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ESMA

?- : OH RÉVEILLE TOI !

Je me sens secouée, alors je me lève en sursautant.

Le faux Caissier et sa mère me regardent. C'était donc pas un cauchemar...ils m'ont bien emmené dans leur camion...oh putain mais dans quoi je me suis encore embarquée ?!

-Vieille : Descend, dépêche toi.

Je descend en plissant des yeux, aveuglée par la lumière du jour. Une assez grande maison s'étend devant moi, avec une piscine et un grand jardin.

Je n'arrivais pas à prononcer un seul mot. Je voulais savoir où j'étais, pourquoi et qui était ces gens mais rien ne sortit de ma bouche.

Un homme en costume sortit de la maison rapidement.

-Homme : Vous êtes là ! Je vous attends depuis 3 heures putain !

Il prend la vieille dame dans ses bras tandis que le faux Caissier rentre dans la maison directement. Ne sachant quoi faire je regarde autour de moi.

-Homme : *lachant la vieille dame* C'est elle?

-Vieille : Oui. Elle est jolie hein ? *a moi* viens ma fille, viens. Faut pas avoir peur de nous.

Je reste de marbre, méfiante.

-Vieille : C'est Giovanni, mon fils aîné. C'était à lui que tu devais te marier.

Je fixe l'homme. Il a les yeux plutôt clairs, une tête typée et un physique plutôt athlétique.

- Moi : Où on est ?

La vieille dame jette un regard à son fils, inquiète.

-Giovanni : Écoute, pour l'instant on te garde ici. Et t'as pas besoin de savoir quoi que ce soit. On te fera aucun mal.

Je ne le crois pas du tout. Il a du s'en douter vu comment je le regarde.

Le faux Caissier réapparaît soudainement.

-Faux caissier : BON VOUS RENTREZ OU PAS ?

Ils m'entraînent à l'intérieur. C'était grand et beau. La maison était joliment décorée et il semblait y avoir plusieurs étages. J'etais fascinée.

Je tourne la tête en voyant les deux hommes assis et la vieille femme me tendre un verre d'eau.

Je lui lance un regard négatif . Elle a quand même mît je ne sais quoi dans le verre de ma sœur tout à l'heure.

-Vieille : Je te conseille de prendre des forces. Tu ne vas rester ici longtemps sinon.

-Moi : Comment ça ?

-Faux caissier : Et si tu commençais par t'asseoir et fermer ta gueule ?

-Vieille : Ilies ! Arrête de parler comme ça.

Je regarde de haut en bas le sois disant Ilies. Cheveux foncés, il se tient mal sur son fauteuil, air agacé, mâchoire contractée, il fait sautiller son pied droit avec impatience.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant