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Chapitre 24.

ESMA



-Moi : Bah...non, pas du tout. Pourquoi, tu crois que ce serait possible?

Il me regarde un instant et rit.

-Ilies : Tu me prend vraiment pour un con, toi. Je sais que t'es persuadée que ta famille se trouve la bas, mais crois moi, les 2X80 n'ont aucun rapport avec eux.

Je ne dis rien.

-Ilies : Ils sont morts, Esma. Rentre toi ça dans l'crâne putain.

-Moi : Fous moi la paix. Vasy sort !

J'avais des sanglots dans ma voix, tellement je me sentais blessée. Il me regarda sans rien dire et s'abaissa a mon niveau.

-Ilies : Wesh pleure pas.

Je tourne la tête et enlève vite fait les deux larmes qui coulaient sur mes joues. Il me tape l'épaule.

-Ilies : Hé, t'inquiète. Ça passera. Si tu veux, on retrouvera les gens qui ont buté ta mère et ton frère. Et on les vengera à notre manière.

Je le regarde.

Il finit par se lever et quitter la chambre. Je continue tranquillement mon dessin quand ça toque une nouvelle fois.

-Moi : Entrez !

C'est Zaiara. Je lui jette un simple regard tandis qu'elle rentre en fermant la porte.

-Zaiara : Esma j'ai besoin de ton aide.

-Moi : *blasée* Quoi ?

Elle fronce les sourcils.

-Zaiara : Quoi, j'te fais chier c'est ça ? Dis-le si je dérange hein.

-Moi : Non tu me dérange pas.

-Zaiara : Bah pourquoi tu fais cette tête quand je te demande de l'aide ?

- Moi : Parce-que ! T'es là, tu viens pleurer ici en disant que t'as du mal à assumer ton homosexualité et après tu repars avec Ilies !

Elle me met la main sur la bouche, paniquée. J'enlève sa main et commence à m'énerver.

-Moi : Tu vois c'est ça le problème. C'est pas en te cachant que tu vas arranger les choses. T'es en train de mentir à Ilies, et même si je l'aime pas, tu devrais être honnête et arrêter de mytho.

-Zaiara : Je lui dirais rien, j'men bas les couilles.

Je hausse les sourcils et tape dans mes mains.

-Moi : Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux, c'est ton problème. Quand il le découvrira par lui même,tu vas rien comprendre à ta vie.

Elle me regarde simplement et sort en claquant la porte.
On dirait j'suis psychologue dans cette maison.

Bref, je commence à m'endormir quand on ouvre la porte de nouveau. Je prend ma trousse et la balance sur la personne qui vient de me déranger.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant