26: Le jeux

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Alejandro

1 heure du matin la casa de Placia.

Le vent frais et un cigare entre mes lèvres j'observe la favela en pleine vie. La favela vie la nuit et le jour, j'ai pas connu une seule nuit calme ici. Tout est éclairé, il y a toujours des fêtes dans les rues, des gens qui rient et certains qui pleure la mort de quelqu'un.

"Mes jeux mes règles"

Elle a trop confiance en elle, ici elle n'est personne. Et si elle veut me détruire je la détruirai en premier. J'ai un coup d'avance sur elle et sur mon business.

En parlant business depuis que j'ai récupéré ma cargaison tout vas bien et je suis de nouveau numéro 1 et mon nom effraie les plus grands.

Tout ce passait bien jusqu'à ce qu'elle arrive hier. Avec ses larmes de merde et sa crise de panique, cette fille à un truc qui me veut que je la protège.

Protège de tout le monde mais pas de moi. Pour l'instant elle est sous protection mais pour combien de temps? Elle va pas rester ici éternellement ça serait trop dangereux pour moi. Et pour elle aussi.

- Luís je te l'ai déjà dis pleins de fois je veux pas coucher avec toi. Soupire bella qui est en dessous de mon balcon. Puis je suis persuadé que si ton jefe de merde l'apprend tu te fais défoncer.

Elle a raison. Si quelqu'un touche à un seul de ses cheveux il regrettera d'être venu au monde.

- Je suis toujours aussi triste de ne pas avoir vu votre baiser. Il rit à pleine voix. Alors comment s'était d'embrasser Alejandro Blanco?

Alors bella comment s'était?

- C'était... bon. Elle grogne. Putain sa me tue de dire ça mais j'ai bien aimé.

Un sourire s'empare de mes lèvres et je prends une longue bouffé de mon cigare et contracte mes abdos pour m'étirer.

- Mais si je devais le faire une nouvelle fois je fuirais, rajoute-elle, il m'a laissé et devient de plus en plus méprisant avec moi.

Qu'est-ce qu'elle dit?

- J'ai sûrement pas le droit de te dire ça mais Alejandro tiens à toi d'une manière spéciale, il prend une pause, il te fait confiance sinon tu ne l'aurais pas embrasser, il ne t'aurais pas laisser faire.

Je soupire et en un rien de temps mes yeux sont figés sur un point précis et je vois mí padre.

L'homme le plus courageux et fort que j'ai connu mais ont la plumé et depuis je suis comme je suis. Froid, en colére, avec un putain de problème avec la confiance.

Mí madre la femme la plus forte du monde, c'elle qui à tout subit sans rien dire. Sa mort, la trahison et le regret.

Sarah

- C'est pas une excuse la confiance Luís. Je ne suis pas son chien et sûrement pas une de ses putes.

- Tu es clairement pas une de ses putes et encore moins son chien, rit-il, dit toi que j'ai attendu trois ans avant de pouvoir lui faire des étreintes et toi en deux mois tu l'embrasse.

N'importe quoi, c'était rien.

Je sais que lui s'enfout de qui il embrasse ou non. Moi je suis juste une fille en plus, plan cul numéro 1 et 2 ont sûrement pas la confiance de ce mec.

- Bref... Je soupire. J'ai loupé quoi ici?

Il fait mine de réfléchir et me déballe tout ce qu'il s'est passé, après mon départ Alejandro et Asher ont achetés une nouvelle casa et ont repris le business d'Alejandro.

Que Félix leurs envoyaient souvent des nouvelles de moi et qu'ils ont retrouvés Pedro ce qui est un mensonge puisqu'il est dans mon salon... du moins sa tête. Je sais que c'est lui à cause de la tâche qu'il a sur son museau.

Un mensonge pour me faire du bien, pas un mensonge pour me punir comme aurait fait mon père.

- Je vais me coucher Luís. Je lui fais un faux sourire. Je suis claqué avec le décalage horaire et j'ai absolument besoin d'heure de sommeil.

Il hoche la tête accompagné d'un petit sourire faisant apparaître ses fossettes et bougeant ses taches de rousseurs.

- Bonne nuit princessa.

Je me lève de la petite chaise et rentre dans le salon en fermant la porte menant au jardin, l'ancienne casa me manque. Pedro dormait avec moi et maintenant je me retrouve dans une chambre assez similaire à l'ancienne sans mon chien.

Le lit paraît vide et froid, je sais que je ne vais pas réussir à dormir et je vais éviter de faire des cauchemars c'est donc pour cela que je m'assois sur le sol et ouvre le livre que j'avais pris dans la bibliothèque du salon. Et commence à le lire.

Honnêtement le livre est pas mal mais je préfère largement les histoires américaines que celle espagnole. Puis je n'accroche pas complètement au personnage.

- Encore...

Je fronce les sourcils, si j'avais pas entendu ce murmure j'aurais pensé halluciner. C'est la voix d'une femme j'en suis presque sûre, elle est aiguë et désagréable à entendre et si je dis pas de bêtise la voix vient de la chambre d'Alejandro. C'est-à-dire à côté de la mienne.

Bâtard

Énervé je balance mon livre contre le mur et les gémissement s'intensifie, mother fucker. Je jette une de mes chaussures et leurs cris de faire moins de bruit. L'idée qu'il couche avec quelqu'un me répugne, il est repugnant.

- Putain Alejandro moins de bruit tu me casses les couilles. Je hurle de colére. Emmène ta pute ailleurs.

Encore une fois les gémissement augmente d'un cran et je passe une main dans les cheveux agacée.

- Tu veux jouer. Je chuchote en me levant. Alors on va jouer et crois moi tu vas perdre.

FavelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant