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Chapitre 88.

ESMA

Je regarde Ilies, puis la voisine, puis Ilies, puis la voisine

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Je regarde Ilies, puis la voisine, puis Ilies, puis la voisine. Il la prend doucement par le bras et l'a fait entrer.
Je m'approche un peu mais n'ose pas intervenir.

-Ilies : Quand est-ce qu'il est parti ?

-La voisine : Y'a quelques minutes. J'suis désolée de venir te déranger à chaque fois, mais-

-Ilies : Tu ne me dérange pas du tout.

C'est plutôt moi qui ai l'impression de les déranger, là.
Bon, en vrai j'abuse. Vu leur discussion, cette situation a l'air d'être régulière.

-Ilies : Vas en haut. C'est la dernière fois que je te vois dans cet état. Demain, on va au commissariat.

-La voisine : J'y suis déjà allée, je te dis ! Ça change rien-

-Ilies : Vas en haut. On en parle demain.

Elle passe devant lui en baissant la tête. Nos regards se croisent, puis elle dirige le sien vers le sol, très rapidement. Elle quitte la pièce tandis que je regarde Ilies, à la recherche d'explications.

-Ilies : C'est la voisine. Son gars l'a cogne. Va prendre tes affaires et mets-les dans ma chambre. Elle va rester pour la journée, ou plus.

Je fais ce qu'il me dit. Je vais en haut tandis qu'il prend une trousse médicale. Arrivée devant « ma » chambre, je la vois dedans, debout.

-Moi : Je vais prendre mes affaires, t'inquiète.

Elle me regarde, sans rien dire. Je rassemble mes trucs et range un peu mon bazar.

-La voisine : T'es une de ses copines ? Je ne t'ai jamais vu, par ici.

Une de ses copines ? Je me redresse lentement.

-Moi : Non, pas vraiment. Je ne suis pas du coin.

-La voisine : Ah, d'accord. Désolée de déranger, vraiment.

-Moi : Ne t'excuse pas. Ça va, tes bleus ?

-La voisine : Ça ira mieux demain, t'inquiète. Je ne vais pas rester longtemps.

-Moi : Restes aussi longtemps que tu le voudras. Bon, c'est pas moi qui décide ici, mais surtout ne t'excuse pas. J'y vais, je crois qu'Ilies arrive avec de quoi te soigner. Bon courage.

-La voisine : Merci.

Je lui souris et sors. Elle a une voix super apaisante, c'est trop agréable. Je me demande comment elle a réussi à sociabiliser avec Ilies.
Me voilà dans le couloir, complètement paumée. Je ne sais pas où est la chambre du propriétaire des lieux.

-Ilies : Première porte à gauche.

Je me retourne. Il déboule dans les escaliers avec un max de produits sous les bras.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant