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MALIK

Je rentrais à l'appart après avoir passé la nuit chez Nadia, ma meuf. J'espère que cette folle d'Esma s'est bien occupée d'ma soeur. Sinon j'la tarte.

J'ouvre la porte et voit que c'est totalement vide. Je vais dans la chambre d'Attiya et la voit en train de dormir profondément. Je souris légèrement. Je sors et pars dans la chambre à Esma. J'aurais parié qu'elle serait en train de dormir comme une grosse mais elle est au bord de son lit et renifle.

Oulaaa. Qu'est ce qu'elle a encore. En plus je sais pas consoler les gens moi.

-Moi : Oh ?

Je la vois s'essuyer le visage mais elle se retourne pas.

Je ferme la porte et vais m'asseoir à côté d'elle.

-Moi : Esma ? T'as quoi ?

Elle fixait la fenêtre sans rien dire. Je fronce les sourcils en lui tapant sur les joues.

-Moi : T'as quoi putain ?

Elle tourne la tête vers moi et me lance un regard tchééé je vous dis même pas la sombreur qu'y'avait dans ses yeux.

-Esma : Ou est ma mère ?

-Moi : Hein?

-Esma : J'ai dis : où est ma mère ?

-Moi : B...bah j'en sais rien moi, pourquoi tu me parle de ta mère ? Y'a un problème ?

Elle me lance une feuille à la gueule. J'allais l'insulter mais j'ai regardé la feuille avant. Je soupire et la froisse en voyant ce qu'il y avait dessus.

-Esma : Dis moi où elle est.

-Moi : WAllah je sais pas, j...

-Esma : ok.

Elle se lève et commence à réunir ses affaires.

-Moi : Eh. Calme toi tout de suite. Je sais pas où ta mère, et si je le savais...je te l'aurais dis.

-Esma : Ah ouais ? Tu me prends pour une conne là ?

-Moi : Change de ton avec moi Esma w'Allah j'suis pas ton pote

-Esma : J'en ai rien à foutre. Tu sais c'est qui qui m'envoie ses photos ?

-Moi : NON JE SAIS PAS ! M'ÉNERVE PAS.

-Esma : POURQUOI TU CRIE EN FAIT ? JE SAIS QUE TU VEUX RIEN ME DIRE ALORS QUE TU SAIS OÙ ELLE SE TROUVE AVEC ALI.

-Moi : C'EST PAS TON PROBLÈME, C'EST TOUT.

-Esma : TU TE FOUS DE MA GUEULE LÀ MALIK ? T'ES AVEC EUX C'EST ÇA ? T'ES AVEC TALIA ET TOUS LES AUTRES HEIN?

Alors là, j'ai pas pu me contenir j'lui ai mis une patate. C'est parti tout seul. Elle pousse un cri en se tenant le visage et tombe à côté du lit.

Je trouve plus rien à dire. J'avais trop honte. J'me suis cassé en deux deux.
La culpabilité était en train de me ronger à mort, j'aurais pas du faire ça. Elle va perdre toute confiance en moi maintenant, et je pourrais pas tenir ma promesse.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant