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Chapitre 61.

MALIK

L'équipe se souvient toujours de moi, j'espère ?

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L'équipe se souvient toujours de moi, j'espère ?

Et vous m'aimez toujours malgré mes conneries, j'espère ?

T'façon que vous m'aimiez ou non ne changera rien à la suite, sachez-le.

Enfin bref, ça faisait deux semaines qu'on étaient revenus à Paris après ces très longues vacances, ma princesse et moi.

Enfin bref, ça faisait deux semaines qu'on étaient revenus à Paris après ces très longues vacances, ma princesse et moi

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Esma ? J'ai plus de nouvelles d'elle depuis son départ au Mexique. J'espère pour elle que tout se passe bien, en tout cas.

Je pensais plusieurs fois à lui envoyer des messages pour qu'on parle mais ça n'en valait pas la peine. J'ai supprimé son numéro et recommencé ma vie.

Enfin, presque.

J'en ai eu marre de l'usine. Soulever et déplacer des centaines de cartons de 30 kilos du matin au soir pour 400€ de salaire, c'est pas une vie.

Alors j'ai fais un autre choix. Que je regretterais sûrement mais j'en ai rien à foutre. C'est pas les petits philosophes qui se prennent pour Jesus qui vont me faire changer d'avis en disant « la bibi c'est pas bien » « c'est haram » « c'est un vice ». Oui, oui, j'm'en bas fortement les couilles cousin.

Aujourd'hui ça permet de me faire vivre. En plus, je n'exerce pas un gros rôle dans le traffic. Mais ça a de quoi doubler mon salaire.

Pour en revenir au moment présent, je sors de l'appart et me dirige chez Kez, le sous-patron, si on peut dire. En descendant les escaliers mon téléphone sonne. Je fronce les sourcils en le prenant et voit un numéro masqué.

Hm. Mieux vaut ne pas répondre. J'éteins mon téléphone et fonce chez Kez qui m'attends sûrement depuis dix minutes. J'arrive devant la porte et ouvre. Il est sur son canapé avec deux autres gars. Moha et Oussou. Des gros suceurs, pourtant j'suis persuadé qu'ils trament quelque chose ces bâtards.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant