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Chapitre 39.

ESMA

J'étais toujours assise à cette table

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J'étais toujours assise à cette table. Je fixais un point invisible, l'esprit complètement vide. Malik me dégoûtait. Je voulais plus jamais le voir, ni lui adresser la parole. C'est qu'un putain de mytho, comme tout le monde.

Les larmes me montent directement aux yeux mais je les retire d'un geste vif avec ma main. Hors de question que je chiale encore.

Soudain, j'entends des pas derrière moi. Ils se rapprochent de plus en plus pour qu'au final, je sente une main sur mon épaule.

Je sursaute légèrement et lève lentement la tête.

Mes yeux s'écarquillent et mes battements du cœur s'accélèrent. Une immense haine et des idées sombres traversent mon esprit à l'instant même où je vois son sourire monstrueux collé à son visage.

L'unique, la seule :

Talia.

C'était comme si je restais figée en la voyant. Elle me terrorisait mais j'avais envie de sauter sur elle et l'étrangler à la fois.

Elle me regardait d'un regard malsain, faussement triste.

-Talia : Ça n'a pas l'air d'aller, sœurette ?

Elle me lache l'épaule pour s'asseoir en face de moi en jettant ses cheveux en arrière.
Je reste totalement braquée, aucun son ne sort de ma bouche et aucune émotion n'est présente sur mon visage.

-Talia : Je suppose que tu as appris la triste nouvelle hein ? Ali est mort. Eh oui.

Je me contente de la fixer avec haine.

-Talia : Ça fait 7 mois qu'il a rendu l'âme. Et tu sais comment ? Eh bien, j'vais t'expliquer. Écoute bien.

Elle me fit un clin d'œil et bu mon verre de champagne que j'étais allé prendre avant.

-Talia : J'ai essayé de vendre sa femme dans mon réseau de trafic de femmes. Oui, oui, j'ai un réseau, d'ailleurs je pensais à t'y intégrer choupette qu'en dis-tu ? Enfin bref. Il a refusé, ce con. Tu sais, il a pas changé. Il était gentil, entreprenant, sincère. Tu lui ressemble beaucoup, sœurette.

Des larmes de colère menacent de couler mais je les retient le plus fort que je peux.

-Talia : Mais comme tous les gens gentils et sincères, Ali était un faible. Il ne voyait rien venir. J'ai réussi à vendre sa femme et lui ? Disons que j'en ai fait mon affaire personnelle *rire*.

Je me suis levée d'un violence incontrôlée et ait jeté la table au sol en prenant le verre de champagne avec.

-Moi : QU'EST-CE QUE TU LUI A FAIT, SALE PUTE ?!

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant