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wsh alors j'ai changé le perso de Esma, c'est elle finalement :

imaginez là 1 peu + jeune si vous voulez comme elle est sensée avoir 17 ans 😋

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imaginez là 1 peu + jeune si vous voulez comme elle est sensée avoir 17 ans 😋





ESMA


Giovanni venait de rentrer. Et il était accompagné d'une grande et belle femme. Je me suis un peu mise en retrait mais il me sourit.

-Giovanni : T'as bien dormi?

-Moi : Euh oui, merci.

Ilies sort de nulle part toujours avec son air vicieux sur le visage.

-Ilies : Elle est venue se plaindre comme quoi il faisait trop froid dans sa chambre et qu'elle était trop petite. Et aussi les draps étaient pas assez doux.

Je l'ai regardé en mode « tu te fous dma gueule » tandis qu'il est monté avec son air de démon.

Je me suis retournée vers Giovanni.

-Moi : C'est pas vrai j'ai jamais dit ça, j'ai...

-Giovanni : Te fatigue pas, je le savais.

Il enlève sa veste et part au salon. La belle femme qui est je pense, sa petite amie, s'avance vers moi.

-? : T'inquiète, Ilies est un gars très difficile à cerner. Te fais pas de soucis pour ça. Ignore le ! C'est ce que j'ai toujours fait.

Elle me sourit et part au salon à son tour. Un peu secouée, je remonte dans la chambre.

C'est avec surprise que je découvre ma valise qui se trouvait chez Malik sur le lit. Je m'y précipite et l'ouvre. Cette valise contient les seules affaires qui me permettent de garder mon identité. Elles sentent l'appartement de Malik, maintenant. Je pense un petit instant à Attiya et cherche mon carnet de dessin. Je vais la dessiner.

Ne le trouvant pas, je la renverse et cherche partout.

-Moi : Ou est ce qu'il est putain...

Ça toque soudainement. C'est Giovanni.

-Giovanni : Tout va bien ?

-Moi : Euh ouais. Ouais, ouais.

-Giovanni : Je vois que t'as retrouvé ta valise.

-Moi : Oui. Merci de l'avoir retrouvé je..

-Giovanni : Me remercie pas, Esma. On est tous dans le même camp. T'as plus à me remercier de rien.

Je souris. Il est vraiment sympa lui par contre. Comment son frère peut être aussi bizarre et désagréable ?

-Giovanni : C'est prêt pour manger. Au fait, ma mère est retournée à Cuba si tu te pose des questions.

-Moi : Oh d'accord.

Je range mes affaires et descend.

On mange tous, Giovanni, sa copine et Ilies arrive avec le plat.

Il soulève le couvercle et je découvre avec horreur les poulets decapités. Les têtes étaient bien alignées et les corps un peu plus loins. La copine de Giovanni commença à crier et Giovanni a s'énerver.

-Copine de G : Aaaaaaahhhh ! Putain Ilies !

-Giovanni : À quoi tu joue là ?

Je restais un peu choquée face à ce spectacle mais le plus fascinant c'était l'attitude d'Ilies face à tout ça.

Il rigolait et allait chercher des frites et du ketchup.

-Ilies : Pourquoi vous gueulez ? C'est un plat que j'ai cuisiné avec amour et tendresse

-Copine de G : Gio, je t'en supplie va faire interner ton frère il est malade.

-Giovanni : Ilies ne refait plus ça . Tu sais que Sarah est végétarienne.

-Ilies : Et moi je suis végétarien ?

-Giovanni : Non mais...

-Ilies : Donc je m'en bas les couilles.

Giovanni respire fort, comme pour se calmer. Il passe les frites à Sarah, toujours pas remise du choc.

Il l'a sert et elle met du ketchup autour. Sauf qu'elle crit à nouveau lorsqu'elle s'aperçoit que c'est du sang.

Elle se lève en pleurant et quitte la table.

-Giovanni : Toi et moi, on parlera tout à l'heure.

Il rejoignit Sarah.

J'étais maintenant seule face à Ilies. Je le trouvais maintenant bizarre, sadique et psychopathe. C'est quoi son problème ?

-Ilies : Me regarde pas comme ça ou tu finis comme le poulet.

Je hausse les sourcils et me sert d'une cuisse. Il me regarde faire en fronçant les sourcils. Je me sers de frites et commence à manger sous son regard étonné.

Giovanni revient à table et s'énerve en me voyant manger.

-Giovanni : Mange pas ça Esma, te force pas. Il a fait exprès de cuisiner n'importe comment. Je vais commander des pizzas.

-Moi : C'est bon, laisse.

Je termine et me lève pour débarrasser.

-Giovanni : Tu cherchais quoi théoriquement ?

-Ilies : C'était pour deconner.

-Giovanni : TE FOUS PAS D'MA GUEULE ILIES ! J'SUIS TON FRÈRE, PAS TON POTE ET Y'A DES MOMENTS OÙ...

Il se retient en passant une main dans ses cheveux.

-Ilies : OÙ QUOI ? OÙ TU PENSE À M'ENFERMER TOI AUSSI ? TU VEUX ME FAIRE INTERNER HEIN, TU...

Il s'arrêta et balança toutes les assiettes par terre. Il commença à lancer les chaises et Giovanni tentait de le prendre dans ses bras mais il le poussa et s'en alla.

Cette scène m'avait brisé le cœur. J'observais tout depuis la cuisine. Je sortis et vit dans le regard de Giovanni de la tristesse, de la colère, du regret.

Il ne dit rien et commença à nettoyer. Je me suis mise l'aider et on rangea tout le bazar sans un mot. A la fin, je suis montée et il m'indiqua la salle de bain. Je fis le nécessaire, enfila un pyjama et me glissa sous les draps.

La nuit fut longue et silencieuse et de temps en temps, sur le balcon, je voyais une fumée régulière se disperser. Giovanni ou Ilies ? Je ne savais pas c'était lequel des deux. Mais le sommeil me gagna et bientôt je ronflait comme une marmotte.











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Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant