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Chapitre 45.

Chapitre 45

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ESMA

Je me détache assez rapidement de lui. C'était un « câlin » d'environ 10 secondes hein, ne vous faites pas d'idées.

Après ça, je suis légèrement gênée, je souris en mettant mes mains derrière mon dos. Je le vois rire. J'suis si ridicule que ça ?

-Moi : Bon, je vais y aller hein.

Je sors pour de vrai cette fois. Sauf que je tombe nez à nez avec Malik. Il a la mâchoire contractée et un air assez autoritaire sur le visage.

Vous sentez cette odeur ? Ouais ouais, ça sent la merde à plein nez.

-Malik : Tu foutais quoi dans sa chambre ?

Je lui lance un regard interrogateur.

-Moi : On parlait.

-Malik : *rire* C'est ça, prend moi pour un con..

-Moi : Je te prends pas pour un con.

Je me tourne et lui tire le bras. Je l'emmène dans ma chambre et ça tombe bien Alexapute n'est pas là.

-Moi : T'as un problème avec moi ?

-Malik : Tu fais trop la ouf, il est là le problème. T'as 17 ans, oublie pas ça. A ton âge, j'fermais ma gueule quand les plus grands me parlaient. Toi ici tu respecte personne.

Je suis vraiment vexée par ce qu'il vient de dire. Comment ça je respecte personne ? Je me défend, c'est tout. Il est fou lui.

-Moi : Je respecte ceux qui me respecte, Malik, c'est tout.

-Malik : Nimp, tu te respecte même pas toi même en t'envoyant en l'air avec ton...

Je le laisse pas finir sa phrase que je sens mes bouillonner. Je le gifle. Ça va c'était pas trop fort mais main piquote un peu.

En fait Malik il a grave pris la confiance. A l'ancienne, il était chiant mais ça allait. Maintenant c'est juste insupportable, il se fait des mauvaises idées, il en fait qu'à sa tête. C'est mieux je laisse tomber.

-Malik : TU GIFLE QUI LÀ ?

-Moi : Toi, y'a un problème ?

-Malik : VIE D'MA MÈRE ESMA TU FAIS TROP LA OUF A'EC MOI. OUBLIE PAS QUI T'A LOGÉ QUAND T'AVAIS PLUS RIEN, QUI T'A SOIGNÉ, QUI T'A NOURRIS QUAND T'ÉTAIS MAL EN POINT. SALE INGRATE.

Tout à coup, ses mots me font réfléchir. C'est vrai qu'il s'est occupé de moi, et je lui ai pas rendu la monnaie de sa pièce. Mais pourquoi il se comporte comm ça vis à vis de moi ? On était pas sensé se revoir de cette façon.

Là j'ai fermé ma gueule et j'ai un peu baissé la tête.

La porte s'est ouverte et a laissé paraître Ilies, avec son air blasé sur le visage.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant