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OMNISCIENT

Dans l'hôtel où séjournait l'équipe, les tensions étaient bien présentes

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Dans l'hôtel où séjournait l'équipe, les tensions étaient bien présentes.
D'un côté, Malik, le jeune homme qui était certain que les sentiments d'Esma étaient réciproque aux siens, était décidé à faire ses valises et quitter Rome. Sa petite sœur l'attendait et il devait reprendre son rôle de grand frère.

Yanis venait de rompre officiellement sa relation avec Alexa, qui, j'ai envie de vous dire, l'a bien cherché. En deux mois de relations, croyez moi que ce n'est pas la première fois qu'elle délaisse son homme pour aller sauter dans les bras d'un autre.

Esma prenait du temps à se remettre de ses blessures, mais ça passait avec le temps. Il était temps pour elle de rentrer au pays, sous les ordres d'Ilies.

En parlant de lui, il était accoudé au balcon de sa chambre. Le regard lointain, il fixait un point invisible. D'une main, il enlevait la cigarette de sa bouche pour cracher la fumée, de l'autre, il tenait une lettre qui lui avait été envoyée ce matin. Une lettre qui était en train de vider son esprit, de lui retourner la tête et de l'obliger à revenir sur des choix qu'il avait pris.



« Ilies, mon fils, c'est maman. Je sais que tu ne veux plus entendre parler de moi, mais il faut que tu revienne à Mexico. Pour t'épargner les détails, mon état de santé est critique et mes chances de m'en sortir sont pratiquement inexistantes. J'aimerais te revoir. Malgré que je suis persuadée que tu liras cette lettre en fumant et en riant de moi, soit indulgent, reviens.

Bisous, mama »



Il ne savait pas s'il devait brûler la lettre, la déchirer, la froisser, ou bien la poser sur sa table et prévoir un billet pour le Mexique.

Tout était flou.

Elle l'avait abandonné et mis en orphelinat parce-qu'elle avait peur d'élever un enfant comme lui. Inutile de préciser que pour un enfant de 9 ans, voir sa mère disparaître du jour au lendemain est un traumatisme, une trahison.

La haine que ressentais Ilies pour sa mère était beaucoup plus puissante que l'amour qu'il avait toujours pour elle.

Quelques années auparavant, il aurait sauté dans un avion et serait parti voir sa chère maman. Mais le mal avait grandi, la cicatrice était trop profonde pour être guérie.

Soudain, on toqua à sa porte.



































ESMA

Il ouvre la porte.

-Moi : Ah bah t'es la ! Ça fait trente minutes qu'on te cherche.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant