- S'il te plait. Je finis par dire en me souvenant qu'il reste encore 3 heures de route. Tu peux me mettre se casque de merde qu'on en finisse.
Aujourd'hui c'est pas mon jour, c'est pas moi. C'est pas moi de montrer mes sentiments, c'est pas moi d'être vulgaire et c'est pas moi de demander de l'aide au brun.
- Avec plaisir bella.
Le casque que je tenais dans mes mains se retrouve dans les siennes et son corps se trouve proche de moi, trop proche de moi.
Aujourd'hui il est d'humeur joueur, il aime jouer avec moi comme moi j'aime jouer avec lui, je suis persuadé que me voir comme ça le fais jubiler.
Il me le mets sur la tête et réussi à me l'accrocher en quelques secondes, il me regarde et je détourne les yeux. Je vais lui en mettre une si il continue comme ça.
- Accroche toi bien et ne bouge pas, me dit-il en démarrant la moto, tu tombe tu tombe c'est pas mon problème.
Qu'il se taise.
Il démarre et mon corps est propulsé en arrière m'obligent à m'accrocher à lui cassant toute notre espace personnel. Mes mains sont aggriper à son t-shirt et ma tête est sur son épaule. Je respire une grande bouffée d'air et son parfum s'enivre dans mes narines, putain de merde.
Pendant tout le trajet mon coeur bat d'une vitesse affolante, il a roulé au-dessus de toute les limitations de vitesses possibles en ignorant mes plaintes, ce mec est complètement malade il ne sait pas rouler en respectant les vitesse autorisée. Il se prend pour je ne sais qui et il m'énerve.
- On est arrivés avant les autres, dis-je en jetant mon casque par terre et en me dépêchent de poser les pieds sur la terre ferme, tu es complètement malade Blanco.
Il ne dit rien et regarde un peu partout, il saisit son arme et mon sang se glace. Il a l'air sur le qui-vive et me prends le bras et me colle contre lui tout en tenant son arme, sa prise est ferme et dure.
- Appelle les.
Le brun me tends son téléphone et je cherche dans ses contacts le nom de mon frère en ignorant tous les noms les plus effrayant ou pitoyable comme "plan cul n°1" "brune au gros cul".
- Mec on a prit du retard mais on est là dans dix minutes. Fait attention je pense qu'on à été suivi.
Il raccroche sans ajouter un mot et je suis toujours sous le stresse. Ce stresse qui me fais sentir morte de jour en jour.
Je suis collé contre son torse et sa main me tiens le ventre, mon coeur bat trop vite.
J'ai jamais été une grande fan des contacts physiques.
Surtout quand tu as travaillé dans un bar de dealer qui se croit au-dessus de tout.
Comme lui.
- Ils pensent qu'il ont été suivi, j'avale ma salive difficilement, ils arrivent dans dix minutes.
Il baisse son arme mais garde son étreinte.
- Putain.
Dit-il simplement avant de me lâcher lentement. Je me tourne vers lui et il me détaille tout en se calmant il est en colère je le vois dans ses yeux, et agacé.
- Pourquoi on nous suit?
Il ne parle pas mais il fait exactement les mêmes yeux qu'à la première nuit que j'ai passé ici quand j'étais parti sur le balcon.
" la curiosité est un vilain défaut, surtout ici "
Il léve sont maillot et y dépose sont arme.
Il a perdu toute trace de bonne humeur, et je sais très bien que je vais payer pour sa mauvaise humeur.
Je le connais peu, mais j'ai vite cerné sont caractère: impulsif, colérique, loyal, vengeur et diablotin.
Je le sais car un soir quand tout le monde dormait je l'ai entendu rentrer avec Luís.
- On fait quoi? Demande Luís essoufflé. On peut pas le tuer maintenant.
- Emmène le en bas je vais m'occuper de lui.
Le brun rigole légèrement tandis que l'homme que je connais pas se plaint de douleur.
- J'espère que tu seras un peu plus bavard que tout à l'heure. Dit sadiquement Alejandro. Sinon je vais devoir t'aider.
Puis ils sont partis et fouineuse que je suis je suis sorti de ma chambre et me suis mise à l'entrée de la cave et j'ai très vite regretté, des cris de douleur, des insultes, Alejandro criant contre l'homme, l'homme hurlant l'agonie puis un coup de feu léger avait retenti.
- Je suis en danger? Je demande en captant son regard.
Il sourit narquois.
- Avec moi?
Je râle et lui tape le bras, il sourit et me rends compte que sont sourire le mets en valeur.
- Je suis sérieuse est-ce que je suis en danger Alejandro. Je reprends mon sérieux.
- Avec moi tu seras jamais en danger. Dit-il aussi sérieusement que moi. Je te promets rien bella, il ne me regarde plus, on en reparleras ce soir.
- Ce soir? Je ris jaune. Ce soir? De ma main droite je prends son menton et ses yeux deviennent noirs. Est-ce que je suis en danger? Dis-je sur de moi.
Il me regarde longuement sans rien dire, il baisse ses yeux et me détaille puis remonte lentement à mon visage. Toute la confiance en moi s'est évaporé.
- Je te le répète encore une fois. Avec moi tu es pas en danger, il saisit mon bras et me rapproche de lui, sauf si tu me casse les couilles.
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Favela
Teen FictionAlejandro Blanco est à la tête d'un des plus grands cartel espagnol. Il est puissant, colérique et surtout affreusement attirant. Sarah García elle avait fuit la favela à l'âge de ses dix ans pour vivre à Los Angeles, loin de tout ce bain de sang e...