Favela

9: Madre

Alejandro

Je vais le défoncer.

- C'est ta dernière chance ou sinon tu crève.

Il sourit et crache par terre, hijo de puta. Je cogne mon poing dans sa figure et il rigole.

- Fais attention à tu princessa. Elle fait beaucoup parler, en même pas une semaine.

Ma mâchoire se contracte et en un mouvement mon Ak-47 est collé sur sa tempe. Son sourire disparaît et maintenant ma colère parle.

- Dis-moi ce que tu sais ou je te promets que je te flingue.

Il ferme les yeux et je jure. J'appuis sur la gâchette et fait signe à Carlos de se débarrasser du corps.

- Rentre te préparer. Je vais faire un tour.

Il hoche la tête et je sors du QG. L'air frais s'imprègne dans mes poumons mais j'ai toujours la même rage que toute à l'heure, ce débile était mon dernière espoir pour savoir où aura lieu la cérémonie de son chef le hijo de puta numéro 1.

Deux mois qu'il me file sous les doigts, il y a une première fois il y a un mois quand il était dans la favela et puis il y a une semaine à Los Angeles. Si je l'avais chopé avant j'aurais pas eu besoin de me coltiner bella.

Elle est aussi chiante que sont frère et elle me tape sur le système à toujours remettre ce que je dis et lui ordonne en question. Et en plus maintenant je vais devoir faire attention à son cul parce qu'ils savent qu'elle est là.

2 heures plus tard...

- Hijo tu es où? La réception va bientôt commencer et tu n'es toujours pas là. S'il te plaît viens.

Putain de mierda. Pourquoi faut-il toujours que ses putains de réception soit dans des moments comme ça.

Je claque ma portière remets ma veste de costume correctement soupire et monte les escaliers du manoir. Je déteste être ici et je déteste les réceptions de mí madre. Mais la voir déçu est un sentiment que je déteste donc à chaque fois je viens.

La porte s'ouvre et c'est sans surprise que je vois les hommes de ma mére m'ouvrir la porte.

- Ta mére t'attend dans la salle de réception. Commence Kirt. Elle est pas contente.

Je souris et le tchèque.

- Et c'est qui cette niña qui fait parler. Surtout les filles. Rajoute Kurt.

- Longue histoire. Soupirais-je. Dans deux mois à tout casser elle est plus ici pour mon plus grand bonheur.

Kurt rigole et me laisse passer. Ces hommes je les connais depuis mon plus jeune âge se sont des hommes de confiance et pour eux deux je donnerai ma vie. Comme ils le font pour ma mére.

Plus je marche dans les couloirs plus je pense à ce que m'a dis l'autre con. Fais attention à tú princessa, elle fait beaucoup parler. En même pas une semaine. Comment ils savent qu'elle est avec moi? Et le plus important es-ce que lui il sait?

- Ravi de voir que mon fils fais attention aux horaires que je lui dis.

Je me tourne vers ma gauche et vois ma mère avec un sourire aux lèvres les bras ouverts, je soupire et lui fais un brève câlin. Nous les Blanco ont montre pas nos faiblesses, en faisant un câlin à ma mère je montre aux autres qu'elle est ma faiblesse.

- Alors c'est elle la fameuse américaine? Me demande-t-elle en la regardant. Elle est très jolie, elle me regardre, quel est son prénom?

- La chieuse de service.

Mí madre rigole puis s'avance vers elle en mettant son bras contre le mien. Luís nous aperçoit puis bella nous fixent, elle fronce les sourcils et sourit sûrement une blague de Félix qui s'est rajouté.

Ces deux là vont m'epuiser, je savais que je n'aurais pas dû faire venir Félix à Los Angeles.

Puis je ne parle pas de Luís, avant c'était Luís et Félix maintenant c'est Luís, Félix, et bella.

- Luí! S'exclame mí madre. Comment tu vas depuis le temps?

Ils échangent des banalités et pour je ne sais quels raisons mon regard est posé dans celui de la blonde, je sais qu'elle va m'apporter beaucoup d'emmerde.

Comment je le sais?

Je le vois. Et je ne me trompe jamais. Elle baisse la tête, elle me tiens tête? Je ris en pensant au mot de Nina. Pour une personne qui me tiens tête elle est peu courageuse ce soir.

Mes yeux descende sur sa robe, plutôt sur son corps. Cette robe la mets presque à nu devant nous, je suis persuadé que Nina à fait exprès j'aime pas ça, tous les hommes de la soirée on les yeux rivés sur elle. Cette couleur fait ressortir le contraste de ses formes et de ses yeux, ses yeux presque identique que ceux de son frère. Elle est potable... pour une fois.

Mon regard se repose sur elle et je la sens mal à l'aise, je la rends mal à l'aise?

- Je vais devoir y aller. Dis-je la voix rauque en détournant mon regard du sien. Je dois saluer des connaissances, Félix j'ai besoin de toi.

Il hoche la tête en comprenant très bien que je vais pas saluer des connaissances et que je vais lui parler affaires. On s'éloigne du groupe et sortons de la salle de réception et rentrons dans un des bureaux de mon père.

Asher était déjà dans la pièce, le blond ouvre une fenêtre et je m'assois sur le siège en cuire de mí parde et sors un cigare que je dépose entre mes lévres, je gonfle mes poumons de fumer et la recrache en soupirant.

- Ce connard ne m'a pas dis ce que je voulais entendre. Je regarde Asher. Ils savent que tú hermana est ici.

Quand je prononce ma phrase sa mâchoire se contracte et son corps se fige.

- Je ne sais pas si lui le sait. Rajoutais-je. Pour le savoir il faut que je trouve où est la réception et quand du hijo de puta qui m'a volé ma cargaison.

Félix soupire en sachant autant que moi que c'est mort étant donné que j'ai tué son bras droit il y a quelques heures.