66: Loto

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- Alejandro ! Je m'exclame agacé. Tu peux arrêter de faire l'enfant deux minutes et être sérieux.

Il me regarde en riant et hausse les sourcils en me provoquant. Depuis deux heures j'essaye de récupérer mon cardio et de reprendre mes réflexes. Mais avec lui c'est peine perdue, il fait que rire et... putain il est craquant.

- Désolé Sarah mais on en a encore pour deux heures. Il sourit amusé et met sa garde. Promis j'arrête.

Il ment et je souris, ça faisait longtemps qu'on avait pas rit comme ça, il y a deux semaines tout a éclaté et les garçons étaient presque pas à la maison. Et ça me fait du bien de le voir comme ça, je m'avance vers lui pose mes mains sur ses joues et l'embrasse. Il répond immédiatement et ses gants de boxe se posent sur mes hanches.

- Maintenant on peut travailler ? Je murmure contre ses lèvres. Il faut que je sois en forme.

Ses yeux brillent d'une lueur malice et son sourire de petit con prend contrôle de son visage.

- On peut travailler le corps à corps et je suis persuadé que tu retrouveras une forme olympique.

Je lève les yeux au ciel et lui lance un mauvais regard qui comprend rapidement car il lève ses bras en signe d'innocence. Voilà qui est mieux, il ne quitte pas son air amusé et distrait mais je peux enfin travailler correctement.

Avec mon coma j'ai perdue principalement mon cardio et ma force mais depuis mon réveil je travaille trois à quatre heures par jours et je commence à ravoir mes capacités sportif.

Aujourd'hui Alejandro s'est dévoué pour être mon partenaire ce qui est carrément plaisant, il a pas dormis avec moi ces dernières semaines ni même parler.

Je peux le comprendre, vivre ce qu'il vit c'est pas facile. Revivre les moments les plus dure de sa vie c'est comme vivre dans un cauchemar ou tu sais que tu vas te réveiller mais pas quand. C'est ça son problème, il croit ne pouvoir jamais se réveiller mais il est déjà réveillé sinon il ne se battrait pas pour rester en vie.

- Tu es trop sexy quand tu es concentré. Lâche-t-il pendant que je travaille mes crochets. Je regrette de pas être resté l'autre soir.

Ma poiles se lèvent instantanément quand sa voix suave et rauque résonne dans ma tête. Tu ne devais pas te venger ? Exactement. Je ne réponds pas et essaye de cacher ma gêne, pourquoi être gêné alors qu'il y a deux semaines il avait sa tête entre les jambes.

- On va sur le ring.

Je vais calmer ses envies de jouer avec moi comme ça, pas en le frappant non. En jouant au même jeux que lui, l'excitation va lui tomber dessus mais il sera vite pris par la frustration.

Alejandro

Qu'est-ce qu'elle peut être chiante quand elle le veut. Elle monte sur le ring et je ne perds pas une miette de son côté sur d'elle, belle, et forte. J'aurais tellement aimé la voir quand j'avais dix ans et que j'étais fou d'elle, je l'avais déjà remarqué et le destin nous a réunis. Putain je l'aime ma nana.

- Tu reste plantée là où tu viens ? Me provoque-t-elle. Laisse moi deviner tu as peur ?

Je ris et passe au dessus des cordes du ring elle me fixe tout aussi amusé que moi. Putain je pourrais mourir pour ses yeux. Elle lève sa garde et je fais de même, même si elle a été dans le coma je me méfie d'elle. Les hommes dans notre milieu pense que les femmes sont plus faible que nous mais c'est faux. Elles sont plus malignes, rapides et envoûtante.

- Je peux continuer ça toute la journée. J'esquive encore un de ses coups. Le coma ne te réussit pas bella.

Elle lève les yeux au ciel et elle réussit à me touche les côtes, ses appuis sont stables et je suis trop hypnotisé par son corps que je ne la vois pas venir dans ma garde, elle me fait un triangle avec son pied et quand mon dos touche le sol et qu'elle est en califourchon sur moi je sais déjà que c'est mort. Je suis à terre pour elle et je me relèverais jamais.

- Tu disais ? Elle enlève ses gants et je fixe ses lèvres. Tu es confortable Alejandro.

Quand elle prononce mon prénom je bande. Enfaite je bander déjà depuis un moment mais elle sur moi, enfin sur ma bite c'est comme gagner au loto.

- Quelqu'un pourrait rentrer à tout moment tu le sais ça ? Ma voix est rauque et mon corps chaud comme de la braise. Que si tu commences je pourrais pas m'arrêter. Tu le sais ça ?

Elle hoche la tête et je grogne quand elle commence à venir et aller sur mon érection, mon désir pour elle est déjà au max en temps normal mais là je pense que je vais exploser. Putain elle m'excite tellement.

- Je te veux.

Je la supplie, je suis faible mais si c'est avec elle c'est pas grave. Je suis fou d'elle, et putain quand elle enlève son maillot mon érection triple de volume. Elle porte pas de soutif et je vois sa poitrine nue juste sous mes yeux, elle est parfaite son corps est parfait. Elle pointe aussi et je donne peu cher d'elle en ce moment précis.

- Pas aujourd'hui Alejandro. Elle chuchote en basculant sur mon bassin. Œil pour oeil dent pour dent.

Quoi ? Mon corps perd toute son excitation quand elle se lève et que je la vois remettre son maillot. Putain mais c'est une caméra cachée ? Je me redresse et elle est déjà devant la porte de sortie.

- On est ex aequo mon amour. Elle se fout de moi. Je te l'avais déjà dis au paravant non ? On ne joue pas avec moi.

La porte de claque et ma bite redescend directement. Je soupire à moitié amusé et à moitié désespéré, elle a raison, je suis tombé amoureux d'elle avant elle et je sais que la prochaine fois qu'on se retrouvera dans cette situation je ne pourrais pas jouer avec elle.

Déjà que la fois dernière j'ai dû me branler deux fois pour effacer l'idée de la rejoindre dans la nuit. Je suis fou d'elle et que ça en est maladif, c'est nouveau ce sentiment pour moi. D'aimer désespérément quelqu'un au point de vouloir tout le temps être avec elle, de la sentir contre moi la nuit, de la voir rire. Son rire putain. C'est mon nouveau son préféré. C'est devenu ma préférée.

FavelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant