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Chapitre 82.

ESMA

Cela faisait plusieurs minutes que nous étions enfermés dans la chambre

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Cela faisait plusieurs minutes que nous étions enfermés dans la chambre. Je restais l'oreille collée à la porte, tandis qu'Ilies observait à l'extérieur de l'hôtel, le regard perçant. Talia et Giovanni sont sûrement déjà là. Ils n'ont pas été rattrapés, cela signifie qu'ils sont en cavale et cherchent probablement à nous trouver.

Je sentais que c'était bientôt la fin d'une longue mascarade, d'un jeu incessant qui avait duré trop longtemps. Je sentais que j'approchais presque à mon but : venger Ali.

Au bout d'un moment, Ilies tire le rideau et prend nos sacs.

-Ilies : J'les ai vus, ils arrivent ! Vite, on sors pas derrière.

-Moi : T'es sûr que c'est eux ?

-Ilies : Oui putain, on y va !

On sors de la chambre en courant. Ilies était devant, il avait l'air particulièrement inquiet. Quand à moi, j'étais presque sereine, l'idée de buter Talia était la seule chose qui me trottait dans la tête. Alors qu'on descend le deuxième étage à toute allure, au bout d'un long couloir, on aperçoit deux silhouettes courir dans le sens inverse. Je pose ma main sur le dos d'Ilies, les sourcils froncés.

Les deux silhouettes s'arrêtent en même temps que nous, puis je reconnais la voix de Giovanni nous hurler de ne pas bouger. Et il croit qu'on va l'écouter, ce fils de chauffage ? On fait exactement le contraire, c'est à dire faire marche arrière et courir vers en haut. Ils se sont mis à nous courser rapidement.

Autant vous dire que cette course poursuite dans l'hôtel a duré une trentaine de minutes. Entre bousculer les gens, prendre des couloirs différents, monter les étages, on prenait plus de temps que prévu.

-Moi : Faut qu'on monte sur le toit !

-Ilies : T'es malade ?

-Moi : T'as une autre idée peut-être ? C'est le moment d'en finir.

Je dis ça en le regardant droit dans les yeux. Je sais qu'il comprend ce que je veux sous-entendre.

Il hoche la tête puis on monte les escaliers très rapidement, pour finalement arriver devant une petite porte verte en métal. Je presse la poignée mais voit que la porte ne s'ouvre pas.

-Moi : C'est fermé ! C'est fermé, bordel !

Je commence à paniquer. Giovanni et Talia risquent d'arriver d'un moment à l'autre. D'ailleurs, c'est exactement ce qu'il va se passer vu qu'ils ont passé leur temps à nous suivre pour nous bloquer.

Ilies me dit de me calmer et se met à la recherche d'un objet quelconque pouvant ouvrir la porte.

-Moi : Viens, on descend pour voir s'il y'a un extincteur !

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant