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Chapitre 68.

ESMA

-Malik : Ho grouille toi la !

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-Malik : Ho grouille toi la !

-Moi : J'arrive, j'arrive.

Je sors et on descend rapidement. Aujourd'hui est un grand jour pour moi, parce-qu'on va finalement aller me chercher un appart. Ehh oui, un appart ! Mon appart, rien qu'à moi. Vous avez vu, je deviens grande et tout la.

On prend le tram et on retrouve notre agent immobilier qui nous attend dans un café. Il nous aperçoit, nous fait un signe de la main et s'approche. J'étais excitée comme une puce, mais en le voyant s'approcher, je fronce les sourcils.

Il ressemble vraiment à quelqu'un.

Je détourne le regard une seconde puis secoue la tête, me trouvant stupide. Il nous sert la main à tous les deux et nous propose de commencer la visite.

-Agent : Alors, madame, à quel genre d'appartement pensez-vous ?

-Moi : Euh *je regarde Malik* Plutôt...pas très grand...pas très cher, aussi. Et si possible, le plus éloigné du centre.

-Agent : Eh bien, on va voir ça.

Je sens que Malik me regarde bizarrement. Je le regarde.

-Malik : Pourquoi tu veux t'éloigner du centre ?

-Moi : Trop de bruit.

-Malik : Et moi ? J'suis dans l'centre, imbécile.

Je souris.

-Agent : Voilà notre première proposition.

Il me désigne un appart au cinquième étage d'un bâtiment qui parait abandonné.

-Agent : D'apparence, il n'est pas très attirant certes...mais l'intérieur...

-Moi : Non, j'aime pas.

-Malik : Eh parle mieux.

-Moi : Non, vraiment, excusez-moi ce n'est pas...trop mon style. J'pourrais savoir le prix, s'il vous plaît ?

-Agent : C'est un loyer de...*il regarde sa feuille* 6700€.

-Malik : QUOIIII ? Tchiéé pour un truc moche comme ça ?

Je me retiens de rigoler, l'agent souris.

-Agent : Ah bah excusez moi mais j'étais obligé de vous le présentez. Ces vieux fossiles coûtent la blinde et ils continuent de nous les mettre sur liste. On continue ?

On continue donc les visites et au fur et à mesures, je m'y habitue. On finit par trouver un petit appartement, bien illuminé mais juste à côté du centre. Ça faisait très bien l'affaire.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant