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Chapitre 70.

ILIES

Assit dans mon divan, en plein fifa, je parle avec Éden, un d'mes anciens meilleurs potes qui m'engueule, soit disant parceque je ne suis pas allé le voir depuis que je suis arrivé

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Assit dans mon divan, en plein fifa, je parle avec Éden, un d'mes anciens meilleurs potes qui m'engueule, soit disant parceque je ne suis pas allé le voir depuis que je suis arrivé.

-Éden : Moi tu crois j'rigole en fait ? Un mois que t'es arrivé, zéro nouvelle ! Ça fait deux ans qu't'es parti en cavale avec ton frère Ilies, et quand tu reviens, sale enfoiré, tu peux au moins dire bonjour!

-Moi : Hm hm, ouais j'suis désolé

En vrai j'écoute rien de ce qu'il raconte, mais je sais qu'il attendais que je m'excuse.

-Éden : Et Giovanni ? Tu l'as revu, lui ?

Je fronce légèrement les sourcils sans changer mon timbre de voix.

-Moi : Non.

J'l'ai tué, frère.

-Éden : Bah figure toi que lui, au moins, il est poli ! Il est passé me voir avec Sandra y'a deux semaines.

Je met pause sur ma partie, en me levant subitement du divan. J'ai mal entendu ou ?

-Moi : Qui ça ?

-Éden : Comment ça « qui ça » ?

-Moi : Qui est passé te voir y'a deux semaines ?

-Éden : Bah le pape.

-Moi : Éden, en sah

-Éden : Mais Gio, du con ! Je viens de te le dire !

C'est impossible. C'est IMPOSSIBLE que Giovanni soit encore vivant après la balle qu'il s'est pris. D'un côté, j'étais « soulagé » que mon frère ne soit pas mort, mais de l'autre j'étais paniqué de savoir ce qu'il faisait depuis tout ce temps. J'aurais du être plus vigilant et aller vérifier de moi-même son état, avant de faire le malin.

-Moi : Il est encore à Strasbourg ?

-Éden : Naaan, il est sur Paris depuis avant-hier.

Je reste un instant à réfléchir, la main posé sur le menton, à essayer de deviner pourquoi il s'est rendu à la capitale.

-Moi : Pourquoi il est descendu à Paris ?

-Éden : Mais est-ce que c'est mon problème ? Toi aussi t'es bizarre hein ! C'est ton propre frère et tu viens faire ton interrogatoire ici.

-Moi : Hé, j'arrive chez toi dans vingt minutes.

-Éden : Quoi ?

-Moi : J'ai dis dans vingt minutes.

-Éden : Nan t'es malade, j'suis avec ma meuf gros !

-Moi : Raaah putain. J'passe te voir quand alors ?

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant