A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 8. (corrigé)

Actuellement, je me trouve dans une voiture en compagnie de ma seule amie : Louise. Nous nous dirigeons en ce moment même vers Versailles. Cela fait 3 jours et 2 nuits que nous sommes sur la route. A l'heure actuelle, nous nous trouvons en plein cœur de Paris et le peuple nous regarde tout en ayant l'air affamé.

- C'est horrible !, me dis-je à moi-même tout en sentant mon cœur se serrer devant cet affreux spectacle, comment peut-on laisser des gens mourir de faim...................

C'est alors que je vois un petit garçon courir comme une flèche, il passe devant la voiture et les chevaux se cabrent en levant leurs sabots.

- Tu ne peux pas faire attention à ce que tu fais ?!, lui crie le cocher, sale vaurien !

- Vaurien ?!, me dis-je à moi-même en serrant les poings, n'a-t-il pas honte d'appeler un enfant ainsi ?!

Je décide alors d'ouvrir la portière de la voiture puis je descends.

- Qu'est-ce que tu fais Amélie ?, me demande Amélie tout en ne comprenant pas ce que je fais.

Je ne lui réponds pas et je me dirige vers le petit garçon qui est assis sur ses fesses. Il a l'air un peu désorienté par la situation mais il ne semble pas être blessé. Une fois à hauteur, je lui tends la main.

- Tu vas bien ?, lui demandais-je d'une voix douce.

Il me regarde avec ses grands yeux marrons et il est complètement apeuré. Il porte une simple chemise avec un pantalon débraillé et ses cheveux sont bruns et sales. Cependant, le petit garçon décide d'ignorer ma main et il se relève seul lorsqu'un homme arrive en furie.

- Sale petit voleur !, crie cette personne en colère au petit garçon.

Il s'agit d'un vieil homme barbu et il est habillé d'une chemise avec un pantalon sale. Il possède des cheveux de couleur poivre et sel ainsi que des yeux noisettes remplis de colère. Le petit garçon, complètement apeuré, se cache derrière moi.

- Ne te cache pas derrière les jupons de cette femme !, lui crie-t-il dessus tout en se dirigeant vers moi.

- Puis-je vous aider monsieur ?, lui demandais-je tout en gardant mon calme.

- Cela ne vous regarde en rien ma p'tite dame, me répond-il hors de lui.

- En fait, cela me concerne maintenant, lui dis-je toujours en gardant mon calme, étant donné que ce jeune garçon a failli se faire renverser par ma voiture.

- Ce chien galeux a volé mon pain !, me répond le vieil homme tout en pointant le petit garçon du doigt.

- Et que se passera-t-il si jamais je vous donne le petit ?, lui demandais-je tout en fronçant les sourcils.

- Sa main sera tranchée !, me répond-il tout simplement.

- Mais c'est barbare !, me dis-je à moi-même en écarquillant les yeux de surprise.

- Combien ?, lui demandais-je simplement.

- Combien de quoi ?, me demande le vieil homme avec agressivité.

- Combien vaut votre pain ?, lui demandais-je à mon tour.

- Il coûte 1 franc..........,me répond-il tout en ne comprenant pas où je voulais en venir, pourquoi ?

Je sors ma bourse puis je plonge ma main à l'intérieur avant de sortir la somme convenue. Ensuite, je lui donne 1 franc.

- Maintenant que vous êtes payé, lui dis-je tout en rangeant ma bourse, laissez ce petit tranquille.