10: Réception

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Je suis assise entre une fille que je connais pas et Mathilda entrain d'attendre les garçons qui sont partis regler quelques choses.

Tout le monde parle entre eux sans vraiment faire attention aux autres. Mathilda avait raison il y a énormément de fille qui me dévisage beaucoup pour une raison qui m'est inconnue.

- Enfin! S'exclame la brune. Il faudra qu'on leur apprennent la ponctualité.

Je rigole et pense enfin que je vais pourvoir manger. J'ai extrêmement faim et il doit être vingt-deux heures.

- Regarde comment il est habillé. Déclare la rousse à mes côtés. Ce qu'il doit avoir en dessous de son costume doit être encore plus magistral.

Honnêtement je me retiens de pas rire, on dirait qu'elles parlent du dieu du siècle. Puis pour avoir ce qu'il y a en dessous de ce costume je tiens à dire que c'est juste des abdominaux avec des tatouages. Certe des tatouages intéressants. Mais juste des tatouages.

- Tu comprends maintenant pourquoi j'en peux plus des réceptions de ma mére? Dit-elle la tête appuyé contre la paume de sa main. Je préférerais passer une bonne soirée dans la favela que ici avec ses vautours.

- Je comprends. Dis-je en riant.

Le dîner commence et tout le monde reprend leur discussion, je léve la tête vers Alejandro qui est en bout de table avec sa mère et une fille que je ne connais pas. Il est silencieux et il a l'air plus qu'énervé.

- Alejandro j'ai entendu dire que cette fille te donner du fil à retordre. Commence un homme que je connais ni d'Adam ni de Eve. C'est vrai?

Il pose ses yeux sur moi et contracte sa mâchoire.

- C'est une gamine qui est encore à la recherche de personnalité en défiant mes règles. Lache-t-il froidement.

Je fronce les sourcils choqué de ce qu'il vient de dire et sens mes joues brûler d'humiliation. Tous les regards sont posés sur moi et je sens mes mains trembler.

- Tu te prends pour qui au juste? Je commence vraiment énervé. Tu débarques chez-moi, je suis obligé de te soigner, tu m'embarque de force dans cette putain de favela, et tu oses me dire que je suis une gamine à la recherche de personnalité? Je ris jaune et me léve. Va te faire foutre.

Je le dévisage et sors de la grande salle réellement énervée. Il a littéralement ruiné ma vie et je le hais. Je voulais croire qu'il était pas aussi méchant et mesquin mais c'est pire que ce que je pensais.

Je veux juste partir très loin de ce monde qui ramène mes pires fantôme refaire surface et me détruire encore et encore.

Ma vie d'avant me manque et je vais tout faire pour la retrouver, et je suis déterminée.

Je descend les marches du manoir et vois les grandes portes de sortis, plus qu'une dernière marche et je m'enfuis de ce monde.

- Bella je te déconseille de faire ça si tu tiens à ta vie. Commente une voix rauque.

J'ai pas besoin de me retourner pour savoir qui c'est.

- Je t'emmerde Alejandro Blanco, je marche vers les grandes portes, la gamine a besoin de défier ton ordre, elle est à la recherche de personnalité.

Je l'entends soupirer et les pas de ses chaussures se font entendres, je pose ma main sur la poignet et l'ouvre. Elle se referme aussi tôt et je vois un bras appuyé contre elle et je sens un souffle s'abattre dans mon coup.

- Reparle moi encore une fois comme ça je te promets que je t'enterre six pieds sous terre. S'énerve-t-il.

Je me retourne et lui fais face, je suis obligé de lever ma tête du à la différence de taille et le dévisage. Ses iris grise me font frissonner et le peu d'espace entre nos corps me déstabilise.

- Et toi, je commence, tu m'embarasses devant tout le monde et tu crois que je vais rester bien sagement dans mon siège sans rien dire? Tu te trompes.

Il sourit mauvaisement et me détaille, il se détache de moi et ouvre la porte.

- Si tu veux te barrer bars toi. J'en ai rien à foutre.

C'est un piège?

- Mais ne revient pas quand la moitié des cartels d'ici t'auront sauté.

Mon corps est pris d'une chair de poule et il referme la porte avec un sourire victorieux.

- Si tu es encore en vie bella c'est grâce à Asher.

Je sens mes yeux piquer mais je me retiens de craquet devant lui. Il me tourne les dos et remonte les marches des escaliers. J'attends qu'il ne soit plus là et m'autorise de craquer.

Depuis que je suis ici j'ai le sentiment constant que chaque jours je meurs un petit peu plus que l'autre jours. Cette endroit vas causer ma mort comme elle a causé la mort de ma mère.

Asher à toute sa vie ici, la personne que je hais le plus est son meilleur ami. L'endroit qui me tue et l'endroit qu'il le fait vivre. La vie qui le réussit et la vie qui me détruit. Je suis partie pour pouvoir vivre il est rester pour vivre.

Je prends une grande bouffé d'air essuie les larmes qui étaient sur mes joues et reprends le contrôle de mes émotions.

Alejandro Blanco tu vas regretter ce que tu m'as dis et fais, c'est pas une promesse c'est une certitude.

FavelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant