Chapitre 36 (!).

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Cela fait maintenant quelques semaines que Dogal surveille Gaston De Foix, pour l'instant, il n'y a rien à signaler. Je me suis dit que cela à rien changer. Je suis en ce moment en train de me promener avec le roi dans les jardins. Nous sommes plus exactement au premier agrandissement, dans l'Orangerie. Louis m'a expliqué qu'il y a 900 orangers, des lauriers, des grenadiers et Myrtes.

L'orangerie se trouve sous le « Parterre du Midi ». Elle est formée d'une galerie centrale, dont la façade est orientée vers le sud. Cette galerie est encadrée par deux galeries latérales situées sous les « escaliers des Cent Marches ». L'ensemble, éclairé par de grandes fenêtres cintrées, enserre le Parterre Bas ou Parterre de l'orangerie.

Le Parterre Bas est délimité sur son quatrième côté, au sud, par une balustrade donnant. Celle-ci le sépare de la pièce d'eau des Suisses. En son centre se trouve un vaste bassin circulaire, entouré de six pièces de gazon.

Comment trouvez-vous les jardins ? Me demande le roi.

Ils sont magnifiques ! Lui avouais-je heureuse.

Il me sourit à son tour.

Et comment va la Marquise de Montespan ? Lui demandais-je curieuse.

Il me regarde surprit.

Je ne l'ai plus vu depuis un moment. Me répond-t-il. Pourquoi cette question ? Me demande-t-il cette fois.

Juste comme ça. Lui répondis-je.

Dit moi la vérité, Amélie. Dit simplement Louis.

Je m'inquiète de ce qu'elle pourrait faire, c'est tout... Lui dis-je.

Tu t'inquiètes de trop... Dit le roi.

Et toi, tu ne sais pas ce que pourrais faire une femme jalouse et triste... Lui dis-je tout en le regardant.

Et tu crois qu'elle pourrait faire quoi ? Me demande-t-il en nous arrêtant sur notre marche.

De faire l'irréparable... Lui avouais-je d'une voix douce.

Il me regarde attendrie.

Vous êtes merveilleuse. Dit le roi.

Il m'embrasse avec fougue, je m'écarte de lui.

Pas ici... Lui dis-je.

Il me sourit.

Continuons dans mes appartements. Dit le roi.

Je lui souris et nous nous dirigeons dans sa chambre. Nous nous embrassons avec fougue, il m'allonge sur son lit et nous nous déshabillons entièrement, jusqu'à nous retrouver nus. Il écarte mes jambes et sans cri et gars, il place sa tête entre mes cuisses et pose sa langue sur mon clitoris. Je sursaute, je gémis sans pouvoir m'arrêter, l'orgasme monte en moi, il décide alors de s'écarter de moi et me pénètre avec empressement. Il m'embrasse tout en me faisant l'amour avec fougue. Et enfin nous jouissons ensemble.

Il s'allonge sur le côté et me prend dans ses bras.

Dit-moi, tu crois que ça te plairais d'avoir une vie plus simple ? Lui demandais-je.

Comment ça ? Me demande-t-il ne comprenant pas ma question.

Tu t'es déjà imaginé une vie simple que la vie de roi. Lui dis-je.

Non, jamais... Me dit-il.

Tu ne t'es jamais demander comment serais la vie d'une personne normale et qui pouvais se marier par amour ? Lui demandais-je en le regardant dans les yeux.

Tu sais, mais parfois des mariages arranger, peut devenir des mariages d'amour. Me répond-t-il.

Je sais, mais... Ça ne te rend pas malheureux de te marier par politique ? Lui demandais-je.

Il me regarde, puis il m'embrasse avec tendresse.

Tu dois apprendre beaucoup de choses de mon monde. Dit le roi.

J'ai une autre question. Lui dis-je.

Laquelle mon amour ? Me demande-t-il.

Qui était ton amour de jeunesse ? Lui demandais-je.

Il me regarde surprit.

Elle s'appelait Marie Mancini... C'était une femme à la fois douce et rebelle. Elle était la nièce du cardinal Mazarin, lorsque j'étais malade, elle a décidé de rester auprès pendant ma convalescence et pleurer sans cesse. Le problème est que ma mère et son oncle le cardinal avait décidés de me marier avec Marie-Thérèse et Marie devait se marier avec Lorenzo Colonna. M'explique-t-il d'une voix neutre.

Et tu n'as rien fait pour essayer de la retenir ? Lui demandais-je.

Non... Me répond-t-il d'une voix calme.

Et comment était-elle physiquement ? Lui demandais-je.

Elle était brune, cheveux long, bouclés, les yeux marrons, un visage fin, taille moyenne et assez mince. Me répond-t-il. Pourquoi me poses-tu ses questions ? Me demande-t-il curieux.

Je n'ai pas le droit d'être curieuse ? Lui demandais-je avec un sourire.

C'est suspect... Me dit-il avec un sourire.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant