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Chapitre 51.

ILIES

J'viens d'me réveiller d'une méga sieste là

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J'viens d'me réveiller d'une méga sieste là. Putain j'aime pas faire des siestes, à chaque fois que j'me réveille je sais pas où j'suis.

Je passe une main sur mon visage et me lève et là je vois votre pote sur mon balcon. Genre elle dessinait. Elle m'a saoulée tout à l'heure, si elle croit que j'vais venir la voir c'est mort.

Je l'ignore et part prendre une bonne douche, j'me brosse les dents et j'me met en survet.

Quand je re-rentre dans la chambre, elle est sur mon lit et regarde la télé. Je l'ignore encore mais mon regard reste attardé un moment sur son short avant de regarder ailleurs.

Je part prendre mon paquet de clopes dans ma table de nuit mais je constate qu'elle est vide. Je fronce les sourcils et tâte mes poches, qui sont vides aussi. Mon regard se plante sur Esma, qui fixe la télé sans même cligner des yeux. Cette psychopathe. Elle m'a prit mes clopes pour me faire parler. Encore plus tordue que moi.

-Moi : Redonne les moi.

Elle ne me regarde pas.

-Esma : De quoi tu parles ?

-Moi : Tu crois que je rigole avec toi ? Redonne moi mes clopes.

- Esma : Je les ai pas.

Je souffle et commence à fouiller partout. Elle va me rendre dingue cette meuf. Je la pousse et cherche sous les oreillers, je regarde vite fait sur elle. Aucune trace de mes clopes putain. C'est des italiennes en plus.

-Moi : Tu veux quoi en fait ?

-Esma : Qu'on parle, ce serait déjà pas mal.

Je m'appuie contre la rembarre du lit en m'asseyant. Je croise les bras.

-Moi : Tu veux qu'j'te dise quoi ? On était venus en Italie pour tuer leur putain de boss et on a échoué. J'men suis donc occupé.

Elle me regarde.

Elle se lève et sort trois paquets de cigarette de son short, son haut et son pull. Elle les lance sur moi avec un petit sourire contrarié et se dirige vers la porte. J'la regarde, intrigué. C'est ça sa réaction ?

Elle fait marche arrière et part prendre son carnet et sa trousse et repart vers la porte.

-Moi : Donc tu me dis rien ?

Elle se retourne, énervée.

-Esma : Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

Je me contente de la regarder.

-Moi : Bah engueule moi non ?

-Esma : T'es vraiment pas normal toi. J'en ai marre de t'engueuler, t'as 23 ans j'en ai 18, c'est à qui d'engueuler l'autre à ton avis ?!

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant