Chapitre 7. (CORRIGER)

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Le lendemain matin, je déjeune tranquillement dans la grande salle. Je suis habillée d'un manteau de robe vert, d'un corset et d'un jupon rouge. Tout à coup, mon tuteur s'approche de moi en arborant un visage sérieux.

- Que se passe-t-il monsieur Lejeune ?, lui demandais-je inquiète.

- Mademoiselle Louise veut vous voir tout de suite, me répond-il avec une voix grave.

J'acquiesce de la tête puis je me lève de ma chaise et nous sortons de la grande salle. Ensuite, nous nous dirigeons vers la chambre de Louise. Une fois devant sa porte, mon tuteur frappe à la porte.

- Entrer, entendais-je Louise nous dire avec calme.

Puis, nous entrons à l'intérieur de sa chambre. Louise est habillée d'une robe verte et à laisser ses longs cheveux ondulés détachés.

- Laissez nous, je vous prie, dit-elle à mon tuteur.

Monsieur Lejeune se prosterne devant elle puis il sort de la chambre avant de refermer la porte derrière lui.

- Pourquoi ne m'as-tu rien dit pour ta famille ?, me demande-t-elle tout en me regardant droit dans les yeux.

- Vous ne me l'avez pas demandé.............., lui répondais-je calmement.

- C'est vrai que je ne te l'ai pas demandé, me dit-elle en soupirant, mais tu aurais quand même pût me prévenir que ta famille faisait autrefois partie d'une famille royale. Même si elle est tombée en disgrâce depuis des décennies.

- Je m'excuse mademoiselle, lui répondais-je en baissant la tête, mais je n'ai jamais étais à l'aise pour raconter mes antécédents familiaux.

Louise s'approche de moi puis, une fois à ma hauteur, elle pose délicatement sa main sur mon épaule droite. Je redresse immédiatement la tête, surprise par son geste.

- Je comprends tout à fait Amélie, me dit Louise en me souriant, mais tu peux me faire confiance non ? Nous sommes amies après tout.

J'acquiesce de la tête puis elle me prend ensuite dans ses bras. Au bout de quelques minutes, nous nous séparons.

- J'aimerais en faire quelque chose pour toi, me dit-elle en me regardant dans les yeux.

- Tu fais déjà énormément de choses pour moi, lui répondais-je en lui souriant, je ne veux pas t'embêter encore plus.

- Tu ne m'embête absolument pas, me dit Louise en riant, monsieur Lejeune ?

Quelques minutes plus tard, mon ancien tuteur rentre dans la chambre puis il se prosterne devant nous.

- Je comprends tout à fait, mais tu peux me faire confiance, non ? Nous sommes amies après tout. Répond-t-elle tout en me souriant.

- Mademoiselle, la salue avec respect.

- Apprenez à Amélie tout ce qu'il faut savoir sur les dames de la haute noblesse, lui dit Louise en me souriant.

- Oui mademoiselle, lui répond-il simplement tout en se prosternant devant elle.

- Mais..................vous savez.................., leur dis-je un peu paniquée par la tournure que prend cette conversation, je ne veux pas vous embêter à cause de mes origines royales !

- Tu ne nous embêtes absolument pas Amélie, me répond mon amie toute enthousiaste, de plus, il faudrait que le roi soit mis au courant.

- NON !, leur criais-je.

C'est alors que je me rends compte que je viens de crier et que Louise et monsieur Lejeune me regardent surpris.

- Ça va trop vite, leur dis-je complètement perdue, et je ne veux pas que le roi soit mis au courant de mes origines disgracieuses.

- Je ne veux plus que tu fasses partie de cette catégorie, me répond mon amie en fronçant les sourcils.

- Mais je me sens bien dans cette "catégorie" comme tu dis, lui répondais-je en étant un peu colère par le terme qu'elle a choisi pour me définir.

- Pourquoi veux-tu tellement rester comme ça ?, me demande-t-elle un peu attristée.

- Parce que je ne suis pas de cette époque et que je ne veux pas changer le cours de l'Histoire !, me dis-je à moi-même en serrant discrètement les poings.

- Peut-être parce que j'ai toujours vécu ainsi................, lui répondais-je simplement.

- Très bien, me dit Louise en soupirant, je comprends mais est-ce que le roi peut tout de même te rencontrer ?

- Pourquoi pas................, me dis-je à moi-même, c'est pas comme si j'allais changer l'Histoire.

- Cela ne me gêne pas, lui répondais-je en la regardant dans les yeux, mais je ne veux que personne soit au courant de mes origines.................

Mon amie me répond en acquiesçant de la tête.

- Je suis désolée de vous avoir dérangé monsieur Lejeune, lui dit Louise.

- Ce n'est pas de votre faute, lui répond mon ancien tuteur avec respect.

- Maintenant, elle va me faire regretter ce que j'ai dis, me dis-je à moi-même en regardant monsieur Lejeune.

- Cependant, avant que vous partiez, j'aimerais que vous contactiez le roi pour le prévenir de notre venu prochaine à Versailles, lui dit-elle en le regardant dans les yeux, précisez aussi que je viendrai avec Amélie.

C'est alors que monsieur Lejeune me regarde sérieusement mais je vis également de la déception dans son regard.

- Sûrement à cause de mon comportement, me dis-je à moi-même tristement, mais désolé mon grand c'est pour votre propre bien que je fais ça.

Puis, mon ancien tuteur sort de la chambre de Louise quand cette dernière lui dit qu'il peut quitter la pièce.

- Mais avant, me dit mon amie en me regardant, j'aimerai tout de même t'expliquer comment ça se passe à Versailles.

Je lui réponds en acquiesçant de la tête.

- Tout d'abord, tu dois te méfier de tout le monde, m'explique-t-elle sérieusement, en particulier d'une femme en particulier : la Marquise de Montespan !

- Non sans rire, me dis-je à moi-même en me retenant de lever les yeux vers le ciel.

-- Alors je ferais plus particulièrement attention à cette femme, lui répondais-je d'une voix sérieuse.

- Parfait................, me dit Louise en souriant, va te reposer maintenant. Demain, une longue route nous attend.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant