en va tout en tirant sur la corde qui emprisonne Etienne. Nous sortons du Châtelet et montons sur nos chevaux quant à Etienne, il est attaché à l'arrière du cheval de Dogal. Nous avançons jusqu'à la tombée de la nuit, nous descendons de nos chevaux, Dogal s'occupe de Guibourg, quant à moi, j'arrache un bout de tissus de ma robe, met un peu d'eau dessus et le pose sur la plaie de Marc-Antoine, il commence à pleurer de douleur, je donne ensuite mon seins pour qu'il puisse manger. Nous remontons ensuite sur nos chevaux et recommençons notre voyage. Nous arrivons à Versailles à l'aube. Nous descendons de nos chevaux, je me tourne vers Dogal.

Que vas-tu faire ? Lui demandais-je.

Je m'occupe de notre homme ! Dit Dogal tout en regardant Etienne Guibourg.

J'acquis de la tête et entre dans le château, lorsque je me dirige vers les appartements de Gaston, je vois Louis devant moi et dans une colère noire.

Je vais passer un sale quart d'heure....

Où étais-tu ! J'ai ordonné à mes gardes de te retrouver ! Nous avons fouillé tous Paris !

Louis...

Silence ! Cria-t-il.

Marc-Antoine se met à pleurer apeuré de la colère de son père. Louis écarquille les yeux comprenant ce qui se passe. Louis se précipite sur moi.

C'est...

Oui... Lui répondis-je en larmes

Est-il blessé ? Me demande-t-il.

J'acquis de la tête. Nous nous dirigeons vers les appartements de Gaston, Louis ouvre la porte. Gaston ouvre la porte de sa chambre encore ensommeillé.

Que se passe-t-il ? Demande le jeune homme.

J'aimerais que vous vous occupiez de mon fils... Répond le roi.

Gaston ouvre les yeux en grand, s'approche de nous et prend Marc-Antoine de mes bras et l'emmène hors de notre vues, je veux entrer dans la même pièce, mais Louis m'attrape par l'avant-bras.

Louis ? Demandais-je.

Toi et moi, nous n'en avons pas encore terminé... Dit le roi sombrement.

Il m'emmène avec lui et sans que je puisse réagir, je me retrouve dans ses appartements, dans sa chambre pour être exacte.

Son regard est rempli de colère, d'amour, d'inquiétude et de soulagement.

Louis...

Il lève la main pour m'interrompre.

Te rends tu pas compte du danger que tu t'es exposé ?! Me demande-t-il.

Je sais, mais...

Non, tu ne sais pas ! Cria-t-il. Quand  tu n'étais plus auprès de moi dans notre lit, j'ai cru que tu m'avais abandonnée ! Où que tu étais partit à la recherche de notre fils ! Et apparemment j'ai eu raison ! Dit-il.

Je comprends, mais je ne pouvais pas...

Tu ne pouvais pas quoi ? Rester tranquille ?! Tu as failli te faire tuer ! Et tu me dis que tu comprends ?! Me demande-t-il enragée.

Louis ! Je ne pouvais pas rester tranquille, alors que la vie de notre enfant était en jeu ! Lui criais-je à mon tour en colère.

Et tu as eu la merveilleuse idée de foncée tête baissée ?! Me demande-t-il hors de lui.

Je savais très bien ce que je devais faire ! Et tout ne serais pas arrivé si tu n'avais pas relâché cette catin de Catherine Deshayes ! Lui criais-je. Si tu n'avais pas non plus baisé cette Putain de Montespan !

Alors maintenant c'est de ma faute ! Me dit-il en rogne.

Oui ! Tu as totalement compris ! Lui dis-je.

Eh bien excuse-moi si je dois gérer une enfant plus la France ! Dit-il d'une voix pleine de colère.

Tu me traite d'enfant ?! Lui demandais-je.

Je vois que tu n'es pas si bête que tu en a l'air ! Me répond-t-il avec sarcasme.

Il fallait réfléchir à deux fois avant de me séduire ! Lui dis-je.

Et je regrette déjà de t'avoir séduit et que tu sois à mes côtés ! Répond-t-il.

Je me fige d'instinct.

Il se fiche de moi, là ?

Tu regrettes ? Alors je suis pose que tu dois regretter d'avoir eu Marc-Antoine... Lui répondis-je d'une voix tremblante de rage.

Il se mord la lèvre regrettant ce qu'il la dit.

Amélie... Je ne voulais pas...

Pourtant tu l'as dit ! Lui répondis-je.

Je l'ai dit sur le coup de la colère...

Je ne veux plus rien entendre ! Oui, c'est vrai je n'aurais jamais dû foncer tête baisser. Oui, j'aurais dû rester en sécurité et oui, j'ai encore beaucoup de secret que je cache en moi ! Mais sache-le ! Et je recommencerais une centaine fois pour sauver mon fils ! Lui répondis-je. Maintenant si tu permets, je vais prendre des nouvelles de mon fils !

Je me retourne prête à sortir de la chambre, mais il me retient en dernier moment, me retourne et m'embrasse avec fougue.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant