51: Le début d'une fin

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Alejandro

Quel bâtard.

Même se cacher il n'y arrive pas. Il était dans sa petite maison de merde et quand il est sorti et qu'il m'a vu il savait.

- S'il te plaît j'ai des enfants. Pleure-t-il. Prend tout ce que tu veux mais laisse moi en vie pour mes filles.

Je souris et relève mes manches de chemises, depuis une heure il me supplie de le laisser repartir de chez-lui, de le laisser quitter la cave de ma villa.

- Je m'en bat les couilles, la fille que tu as failli tuer ce soir est la fille qu'il ne faut pas toucher.

Il pleure de nouveau et je souris, on va passer aux choses sérieuses. L'avoir vu me supplier de pas le tuer était incroyable mais maintenant on va passer à la chose à laquelle je pense depuis que j'ai vu Sarah.

- J'ai deux filles s'il te plaît. Il se met à genoux avec les mains vers moi. Elles ont seulement deux ans.

Je ne montre rien mais au plus profond de moi je ressens de la peine pour lui mais cette peine est remplacé par de la colère.

- La fille sur qui tu as tiré n'est pas encore sauvé, j'ouvre ma valise, si à cause de toi je peux plus regarder ses iris je la vengerai.

Il sait que c'est la fin pour lui. Il ferme les yeux pousse un long soupire et se léve, ses pas vers la chaise se font lourd et lent.

- La seule chose que je te demande c'est de leur dire que je les aimaient et que je suis désolé.

Je ne réponds pas et sors un long couteau.

- T'entendre parler me donne la gerbe.

Il dégultis et je le vois dans ses yeux qu'il est effrayé et je vois du regret. Tu aurais jamais dû te frotter à moi et à elle.

Quand j'avance vers lui serein et confiant il ferme la bouche et je jubille, ma main droite saisi sa mâchoire et contre ma paume je sens sa respiration se saccadé.

L'odeur de cette pièce ne sent pas que le sang sec ni la sueur d'un dernier souffle il sent la terreur et la peur.

Lui il est terrifié et je ne ressens aucune émotion face à ça exactement comme il y a 9 ans la seule chose que j'ai en tête et de venger mí hermosa. Peut-être que je ne me sentirais pas mieux, peut-être mais je m'en fiche.

- Alejandro! La voix de Lila résonne dans le couloir et je soupire enragé. Elle est dans un état stable!

Je sens des milliers de choses, je relâche ma prise et sors de la salle. Les yeux verts de Lila me scrute, la salle, moi et, la salle. Je glisse mon couteau dans la poche de mon jean et lui emboîte le pas pour monter sur les marches.

Stable.

Elle est dans un état stable. Putain je suis rassuré. Carino tu peux être sûre mourir dans de l'or, mes lèvres se sont étiré automatiquement.

Quand j'ouvre la porte séparant le monde des morts et le monde des vivants je me rends compte que le soleil est déjà levé et que j'ai passé plus d'une heure à le torturer mentalement. Luís est allongé sur le canapé la tête posée sur les cuisses d'Emilia qui elle aussi dort.

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