76: Le dernier moment en famille

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Alejandro

La semaine vient de s'achever et demain c'est le grand jour. Heureusement pour Luís et moi tout s'est déroulé comme prévu. On a loué une petite villa pour être à l'aise et surtout ne pas se faire griller une nouvelle fois.

- Putain qui vient nous faire chier à cette heure ? Peste Luís. Je te promets que si c'est encore les gosses je vais leur faire manger les restes dans le frigo.

- Va ouvrir tu veux.

Ce soir je suis pas d'humeur à parler, j'ai cogité énormément ces derniers jours sans elle. Demain c'est la dernière fois que je vais la voire et je n'arrive pas à calmer mon cœur qui se crispe quand j'y pense.

J'ai vraiment pas envie de la perdre putain de merde !

- Ça pue l'homme ici c'est infernale.

Emilia ? Je tourne brusquement la tête et souris comme un débile en voyant ma blonde entrain de détailler la maison dans laquelle je vis depuis une semaine.

Il y a tout le monde. Asher et Mathilda commende déjà à embêter Luís et je me retiens de me jeter sur Sarah qui me regarde enfin, parfois j'ai l'impression de mourir quand elle ne me regarde pas.

Maintenant je vis.

- Bella. Je souris malicieusement.

- Comment tu vas ? Demande-t-elle les joues rouges. Je veux dire depuis la semaine dernière.

- Très bien.

La dernière fois que je l'ai appelé c'était il y a sept jours, on était au téléphone et j'ai pris mon pieds. J'avais pas pris du plaisir à me branler depuis un sacré temps et il a suffit que je l'étende gémir et l'imaginer devant moi pour que ce soit la branlette de l'année.

J'ai pas le temps de me lever pour aller embrasser ma copine car un débile saute sur moi. Putain Félix je vais le tuer.

- Tu m'as manqué Alej.

- Arrête ton cirque tu veux ?

Je le pousse énervé et il s'écrase au sol en marmonnant des choses incompréhensible. Il est atteint c'est pas possible. Je plains son gosse. Avant même que je marche vers Sarah elle est déjà dans mes bras la tête nichée dans mon coup, son odeur m'avait manqué, sa peau, ses yeux, sa voix, tout en elle m'avait manqué.

- Bon ça fait quelques semaines que vous vous êtes pas vue pas un siècle. Râle Luís. Tu peux me la laisser ?

Je grogne mais ne dit rien de plus, Luís et Sarah c'est des frères et sœurs, ils seront toujours là l'un pour l'autre et j'aime voir mon pote comme ça après tout ce qu'il a vécu. Mais j'aime moins voir la femme que j'aime dans les bras d'un autre.

- Je peux avoir mon câlin maintenant ?

Il est pas possible. Je pose mon attention sur Felix qui m'ouvre en grand les bras et je secoue la tête exaspéré, derrière lui Nina me dévisage. Et rien que pour ça j'enlace le blond. Sa femme me fait peur, les femmes enceinte en général me font peur. Ma mère était super effrayante quand elle était enceinte.

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