A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 71.

Marc-Antoine écarquille des yeux, paniqué de cette nouvelle.

Et j'ai accepté cette requête. Réponds l'évêque.

Ah bon... Répond Marc-Antoine de plus en plus paniqué.

Tu n'as pas à paniqué. Je serais là pour te guider mon enfant. Répond l'évêque en essayant d'être rassurant.

Mais l'église ne voudra jamais. Dis-je.

C'est vrai, et c'est pour cela que j'ai trouvé une solution. Le roi va rompre tous vœux avec la reine Marie-Thérèse, l'infante d'Espagne pour vous épousez. Répond l'évêque.

Je vous demande pardon ? Lui demandais-je sous le choc.

Louis s'approche de moi.

Je veux que tu deviennes ma reine. Dit-il.

Mais, je ne suis pas de sang royal ! Dis-je.

Peu importe cela, je te veux, et ceux jusqu'à la fin de ma vie ! Je ne me séparerais jamais de toi. Dit-il.

Et si je deviens Reine, qu'adviendra-t-il de Marie-Thérèse ? Demandais-je.

Elle rentrera en Espagne. Répond Bossuet.

Et son fils ? Demandais-je.

Il devra rester en France étant le fils du roi. Répond-t-il.

Et Françoise ? Demandais-je cette fois-ci à Louis.

Elle restera au sein de la cour de Versailles, mais lorsqu'elle donnera naissance à son enfant, je te promets sur mon honneur qu'elle repartira au domaine de Maintenon avec son enfant. Répond-t-il.

C'est de la folie !

Et si ça ne fonctionnait pas ? Demande Marc-Antoine.

Croit en dieu, mon enfant. Et tu verras que tout est possible. Réponds Bossuet.

Promet moi une chose Louis. Dis-je d'une voix tremblante.

Tout ce que tu veux mon amour. Répond Louis.

Promet moi, que si jamais il te menace d'excommunication, tu arrêteras toute tentative. Lui dis-je d'une voix suppliante.

Amélie, je t'ai dit...

Promet le moi ! Dis-je en lui coupant la parole.

Je n'ai pas à te promettre quoi que ce soit étant donné que j'ai trouvé une solution. M'explique Louis.

Que veux-tu dire ? Lui demandais-je.

J'ai demandé à Bossuet de rédiger une déclaration des quatre articles. M'explique-t-il.

Et en quoi consiste-t-il ? Lui demandais-je.

Tu le verras bien assez tôt, pour l'instant, je dois convoquer le pape à venir à Versailles. Bossuet s'occupera de convoqué l'assemblée extraordinaire du Clergé. Me dit-il.

Marc-Antoine leva la main pour prendre la parole.

Que se passe-t-il mon fils ? Demande Louis d'une voix douce.

Et si je faisais un mauvais roi, et que je mène le pays à la ruine ? Demande Marc-Antoine.

Louis s'approche de lui, s'accroupit face à lui et pose une main sur le haut de sa tête.

Tu n'as pas à t'inquiéter mon fils, Bossuet sera là pour te guider et je suis sûr que tu feras un bon roi. Répond Louis.

Comment le sais-tu ? Lui demande Marc-Antoine.

Parce que tu es mon fils, et que mon sang coule dans tes veines. Répond Louis avec sourire. Mais il y a autre chose. Dit Louis.

C'est quoi ? Lui demande-t-il.

Le peuple t'aime, comme ils aiment ta mère. Dit son père.

Vous serez toujours mon précepteur ? Demande Marc-Antoine à Bossuet.

Bien sûr, votre majesté. Répond Bossuet.

Et l'Espagne ? Lui demandais-je.

Quoi, l'Espagne ? Me demande Louis.

Le roi d'Espagne Philippe IV, ne risque-t-il pas de provoquer une guerre ? Lui demandais-je.

Je l'ai battu une fois, je peux recommencer s'il le faut. Répond Louis.

Et si tu es seul contre plusieurs pays ? Lui demandais-je.

Il caresse ma joue.

Tu t'inquiètes de trop mon amour. Répond-t-il d'une voix douce.

Je regarde Bossuet avec sérieux.

Quand allez-vous faire l'annonce ? Lui demandais-je.

Je vais de suite écrire une lettre au roi d'Espagne et ensuite j'irais l'annoncer l'infante d'Espagne. Et quand j'aurais enfin fini avec tout ça, je t'épouserai à la chapelle. Dit-il tout en m'embrassant, puis il reste au niveau de mon oreille. Et enfin, je te ferai l'amour toute la nuit. Murmura à mon oreille.

Je ris et il m'embrasse dans le cou, puis il s'en va pour retrouver son bureau, Bossuet quant à lui reste auprès de nous.

Je dois vous dire autre chose. Dit Bossuet d'une voix pleine de sérieux.

Que se passe-t-il ? Lui demandais-je.

Je dois vous avouez que Madame de Maintenon est très proche de l'église et à énormément d'influence. Dit-il.

Vous pensez qu'elle va nous mettre des bâtons dans les roues ? Lui demandais-je.

C'est fort probable. Répond Bossuet.

Alors nous devons lui cacher nos plans. Lui dis-je.

C'est une femme perspicace... Dit-il.

Alors nous le seront deux fois plus. Lui répondis-je en lui coupant la parole.

La porte de mes appartements s'ouvra en grand, nous vîmes Françoise.

Comment osez-vous ! Dit-elle pleine de colère. Vous devriez avoir honte de vous comportez ainsi contre la reine !

Elle s'effondre tout à coup sur le sol en hurlant de douleur. Bossuet la rattrape à temps et je me dirige vers en courant.

Françoise ? Vous vous sentez bien ? Lui demandais-je inquiète.

Je vous interdis de me toucher ! Dit-elle remplie de haine.

Je ne l'écoute pas et touche son front.

Elle est bouillante !

Bossuet placé là sur le lit ! Dis-je inquiète.