CHEMINS CROISÉS.TROISIÈMR PARTIE.
Le chemin du club jusqu'à l'aéroport se passa entre joutes verbales et tentatives de dérider Wendy décidée à lui barricader toutes les issues. Plus elle lui résistait et plus elle devenait attrayante à ses yeux. La courtiser et la charmer devenaient sa mission, ses ultimes buts. Il n'était plus, en aucun cas, désireux de la dompter, ni de la duper. Il lui fallait gagner sa confiance à défaut de son intérêt ou du moins son respect. Il devait agir de sorte à susciter son estime. Une grande humaniste comme elle devait aimer les beaux gestes. Mais quoi ? Plongé dans ses pensées, il eut du mal à freiner à temps au moment où un chien surgi de nulle part faillit se faire écraser. Heureusement que Wendy toujours prompte saisit le volant et le fit dévier dans le sens contraire. Le chien fut sauvé de justesse mais la voiture alla cogner contre le trottoir et son par-choc fut considérablement endommagé. Il voulait jouer au héros ou au bon samaritain ? C'était raté ! En cherchant à redémarrer, le moteur cala. La veine qu'il avait ! Wendy ne lui pardonnerait jamais ! Surtout si elle ratait son avion !
- Je vais appeler un taxi, le prévint-elle sans commenter sa bêtise.
- Je suis désolé...
- Tu n'as pas à être désolé à chaque fois. Tu dois faire en sorte de limiter tes bêtises en étant attentif, très attentif. Tu aurais pu écraser ce pauvre chien ! Merci de m'avoir accompagnée. C'était très gentil. Vraiment.
- Le taxi va tarder à arriver...
- Aucun problème. C'est un jet privé et il est tenu en stand-by...
Wendy et Peter eurent la surprise de voir un véhicule noir stopper à leur hauteur et un homme en surgir avec un costume noir.
- Mademoiselle Wellington, votre grand-père nous envoie pour vous emmener à l'aéroport.
C'était bien de son grand-père toujours prêt à la protéger et à lui simplifier la vie. Rien de surprenant qu'il l'ait faite surveiller. Il n'était jamais à l'aise lorsqu'elle devait se déplacer. L'homme de main de son grand-père prit les valise et les plaça dans le coffre de la voiture en attendant que Wendy ait dit au revoir à Peter.
- Nous nous verrons à Paris. Tâche de te montrer gentil avec Sébastien et de faire amende honorable. Un peu de sérieux ne te fera pas de mal. Allez, au revoir.
Peter était déçu une fois de plus. Jamais il n'arriverait à quoi que ce soit avec elle. Il s'était fait une joie anticipée à l'idée d'en finir avec l'exposition - comme s'il avait fait quelque chose - et de l'inviter à faire une virée dans les environs et pourquoi pas pousser jusqu'à la plage fort réputée de Chicago pour bronzer au soleil, faire trompette et surtout faire plus ample connaissance. Il savait comment amuser les filles, leur faire découvrir de nouvelles choses et vivre de nouvelles sensations. Si seulement elle avait accepté de se confier à lui ! Mais à quoi bon les regrets ? Elle allait partir et leurs chemins ne se croiseraient que... Dieu seul savait quand !
Wendy était heureuse de se débarrasser de Peter non qu'elle le déteste mais parfois il devenait gauche et balourd. A vouloir trop bien agir et lui plaire il commettait erreur sur erreur. Elle espérait du fond du cœur le voir changer et adopter une attitude plus raisonnable, plus sensée et plus responsable. Elle voulait bien lui donner une autre chance. Devenir des amis ne pouvait que plaire à Sébastien qui avait beaucoup attendu de leur collaboration. Le problème était que ses prévisions s'étaient avérées fausses. Rien ne marchait comme prévu. Preuve que parfois il valait mieux se laisser emporter par le courant sans nager dans le contre sens. Voulant faire un beau geste elle se promit, in petto, que si jamais son bébé Mao se rétablissait elle offrirait à Peter une chance. Elle sortirait avec lui. En tout bien tout honneur. En tant qu'amis.
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UNE FILLE PAS COMME LES AUTRES. TOME I. (TERMINÉ).
RomanceUne jeune fille, en apparence fragile avec sa petite taille menue et trop mince. Son métier ? Ébéniste et dessinatrice concevant les croquis de meubles de luxe. Ses hobbies? S'occuper de ses animaux, faire de la pâtisserie et jouer à la boxe. Une r...