12: El hombre

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En sursaut je me réveil en entendent Pedro aboyer et voir ma porte s'ouvrir brusquement sur Alejandro. Il ne m'adresse aucun regard il ouvre juste mes fenêtres en grand - le soleil m'aveugle - et lâche froidement:

- Rejoins moi dans la salle de sport dans dix minutes. Il peste contre Pedro. Soit pas en retard sinon je viens te chercher par la peau du cul.

Waouh classe Alejandro.

Il claque la porte de ma chambre, je me frotte les yeux et grogne. Je ne peux plus me le voir ce mec.

- Espèce de petit con.

Je me léve ouvre la porte de ma salle de bain, me brosse les dents, et commence à me déshabiller. Je m'en contre fou royalement si je suis en retard ça lui fera des pieds pour changer.

Après m'être étalé tout type de soin sur la peau je me rince le corps avec de l'eau brûlante en chantonnant une chanson.

J'ouvre les yeux et sursaute en voyant une ombre derrière la vitre qui est légèrement flouté. Je cache mon corps avec mes mains et soupire.

- Alejandro tu es un petit con! Je m'énerve. Bouge de là avant que je t'enfonce le pommeau de douche si profond dans ta gorge que tu me suppliera d'arrêter.

Oui je suis un peu violente mais c'est pour la simple et bonne raison que j'ai pas déjeuner et que je me suis très mal réveillé.

En voyant aucune réponse de sa part je râle à la fois très énervée et surtout gênée. Il est à quelques mètres de moi et je suis nu et une seule porte qui est à moitié transparente nous sépare.

- Je te rejoins dans 5 minutes. Je souffle. Espèce de pervers.

J'entends un soupir et vois sa silhouette partir, je m'autorise à respirer et je sors de ma douche avec une idée en tête. Le démarrer comme il le dit si bien.

J'enroule une serviette autour de mon corps, refait mon chignon à la va vite et m'habille avec un short et une brassière de sport.

Je sors de ma salle de bain et sens un courant d'air, je referme pas la porte de mon balcon je suis trop en colére pour ça. En pestant je marche d'un pas déterminée dans la salle de sport avec en tête des réplique sanglante.

- Tu es vraiment un pervers Blanco! Il se retourne surpris vers moi puis affiche un mauvais regard. Tu me dégoûte tellement, que tu m'humilie devant tout le monde c'est une chose mais que tu rentres dans ma salle de bain quand je me lave ça c'est une autre chose.

Il fronce les sourcils.

- Tu parles de quoi? Demande-t-il confus. Tu as pété un cable?

Mais c'est la meilleure ça. Je plaque mon index sur son torse et m'avance un peu plus de lui. Il ne dit rien et me regarde.

- Arrête de mentir. Je parle plus fort. Imagine j'étais toute nu.

Il prend mon bras avec ses deux mains sans aucune violence, il est pas en colère et ça me fait peur.

- Tais-toi Sarah, il sort son téléphone, prépare la voiture et la casa, je sais pas, il me regarde, fouille sa chambre puis rejoins nous, il soupire et m'observe, elle a rien elle est avec moi.

Il remet sont portable dans sa poche et pose ses yeux dans les miens avec une lueur indescriptible.

- Raconte moi ce qu'il s'est passé en détail. Il se décale de moi et ferme la porte de la salle. Je veux tout savoir.

Je sais pas si je dois flipper parce qu'il m'a appelé par mon prénom ou parce que c'est la première fois qu'il ne me menace pas ou ne me cris pas dessus.

- Je voulais te faire chier donc j'ai pris une douche, j'ai fais pleins de soin. Il y en avait un à la coco un autre à la vanille... non au monoï.

Il grogne et fait son tic celui qu'il quand il est agacé.

- Pas maintenant mí bella. Il commence à s'énerver. Je veux savoir ce qu'il s'est passé avec el hombre.

Je léve les yeux au ciel. Il faut savoir un coup tu veux des détails... quoi? De quel homme il parle?

- Concentre-toi. Me dit-il plus calmement. C'est important.

- Je euh... j'allais sortir de la douche et quand j'ai ouvert mes yeux il y avait une ombre. Il me regarde concentré. Je pensais que c'était toi, mon cœur accélére, donc je... j'ai... je me suis énervée et j'ai évoqué ton prénom puis après quelques minutes il est parti.

- Et après? Sa voix est douce. Après qu'il soit parti tu as fais quoi?

Je m'assois sur le banc confuse et déstabilisé.

- Je me suis habillé et je suis rentré dans ma chambre il faisait froid et...

Je m'arrête net et relève la tête vers Alejandro qui vient de comprendre. Il avait ouvert mes volets, pas ma fenêtre. Il se léve et au même moment la porte s'ouvre sur Carlos, il me regarde et regarde le brun.

- La voiture est prête jefe, les autres sont prêts. Il me regarde une nouvelle fois. Faut que je te dises un truc, en tête à tête.

- Tu me diras ça plus tard, son corps s'incline vers le mien, je ne la quitte pas des yeux jusqu'à ce que nous sommes à la casa.

*
* *

La tête sur la vitre je repense à ce qu'il s'est passé ce matin, Asher est à côté de moi et en face il y a Mathilda et Alejandro qui eux parle d'un sujet qui me concerne sûrement sans même me calculer.

- Merde Alejandro tu foutais quoi dans la chambre de ma sœur? Dit Asher en venant de capter l'histoire. Je t'avais dis...

Il se tait en voyant le regard meurtrier que lui lance son jefe, son regard descend sur moi. Il me détaille et soupire en enlevant sa veste, je fronce les sourcils et il me la donne en levant les yeux aux ciel.

- Mets ça. Dit-il fermement. Il nous reste plus de cinq heures.

Je l'enfile et une effluves de parfum me vient, c'est du genre à mettre du Sauvage de Dior? Je la referme avec mes bras et finis par poser ma tête sur les genoux de mon frère et allonge mes jambes sur la banquette et ferme les yeux.

FavelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant