Favela

68: Ne jamais juger un livre par sa couverture

Luís

Il est tard et j'arrive pas à dormir, depuis le début de la nuit je me demande si c'est une bonne idée de lire ce putain de pêcher. Les plus gros cauchemars de chacun de mes amis, Alejandro : le décès de son père, Asher et Sarah: leur père, Félix: sa mère, Mathilda: la morgue, Nina: elle-même et moi: un fils de pute.

Ma pote s'ouvre et Alejandro rentre, je ferme les yeux pas prêts pour son interrogatoire pour savoir si on a trouvé quelque chose chez Carino. Les bruits de ses pas s'avancent puis s'éloignent et quand la porte se ferme j'ouvre les yeux, merde, merde, merde, putain quel con de laisser un carnet sur sa table de chevet. Il l'a prit. Il va tout savoir. Sa sœur, Nina, il va exploser. Il sait pour nous mais pas pour elles. Pas pour sa sœur ni pour sa meilleure amie.

Alejandro

Je ferme discrètement la porte de Luís pour pas me réveiller, en ce moment le sommeil est dur pour tout le monde surtout pour lui, j'espère que ce carnet va m'aider à comprendre pourquoi le meilleur ami de mon père nous aurait trahi. Il y a encore une partie de moi qui espère que tout ça soit une grosse erreur.

Une fois dans ma chambre je m'installe à côté de Sarah qui dort paisiblement et ouvre ce carnet de merde. Je fronce les sourcils quand je vois le prénom de Sarah en première page, une bouffée de stresse se loge dans ma gorge et je soupire un grand coup pour commencer ma lecture.

« Sarah, fille de Carlos et non de Marcus, sœur de Asher. Sa mère va prendre pour cette tromperie, Marcus est le plus gros des salauds. Il bat ses enfants pour les protéger de moi, la clé ses sa fille et la mère est la réponse à toute question. Mais ce salaud l'a tuer en prenant avec lui la réponse et en utilisant la clé pour qu'elle oublie. Un de mes hommes a essayé de tuer Sarah mais ça a échoué et j'ai pas découvert qu'elle est la combinaison du code. »

Qu'est-ce qu'il raconte ce con. Marcus battait ses enfants pour les protéger de Carino ça a aucun putain de sens, putain si Sarah faisait des crise d'angoisse sur crises d'angoisse c'est à cause de lui ? Et putain elle a faillit mourir, c'est quoi ce bordel de merde. Sur toute la terre il a choisi mon meilleur ami et la femme dont je suis amoureux. Je vais le tuer de mes propres mains, lui fait regretter d'être né je vais tellement le faire souffrir qu'il va lui-même se tuer.

« Asher, fils de Carlos et non de Marcus. Lui il était juste de l'amusement, après le départ de son père j'ai engagé un homme pour le frapper. Il n'avait plus aucune notion du temps et de la vie. Mais Blanco l'a trouvé et j'ai pas pu m'amuser plus longtemps avec lui. Mais je peux encore en utilisant Mathilda, la femme de sa vie. »

C'est une caméra cachée. S'il vous plaît, ce putain de mec c'est celui qui a engagé le pire démon de Asher, pire que son père. Il avait aucun répit, il était dans le noir, sans nourriture comme ça pendant deux semaines avant que mon père le trouve.

« Luís, fils des Argentino un petit couple amoureux de leurs fils et de leur famille. J'ai payé un tueur à gage pour qu'il tue le père quand il était au volant causant un accident, la mère est morte et Luís a survécu. J'ai payé le double pour que le même homme viole le petit plusieurs fois, et Carlos a fait son job il a présenté Luís à Blanco. »

Une sensation de dégoût me prends et j'ai vraiment envie de vomir. Ce mec est une enflure, la plus grosse enflure du monde. Mes mains tremblent tellement que je suis enragé, il a pas fait ça. Pourquoi putain ? Pourquoi nous ?

