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Chapitre 84.

ESMA

Nous venions d'arriver au commissariat

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Nous venions d'arriver au commissariat. L'agent de police nous dévisageait avec orgueil, surtout Ilies, il passait son temps à le fixer. On finit par nous mettre en interrogatoire, séparément.

-Policier de merde : La demoiselle vient avec moi. Vous, vous allez attendre.

-Ilies : Esma, viens deux minutes

-Policier : Nan, elle ira nulle part.

-Ilies : Mais nique ta grand-mère toi putain, j'dois lui parler, ça a rien avoir avec tout ça !

-Policier : Tu parles à qui comme ça ? *tout bas* putain d'bougnoul.

Et là j'ai vu flou. Ilies s'est levé et lui a mit une droite, j'ai sursauté tellement c'était rapide. Ils ont commencé à se battre. Je lui criais d'arrêter, mais je pense que rien ne pouvait le stopper, si ce n'est le coup de tazzer qu'un autre agent est venu lui mettre.

Le policier se relève lentement en s'essuyant la lèvre. Je m'accroupis pour voir si l'état d'Ilies n'est pas trop grave. J'ai tellement la haine putain.

-Policier : Tu le mettras en GAV pendant que je discute avec la demoiselle.

-Moi : En quoi?

Je le regarde, choquée. Ils vont mettre Ilies en garde à vue parce-qu'il a répondu à une attaque raciste? Sur ma vie que j'me contiens au max, là.

-Policier : Écoutez, il vient de commettre une agression sur un agent de police, il...

-Moi : Un agent de police raciste qui l'humilie depuis tout à l'heure ! Mettez le en garde à vue et je porte plainte, vos mères les p...

-Policier : Moi, raciste ?!

- Moi : Oui, toi, enculé tu crois que je parle à qui ?! Tu nous a amené ici juste parce-que le voir, ça t'a énervé. T'aime ça hein, mettre des arabes derrière les barreaux ?! Les têtes d'étrangers qui purgent leur peine, tu kiffe hein ?! Enculé de raciste de merde. Police de merde.

Je prends Ilies dans mes bras en soutenant sa tête. Il avait l'air complètement absent. Le coup de tazzer l'a endormi, ça se voit.

-Policier : Mademoiselle, je vous pris de me suivre.

Je ne bouge pas. Il commence à approcher son bras vers moi. Je me décale et finit par me lever en mettant de larges distances. Il m'emmène dans une salle d'interrogatoire, tandis que je jette un dernier regard à Ilies.



























***






MALIK



Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant