A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 44.

J'ai donné naissance à un magnifique petit garçon, Louis est à mes côtés, nous l'avons nommé Marc-Antoine.

Il est tellement beau... Dis-je tout en regardant notre fils.

Louis embrasse le haut de ma tête.

Tu m'as donné un magnifique enfant. Me dit le roi.

Je le regarde tout en lui souriant avec amour.

Je suis tellement heureuse... Lui dis-je d'une voix émue.

Un médecin entre dans la chambre. Il s'approche de nous et se prosterne devant le roi.

J'aimerais ausculter votre enfant... Dit le médecin d'une voix neutre.

Un médecin m'a dit qu'il est en très bonne santé... Répond le roi.

Peut-être, mais pour être sûr, je dois l'ausculter une fois de plus. Lui répond le médecin.

Et que voulez-vous faire ? Lui demandais-je.

Il faut lui faire une saigné pour être sûr qu'il n'a point attrapé de maladie... Nous répond le médecin.

C'est hors de question ! Lui dis-je catégorique.

Mais...

Non ! Pas de mais qui tienne ! C'est à cause de vos saigné que la plupart de vos patients sont morts ! Lui coupais-je la parole en rogne.

Le médecin allait essayer une fois de plus de reprendre la parole, mais Louis lève la main pour l'interrompre.

Veuillez partir, je vous prie... Dit le roi simplement.

Le médecin se prosterne devant nous et sort de la pièce avec empressement. Lorsque le médecin est enfin partit, Louis me regarde.

C'était pour son bien... Dit le roi.

Pour son bien ! Faire saigner une personne est tout sauf bien, Louis ! Et je n'accepterais en aucun cas faire ce genre de chose à notre enfant et à nos futurs enfants ! Lui dis-je.

Louis soupir.

Très bien, mais il faut tout de même trouver un médecin... Me répond-t-il.

Je suis d'accord, mais je ne veux pas de médecin qui utilise les saignés...

Et connais-tu des médecins de ce genre ?

Je réfléchis quelques instants.

Je ne connais malheureusement pas de médecin de cette trempe...

Je soupire complètement abattue.

Non... Lui répondis-je.

Il me regarde et réfléchit quelques instants.

As-tu des compétences en médecine ? Me demande-t-il curieux.

Oui... Mais mon père m'a appris que quelques bases... Lui répondis-je.

Serais-tu soulager, si je te demander de choisir ton médecin ? Me demande-t-il.

Je le regarde surprise par ces paroles.

En êtes-vous sûr ? Lui demandais-je.

Il m'embrasse avec tendresse.

Je suis plus que sérieux. Me répond-t-il d'une voix sérieuse.

Je lui souris heureuse et je l'embrasse à mon tour.

Nous sommes maintenant l'après-midi, je suis accompagnée de Marie et de Dogal. Marc-Antoine est dans mes bras, je suis assise sur une chaise, cela fait maintenant 2 heures que différents médecins sont passé, mais aucuns ne me plait...

Je crois bien que c'est peine perdue...

C'est alors qu'un jeune médecin entre dans ma chambre, il a les cheveux mi- longs, les yeux marrons, il est habillé d'une simple culotte marron, un collant blanc et une chemise blanche.

Comment t'appelles-tu ? Lui demandais-je fatiguée de tous ses rendez-vous.

Je m'appelle Gaston, Marquise des Anges. Me répond Gaston.

Parfait, je te présente, Marie ma fidèle dame d'honneur et Dogal, mon protecteur. Je voudrais d'un médecin professionnel, alors j'aimerais savoir si tu as un diplôme ? Lui demandais-je.

Non, madame, je n'ai aucun diplôme. Me répond-t-il avec sérieux.

Alors pourquoi t'ai tu présentés ? Lui demandais-je curieuse.

Parce que je veux sauver un maximum de personnes, qu'il soit allié ou même des ennemis. Répond le jeune Gaston. Je ne supporte pas faire du mal aux personnes qui m'entourent. Continu-t-il.

Tu veux dire que tu ne pratique en aucun cas de saigné ? Lui demandais-je.

Non... Me répond-t-il catégorique.

Pourquoi ? Lui demandais-je.

C'est à cause des saignés que ma mère fut tuer... Me répond-t-il d'une voix mélancolique.

Je le regarde.

J'aimerais que tu me montre ce que tu sais faire. Lui dis-je d'une voix calme.

Quand ? Me demande Gaston curieux.

Maintenant. Lui dis-je.

Il acquit de la tête, je me relève et l'emmène à son nouvel « atelier ». Nous nous dirigeons vers de nouveaux appartements, j'ouvre les immenses portes, nous entrons dans une chambre très simple, un lit baldaquin d'une couleur sobre, des mobiliers tout aussi simple.

A votre droite se sera votre atelier et à votre gauche votre salle de bain. Lui expliquais-je calmement.

Nous nous dirigeons vers son atelier. Il y a une table faîtes en bois de chêne, sur celle-ci il y a plusieurs fioles en verres propres et vides.

Que dois-je faire ? Me demande-t-il.

Ton premier test est de trouver plusieurs plantes médicinale, tu dois ensuite m'expliquer à quoi servent-elles et leurs effets secondaires. Lui dis-je.

Il acquit de la tête, c'est alors qu'il prend une sacoche.

Est-ce que j'ai un temps limité ? Me demande-t-il.

Tu as Deux heures. Lui répondis-je.

Il commence à partir comme une fusée vers les jardins du palais.

Tu en ai bien sûr ? Me demande Marie curieuse.

Oui, c'est un garçon qui a du courage et du culot.

Et alors ? Me demande-t-elle ne comprenant pas.

Et j'adore ça. Lui dis-je tout en lui souriant.

Après 1H de recherche, il revient rempli de plante.

La Rose de Provins, La digitale pourprée, l'Aubépine, le Coquelicot et la passiflore ? Lui demandais-je curieuse.

Il me regarde.

La rose de Provins est une plante qui aide pour la digestion, la digitale pourpre contre les problèmes cardiaques, l'Aubépine contre les insomnies, émotivité et les insuffisances cardiaques, le Coquelicot pour les toux et les insomnies pour les enfants et enfin la passiflore sert contre les crampes, anxiété, insomnie et les douleurs durant les accouchements. M'explique-t-il.

Et comment prépares-tu tous ses remèdes ? Lui demandais-je.

Il retire tous les pétales de la rose et les étale sur une assiette, lorsqu'elles sont toutes étalées, il ouvre une fenêtre en grand et place l'assiette sous le soleil, il s'occupe ensuite de la digitale pourpre. Il me regarde.

Cela va prendre un peu de temps... Me répond Gaston.

Je lui souris.

J'ai tout mon temps. Lui répondis-je.