« Félix, enfant du meilleur ami de Blanco et d'une toxico, la mère était sobre que quand son mari était à la maison c'est à dire jamais, j'ai rien eu besoin de faire pour qu'il soit battue par sa mère. Malheureusement son père s'en ai rendu compte et il c'est lié d'amitié avec Alejandro Blanco. Un échec. »

Un échec ? Félix un échec ? Mais quel bâtard sans race. Félix est de loin le plus courageux mec que je connaisse, il se faisait battre par sa mère et le jour même après avoir la mâchoire cassé il s'est battue pour moi. Félix est loin d'être un échec.

« Mathilda, fille Blanco, après le décès de la mère des García son corps ou plutôt sa carcasse a été déposée dans la morgue des Blanco. Je les enfermés dedans quand elle avait onze ans, elle a vue sa tête démembrée, ses doigts coupée, ses jambes en morceaux. Et j'ai fais en sorte qu'elle voit Carlos pour qu'elle sache que c'était trop tard pour sauver sa meilleure amie. »

Mon cœur se brise en milles morceaux et une larme coule sur ma joue. Ma sœur, ma chair, mon sang. Comment il a pu lui faire ça, elle avait onze ans putain ! Je comprends pourquoi elle ne mangeait plus rien, pourquoi elle s'est éloignée de moi. Je vais le détruire putain, il fallait pas l'a touché. Il ne fallait pas, putain.

« Nina, son père est inconnu mais sa mère était une suicidaire. Elle a tue sa mère par ses mots, un de mes hommes l'a forcé de dire à sa mère « tu es qu'une conne, j'aimerais te voire morte » voilà comment est morte sa mère. Elle rentrait de l'école et a vu sa mère pendu avec un mot à côté d'elle « je l'ai fais pour toi princesse je t'aime ». Pendant très longtemps elle ne parlait plus, mais elle a rencontré Félix. J'aime beaucoup cette histoire. »

Il est malade. C'est un gros malade. Pas Nina, putain cette fille est la fille la plus douce que je connaisse, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Comment il a pu faire ça, quelle malade a autant d'idées comme ça ?

« Alejandro. Fils Blanco. Son père est mort devant ses yeux, j'ai organisé ce coup de théâtre. Son traite un de mes hommes, j'aurais pu le sauver lui et son meilleur ami mais je les ai laissé mourir petit à petit dans une douleur lente et douloureuse. Je pensais l'avoir totalement détruit mais sa force est une fille, je vais l'a tuer quand je sentirais qu'il va mieux. Comme ça je récupérerai son gang et cette énigme. »

- Alejandro. Une voix douce. Pourquoi tu pleures ? Demande-t-elle affolé. Alejandro ?

Ma gorge me brûle et ses fines mains enlève le carnet de mes mains et ses bras s'enroulent sur mon corps. Mon cœur ne va pas mieux. J'ai mal. Atrocement mal, une douleur irréparable même avec une Sarah dans ma vie.

- Je t'aime. Dis-je la voix tremblante. Je veux que tu saches que je t'aime si fort que j'en suis malade.

Elle ne répond pas mais lève ses yeux vers les miens, ils brillent et je vois sa réponse. Elle m'aime aussi mais elle voudras rien dire, un choix que je respecte maintenant.

- Je t'aime tellement hermosa si tu savais à quel point je t'aime.

Elle sourit et niche sa tête dans le creux de mon coup.

- You are the man of my life, i will never forget you, i will never stop loving you. Murmure-t-elle contre ma peaux. You are my soul mate.

Je me fige et assimile ses mots, elle doit sûrement croire que je ne comprends pas l'anglais mais j'ai passé deux ans à L.A. Je la serre un peu plus dans mes bras et la douleur qui me semblait irréparable me fait moins mal. Je me sens mieux. Mon cœur est allégé, je peux mourir tranquille. Elle a dit ce qu'une partie de moi a toujours voulu entendre, elle m'aime, quelqu'un m'aime. Elle m'aime vraiment. Je l'aime aussi. Je suis amoureux. Une putain de bonne maladie.