VERS UNE
NOUVELLE COLLABORATION.
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Wendy emprunta un nouveau chemin et sortit par une porte-fenêtre donnant sur l'arrière de la maison. Dans le jardin, s'ouvrant sur la forêt, se trouvait une seconde bâtisse analogue à un hangar. Un immense et majestueux hangar. Wendy tapa un code et la porte s'ouvrit. Une sorte de salle d'exposition s'offrit alors au regard subjugué de Sébastien. Le ragard d'un connaisseur capable de reconnaître l'œuvre d'un vrai artiste beaucoup plus que le simple artisan. Un travail de professionnelle. Ou plutôt d'une parfaite amoureuse du bois et de l'ouvrage bien fait, bien fini. Devant lui se trouvaient certains meubles déjà achevés, d'autres attendant un dernier coup de rabot et d'autres, enfin, sur des établis, ressemblaient encore à un squelette et attendaient leur tour d'être mieux taillés, mieux ciselés. Sébastien n'était pas un menuisier et encore moins un artiste. Or, il était un fin connaisseur dans le domaine du travail du bois et des meubles. Ce qui s'offrait à ses yeux était un travail d'un goût et d'une finesse indéniables. La réputation de cette Wendy n'était nullement surfaite ! Il tomba surtout en pamoison devant une chaise à bascule et une table si grande qu'on l'eût prise pour une table de banquet.
- Pourquoi une aussi grande table ? Et ronde de surcroît ? demanda-t-il curieux, mais surtout impressionné par la taille et l'effort titanesque qu'elle avait dû exiger.
- Au début, je pensais à une table de réception pour un repas convivial entre intimes. Mais, vu qu'actuellement la mode est aux réceptions au buffet froid et en position debout avec, en prime, l'obsession du grand nombre de convives, j'ai pensé à une table de réunion dans une société avec le but d'éviter cette hantise qu'ont certains directeurs de trôner à son bout tels des rois ou des pachas alors qu'au fond un travail d'équipe exclut toute forme de suprématie. Pour moi, même une réunion professionnelle doit se faire dans une atmosphère détendue, à pied d'égalité pour inspirer une confiance et un calme capables de booster l'inspiration, les aptitudes des employés.
- Je vois que vous parlez d'expérience.
- Effectivement. Monsieur David Kennedy, malgré sa gentillesse, adoptait des méthodes encore assez autoritaires. Je le comprends. Il vient de l'ancienne école : autorité et discipline pour se faire respecter. J'avais la chance de jouir d'un traitement privilégié. Conscient de mon talent et de son besoin de ma présence, et de mes dessins, il me traitait d'égale.
- Je vois que vous êtes modeste, la railla Sébastien.
- Du persiflage, monsieur Wendworth ? Je ne vous en croyais pas capable. Mais sachez que ce n'est ni de l'orgueil, ni de l'exagération. Juste du réalisme. Je me connais et connais mes talents. Et mes limites. Je ne suis sûrement pas ni l'unique, ni la meilleure. Par contre, je suis très bonne. Le travail de bois est ma passion, mon passe-temps favori. Je ne travaille pas uniquement en vue de gagner de l'argent pour vivre. Je travaille par amour. Quand je façonne le bois, j'ai l'impression d'évoluer dans une sphère magique où je parle un langage que seul le bois et mes outils sont capables de comprendre. Mais, je m'égare et je vous fais perdre votre temps !
- Nullement ! Vous écouter est un pur plaisir et voir cette passion suinter de chaque pore de votre peau et cette flamme scintiller dans vos prunelles grises est un vrai ravissement. Vous me rappelez ma femme et mon fils Saül.
- Saül !? Je croyais qu'il s'appelait Peter !
- Vous le connaissez ?.
- Non. Pas personnellement. Mais ses frasques défrayent la chronique. Il paraît que c'est un vrai Don Juan !
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UNE FILLE PAS COMME LES AUTRES. TOME I. (TERMINÉ).
RomanceUne jeune fille, en apparence fragile avec sa petite taille menue et trop mince. Son métier ? Ébéniste et dessinatrice concevant les croquis de meubles de luxe. Ses hobbies? S'occuper de ses animaux, faire de la pâtisserie et jouer à la boxe. Une r...