Alejandro
Un mois plus tard...
Je ris cyniquement et regarde Asher qui est aussi énervé que moi. Je vais me faire ce fils de pute et me barrer d'ici.
- Tu préfères une mort rapide et douloureuse ou une mort lente et paisible? Je lui demande en jouant avec mon couteau. Je suis d'humeur généreuse je te laisse le choix.
El hombre pleure et me supplie de rien lui faire, ce que je ne supporte pas. Il m'a dit tout ce que je voulais savoir mais depuis un mois je suis enragé.
- Je ne suis plus d'humeur généreuse. Je plante mon couteau dans son pectoraux gauche. J'ai choisi à ta place rapide mais douloureuse.
Il cris de douleur et je souris, je sors le couteau qui est maintenant coloré de rouge de son corps pour le replanter dans son cœur.
Son maillot est imbibé de son sang et celui de sa femme que j'ai tué devant lui, c'est sur que maintenant il a le cœur brisé.
- Alejandro on se tire. Dit Asher aussi énervé que moi. Félix est arrivé à l'aéroport.
Félix, elle.
Il n'y a pas de elle.
Elle n'est pas là.
Elle ne vient pas.
Je ne l'ai pas vue depuis un mois est la dernière fois que je l'ai vue elle a risqué sa vie pour la notre.
Elle me trouve enfin et je vois dans son regard qu'elle ne va pas partir. Elle est déterminée et la seule chose que je sais c'est que si elle reste ici elle va se faire flinguer.
- Elle fout quoi. Gémis mon frère à côté de moi. Putain dégage de là hermana.
Elle a courue jusqu'à nous, et maintenant je vois le stresse sur son visage et j'aurais aimé qu'elle s'en aille parce que maintenant je me soucis plus de ma vie mais de la sienne.
- Félix, met la dans un putain de van qu'elle bouge son cul de là. Je grogne de colère et de douleur. Sarah bouge de là. Je répète durement. J'ai pas envie d'avoir la mort d'une tonta sur ma putain de conscience.
Mes paroles lui font mal et c'est ce que je veux mais au lieu de ça elle s'agenouille à mes côtés et fait compression sur mon ventre.
Une larme coule le long de sa joue et je dois la faire partir d'ici avant qu'il arrive.
- Je vais pas te laisser là. Elle regarde que mes yeux. Je vais pas vous laisse là, elle relève la tête ce qui me déplaît, il est où Luís?
Il est entrain de t'attendre dans le van.
- Monte dans le van. Je saisis sa main. Je te promets qu'on va s'en sortir.
Elle ne me regarde toujours pas donc je prends son visage dans ma main, sa joue est douce est humide.
Ma respiration s'accélère et plus son visage se rapproche du mien moins je pense aux répercussions que mon geste va avoir sur moi, sur elle, sur mon business, sur rien.
Son souffle s'abat sur mon menton et mon cœur bat trop vite, nos lèvres s'effleurent et je ne pense plus à rien.
Cette fille me laisse pas indifférent et je déteste ça, je la déteste mais j'ai besoin de la sentir. De sentir ses lèvres sur moi, de la goûter et de la marquer.
- Si je pose mes lèvres sur les tiennent je pourrais plus faire marche arrière. Lui dis-je en chuchotant. On pourra plus faire marche arrière hermosa.
Elle écrase enfin ses lèvres sur les miennes et la sensation que je ressens est semblable à une bouffé d'oxygène. Ses mains saisissent mes joues et malgré la douleur je ressens autre chose.
Sa bouche est douce et insatiable, le temps s'est arrêté autour de nous. Je n'entends plus rien je n'entends que sa respiration saccadé.
Mes yeux sont fermés et quand je les ouvre et que ses lèvres ne sont plus sur les miennes je reprends mes esprits.
- Pars.
Elle hésite puis se léve et Félix lui prend la main en faisant attention à ses arrières.
Elle va retrouver sa vie et je vais retrouver la mienne. J'ai mentis mais j'ai mentis pour son bien.
Quand l'aéroport est devant moi je sors de mes pensées et tente de ne plus penser à elle.
Je ne la verrai plus et tant mieux je l'ai embrassé pour qu'elle parte et c'est ce qu'elle a fait.
Notre jet est posé à l'arrêt à l'écart des autres avions, à l'écart des autres. Il y a énormément de monde pour un jour de semaine dans une favela comme la notre.
- C'est quoi ce bordel? S'étonne Luís.
Je tourne la tête vers lui et comprends pas pourquoi il paraît choqué puis je me mets à fixer ce qu'il ne lâche pas des yeux et ma mâchoire se contracte.
- Qu'est-ce qu'elle fout là? S'exclame Luís mi content, mi étonné. Vous avez remis le couvercle?
Je lui donne une tape à la tête assez forte pour qu'il comprenne que c'est littéralement pas le moment de me faire chier. Car en ce moment même je suis encore plus enragé qu'avant.
J'espère que Félix à une putain de bonne raison à sa présence sinon je vais lui passer un savon et je suis pas sur qu'il pourra s'en remettre.
- Peut-être qu'on aura le droit à un baisé passionné. Pouffe Luís. Je suis encore dégoûté d'avoir loupé celui de la réception.
Asher lui met un claque beaucoup plus forte que la mienne et Luís se tient la tête et nous dévisage.
- C'est bon j'essayai juste d'être drôle.
- N'essaie plus d'être drôle. Grogne Asher. Tu me pète les couilles.
Asher n'a pas aimé le fait qu'on s'embrasse ce que je comprends car si il embrasse ma sœur devant moi je lui ferai bouffer sa propre langue et le fait dormir au cachot de la nouvelle casa.
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Favela
Roman pour AdolescentsAlejandro Blanco est à la tête d'un des plus grands cartel espagnol. Il est puissant, colérique et surtout affreusement attirant. Sarah García elle avait fuit la favela à l'âge de ses dix ans pour vivre à Los Angeles, loin de tout ce bain de sang e...