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Chapitre 71.

ILIES

-Éden : Attends

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-Éden : Attends...attends, attends, attends. Si je récapitule, t'as kidnappé une gamine, mineure je précise, pour la ramener à sa mère, sans pour autant la ramener à sa mère, vous vous êtes casés au Portugal, tu l'a intégrée dans ta merde pour que vous vous trouviez finalement à Rome puis au Mexique ?

Je le fixe désespérément en écrasant mon mégot.

-Moi : De façon...globale, ouais.

-Éden : Depuis quand, bordel de merde, est-ce que tu kidnappe des MINEURES ?!

-Moi : Mais on s'en fou de ça, c'est-

-Éden : On s'en fou pas,tu comprend rien toi ! Tu as en face de toi le meilleur policier renommé de tous les temps, et...

Il est interrompu par Sandra, sa fiancée, qui entre dans le salon avec des gâteaux apéritifs et du jus. Elle me sourit et me fait la bise.

-Sandra : Ilies, c'est ça ?

-Moi : Ouais.

-Sandra : Enchantée ! Éden m'a beaucoup parlé de toi.

Je souris simplement, en jetant un regard à Éden, qui me foudroie du regard. Elle ne reste pas plus longtemps et remonte à l'étage. Je regarde par la fenêtre, et soupire. Éden a toujours été un modèle pour moi. Sa conviction des bonnes choses, sa foi en la religion, sa volonté d'apporter une justice dans le monde, il a même réussi à se trouver une femme magnifique qui est enceinte, maintenant. D'une certaine façon, j'crois qu'je suis jaloux de savoir que je n'atteindrais jamais ce but. Même pas capable de me trouver une fille qui veuille rester avec moi.

-Éden : Écoute. T'es un frère, tu sais que j'te juge pas, mais t'as merdé igo. Cette fille est en danger, tu peux pas rester sans faire. Quand à Giovanni, j'te crois. Il était blessé à l'épaule j'crois bien, parce-que quand je le tapais il criait vraiment comme une follasse. Donc ça confirme ce que tu me raconte.

J'esquisse un sourire.

-Moi : J'retournerais pas à Paris, Éden. J'enverrais Yanis a ma place, mais j'mettrais pas un pied dans cette ville de merde.

-Éden : Comme tu veux, mais cette petite n'a rien demandé. Ne la met pas en danger.

-Moi : Mais en vérité, ses histoires de famille, c'est pas mon soucis hein.

-Éden : Tu...Tu t'entends parler là ou ? T'agis vraiment comme un égoïste frérot.

-Moi : C'est pas moi qui a commencé. J'te laisse, faut que je rentre.

Je le tchèque en lui donnant une petite tape sur
La tête et salue Sandra. Je descends, monte dans la voiture et conduit jusqu'à chez moi. J'avais les mains contractées sur le volant tellement parler d'elle m'énerve. Tout le monde dit que j'agis comme un égoïste, mais j'ai trouvé pire que moi. Je m'étais juré de continuer à l'apprécier après notre rupture. D'être là pour elle si elle avait besoin. Mais elle m'a tellement proprement rayé de sa vie que j'en ai la rage, je me met à la détester, rien qu'en l'imaginant partager le même lit que Malik.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant