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Chapitre 36.

ESMA

21h00

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21h00.

Ça faisait une heure et demie pratiquement qu'on était montés sur ce bateau. On patientait dans une salle aux murs rouge cuivrés avec des fauteuils luxueux et des tapis de fourrure. Après réflexion, je me dis que cette salle ressemble quand même vachement à la salle de torture dans 50 nuances de Grey, et ça commence sérieusement à me faire flipper.

Plusieurs gens commencent à s'énerver et s'agiter. C'est vrai que ça fait 30 minutes qu'on attend la, sans rien faire.

Soudain, un homme du personnel en costard débarque et nous souhaite la bienvenue. Il commence à nous raconter l'histoire du bateau quand Ilies le bouscule et sort de la salle, accompagné de nous tous.

On marche tous, nos masques sur le visage. Le bateau était quand même super luxueux, spacieux et raffiné. Mdr, comment je parle ? C'est juste un bateau de riche.

Ilies ouvre une grande porte dorée et on découvre une immense salle de fête. Des lumières violatées et dorées éclairaient la salle. J'avais l'impression d'être dans un rêve tellement c'était beau.

Ilies, lui, ne prend même pas le temps d'admirer qu'il s'engouffre dans la salle en ajustant son masque et nous ordonne de nous disperser. Je suis vaguement les autres mais je continue d'admirer en même temps.

 Je suis vaguement les autres mais je continue d'admirer en même temps

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Puis ma priorité revient en tête : retrouver ma famille. Je change d'expression du visage, et même si on ne l'aperçoit pas tout à fait derrière mon masque, je prend un air hautain et sur de moi.

J'ajuste le poignard et le pistolet qui sont attachés à en haut de ma cuisse sous la robe et me dirige vers le buffet. J'étais pas sensée y aller mais je crève la dalle.

Je prend une coupe de champagne et des cacahouètes et reste debout dans un coin en observant la pièce.

Plusieurs personnes déjà ont remarqué notre arrivée, surtout des femmes, qui bavent sur Ilies. Justement en parlant de lui, il se dirigeait un peu partout comme un ninja, avec un air tranquille pour paraître naturel. Il est très professionnel en tout cas.

Esma, « Le prix d'une vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant