Favela

33: Belle-maman

Alejandro

Quel chien. J'étais à ça de savoir où il se cachait, et putain de merde je suis comme une fiote au milieu de son piège.

- Alors comme ça c'est toi le mini Blanco. Sa voix me donne la gerbe. C'est toi qu'aime ma fille?

J'ai vraiment envie de lui sauter au coup et de le tuer mais si je m'énerve je mets Sarah en danger et ça il en est hors de question.

- Ta fille? Je souris sadiquement. C'est pas ta fille voyons, j'incline la tête amusé, et elle m'aime pas.

- La petite surprise à Los Angeles t'as plus? Ta niéce est au courant que son père est mort?

Je grince des dents et je vois Luís à côté de moi ne rien comprendre. Il comprend pas qui est ce type et il comprend pas qu'on vient de mettre un pied dans une grosse merde. Et que maintenant je pense ni à moi ni à Luís mais à Sarah, je suis pas avec elle et j'ai... pas envie qu'il lui arrive quelque chose. C'est la première fois que j'ai les mains moites, la première fois que je suis pas concentré à 100% sur mon homme. Je pense à elle.

Asher

Favela même moment..

- Sarah dépêche toi! Je peste contre ma sœur. Tu sais que abuela déteste qu'on soit en retard.

Elle me léve son pouce et Félix qui est à côté continue de lui parler. Il le fait pour m'énerver je le sais il fait ça depuis que je le connais.

- Tu as trente minutes d'avance. Rigole Mathilda. Tu es si pressé que ça?

Non mais ça fait deux mois que j'ai pas vu abuela et dieu sait à quel point elle me manque, elle et ses tapas.

- Détend toi ça va aller. Elle pose sa tête sur mon épaule et je la sens sourire contre moi. Puis ça va te faire du bien de la voir.

Ça oui.

Mí abuela était la seule personne de ma famille présente quand Sarah était à Los Angeles, elle était là pour moi, pour m'apprendre ce que ma mère n'a pas pu faire, ce que mon père m'a pas inculquer.

- Je sais mais c'est bizarre.

J'ai un sentiment qui me plaît pas, je me sens mal et j'ai l'impression que le monde va s'écrouler. Peut-être que c'est par rapport à Alejandro et sa mission plutôt louche, où que Mathilda soit rentrée avec un mec hier soir.

- C'était qui hier? Je demande en caressant sa cuisse dans un mouvement circulaire.

- Personne, juste un plan cul.

Juste?

- On a rien fait t'énerves pas, sa main se pose sur la mienne, maintenant péte un coup tu es chiant.

Luís

Dans une piéce à Madrid, même moment...

C'est quoi ce putain de bordel?! Pourquoi il y a le putain de père des García, et putain pourquoi il nous a pas tués? Il a un putain de sourire collé au visage et je promets que je vais le lui faire bouffer. Alejandro est toujours entrain de le dévisager mais intérieurement il pense à elle.

- Je vais vous laisser repartir, il ouvre la porte, et quand vous aurez compris le message je vais vous retrouver et le jeu pourra enfin commencer.

Quel jeu? Merde. Quel message. Putain. Pourquoi il nous tue pas? Fais chier. Qu'est-ce qu'il se passe ici?

???

Dans la favela il y a 1 mois...

Ce fils de pute de Blanco me cherche toujours, et j'avais pas pensé que ce merdeux à un putain de nom ici. Je pensais que le message de la réception était passé mais visiblement non. Il touche encore à mon business où cherche à me trouver je fume sa nouvelle copine.

- Asher c'est toi?

Non abuela c'est pas Marcus Junior, mais Marcus Senior. Et ma vielle tu vas y passer. Quand son corps rentre dans le petit couloir son visage se fige et elle paraît totalement inquiète.

Tu as bien raison.

- Belle-maman comment tu vas depuis tout ce temps. Je ris amusé. Ça fait quoi, 10 ans?

- Comment ose-tu après ce que tu as fais à mi hija? A tes propres enfants?

Quoi sérieusement? Elle est énervé maintenant, le couteau que j'avais dans la manche de mon manteau se jette sur son bras et quand son cris de douleur vient à mes oreilles je jubille.

- Tu as mal?

Elle va y passer comme sa fille. Et souffrir comme sa fille, ma fille va souffrir en la voyant mais je m'enfous. Son petit copain va y passer également si il continu à me chercher.

- Tu préfères quoi? Je sors ma mallette. Torture? Poison? Couteau? Flingue?

Son bras ensanglanté est maintenant par son autre bras, je rigole en voyant les traits de son visage. Ils sont tirés pas par la douleur mais par la tristesse, je vais être gentille avec toi belle-maman.

- Tu es qu'un petit con. Crache-t-elle. Tu as jamais su réussir quoique ce soit dans ta vie. Torture moi si tu veux mais tout se paye.

Elle veut des mouchoirs aussi? Non mais stop le petit moment heroïque. J'ai décidé ce sera les couteaux comme sa fille.

- Alors tu préfères que je te coupe l'oreille gauche ou l'oreille droite?

Sa bouche s'ouvre et je sens que je vais m'amuser les prochaines heures à venir. Je m'approche de son petit corps saisis sa tête par les cheveux et en un mouvement elle hurle de douleur, j'ai encore même pas commencé que c'est déjà le pieds.