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Chapitre 83.

ESMA

déso pour cette absence, j'avais des exam je promets d'être plus régulière, mais les plaintes dans les commentaires, ça va 2 sec mercique ce soit sur la manière dont les parties sont longues, ou sur la régularité à posterwattpad c'est pas ma vie, ...

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déso pour cette absence, j'avais des exam
je promets d'être plus régulière, mais les plaintes dans les commentaires, ça va 2 sec merci
que ce soit sur la manière dont les parties sont longues, ou sur la régularité à poster
wattpad c'est pas ma vie, même si je comprends que c'est chiant d'être laissé en suspend et je m'en excuse 🏋🏽‍♀️






















*



Cela faisait cinq minutes que je la fixais, d'un regard totalement impassible. C'était comme si la ville entière était silencieuse, et que tout le monde attendait que quelque chose se passe.

-Talia : Tu tireras pas, Esma. J'te connais, c'est moi qui vais gagner.

Cette dernière phrase fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je n'avais que de la haine dans le cœur, de la rancoeur, du mépris, du dégoût.
Mais je savais que si je ne tirais pas, je serais pire qu'une sous-merde. Elle a tué mon frère, ma mère. C'est à moi de la descendre.

-Moi : Certes, on est soeurs.

Je m'approche d'elle, lentement.

-Moi : On a grandi ensemble.

Je charge mon gun.

-Moi : Vécu sous le même toit...

Et le pointe sur sa tête.

-Moi : Mais jamais...

J'appuie délicatement sur la détente.

-Moi : Jamais...

Et serre les dents en la regardant avec colère.

-Moi : Tu ne gagneras.

Le bruit sourd du coup de feu retentit dans mes oreilles. Je tremble presque d'effroi. Mes yeux sont ouverts, c'était impossible de les fermer.

Talia, la belle et intelligente psychopathe, avec son visage de manipulatrice, ses cheveux soyeux, son corps mince et élancé, n'était désormais qu'un cadavre baignant dans son propre sang.

Ma respiration était saccadée, j'avais les larmes aux yeux.

-Ilies : Bordel...

Je le vois s'approcher d'elle en la regardant. Il se tourne vers moi. Moi ? Je sanglotais comme une faible, une simple petite fille qui avait perdu la tête en tuant sa propre sœur. Il le lit dans mes yeux et s'approche de moi, puis me prend dans ses bras.

-Moi : J'l'ai tuée...Je l'ai tuée, Ilies. J'aurais pas dû.

Il ne répond pas. Je comprends que c'est vraiment grave ce qui vient de se passer. La police ne va tarder à arriver, et m'embarquera pour homicide volontaire, c'est certain.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant