35

12.4K 951 88
                                    

Chapitre 35.

Chapitre 35

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




ESMA

19h56.

On vient tout juste de s'arrêter. J'ai dormi au moins une heure tellement c'était long.

Ilies, lui, n'a pas dormi, ce qui me paraît logique. Il arrange bien sa cravate avant de me lancer un regard.

-Ilies : Enfin réveillée putain. Tu ronfle comme un cochon.

Je le regarde mal et prend un chewing-gum en sortant de la voiture. Tout le monde est rassemblé. Je regarde autour de moi. On est au bord de la mer, il y'a des énormes bateaux luxueux qui nous entourent.

Je commence à stresser en pensant à comment je vais faire pour retrouver ma famille. On sera sur une croisière pendant je ne sais combien de temps, comment savoir si ils seront sur les mêmes lieux ?

Yanis et Alexa se dirigent vers moi.

-Alexa : Alors, le trajet ? Pas trop long?

-Moi : Ça va, ça va.

Comme s'il avait deviné mon stress, Yanis me tape amicalement l'épaule.

-Yanis : Y'a pas d'quoi stresser t'inquiète. T'es bien entraînée, tout se passera bien.

Je souris, encore plus stressée.

Je continue à regarder autour de moi en marchant impatiemment pour tuer cette foutue boule au ventre qui me ronge. Ilies s'est isolé. Il est de dos et fume en regardant le soleil se coucher. Si ça se trouve, il pense a qui il va tuer en premier, ce fou la.

Soudain il se tourne vers nous en haussant la voix.

-Ilies : LE BATEAU ARRIVE. METTEZ VOS MASQUES, VITE !

Quels masques ? POURQUOI JE SUIS JAMAIS AU COURANT DE RIEN, MOI !!

Il passe devant moi, je lui tape sur l'épaule.

-Moi : J'ai pas de masque, moi.

-Ilies : Mais tu sers vraiment à rien, en faite hein. HÉ YANIS, DONNE UN MASQUE À TA POTE LA.

Il me regarde en souriant méchamment. Franchement je comprend pas c'est quoi son problème, je l'ai pas provoqué, je lui ai pas parlé mal et il trouve toujours le moyen de me rabaisser. Tant pis, on a pas trop le time de se lamenter la.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant