- Les autres t'attendent dans la salle, je te rejoins après.
Mon frère acquiesce de la tête et pars en me souriant, moi je reste dans l'entrée totalement stoïque.
Ses boucles noirs sont ramenés en arrière et ses yeux me dévisagent. Si il était pas aussi... effrayant il serait beau.
- Tu me suis ou tu restes là toute la soirée à me matter?
Déjà je te matte pas. Matter quoi même?
- Je peux rester là.
Il soupire et serre les poings.
- Ne joue pas avec moi bella.
Mon instinct me dis de ne pas le contrarier plus de ce qu'il ne l'ai déjà et je décide d'écouter mon instinct pour une fois et me taire. Honnêtement je suis déjà beaucoup trop fatiguée pour supporter une autre scène.
Puis ce bella sonne plus comme un présage que un surnom affectif.
Je le suis dans les couloirs en me rendant compte qu'il y a énormément de fenêtres, c'est loin de ce que j'imaginais c'est pas salle et miteu au contraire c'est... conviviale. Étrangement conviviale.
Il me tourne le dos et ouvre une porte et me laisse dans le couloir, j'imagine que c'est ma chambre.
Pedro me suis et je découvre une chambre totalement normale, un lit deux places et une porte qui mène à un balcon, et une autre porte qui mène à la salle de bain.
Mon chien saute sur le lit et s'endort, je me lave et fait de même. Il doit être tard.
Je tourne en rond dans mon lit, je pense toujours à ce que j'ai vu dans mon salon. Ça me ronge, leurs corps ensanglanté, leurs yeux vides.
Je lève ma couette enfile un maillot et un short et sors de ma chambre en laissant Pedro la ou il est.
Je vais vers la lumière qui éclaire une piéce et découvre une grand table avec plein de gens et surtout je vois mon frère, il croise mon regard se lève de sa chaise et marche vers moi.
- Sers toi si tu as faim.
Je secoue la tête pour lui dire que je n'ai pas faim.
- Je veux retourner chez-moi.
- Pas maintenant c'est trop tôt hermana.
Je masse mes tempes et regarde le plafond.
- Ils avaient de la famille?
Il voit très bien où je veux en venir.
- S'il te plaît j'ai besoin de savoir, ma voix tremble, ils ont le droit de savoir. J'aurais aimé savoir moi.
Si mon frère mourrait je voudrais le savoir.
- Oui ils avaient de la famille.
Mon cœur se serre encore plus. Je pense à leurs enfants qui grandiront sans père, sans figure masculine. C'est horrible.
- Alejandro va les prévenir demain, je vais demander si tu peux aller avec lui.
- Non. Je voulais juste savoir.
Je ne veux pas être seule avec lui, il est effrayant.
- Mange un bout.
- Si je mange je vomis, je ris doucementn, donc je vais éviter.
Il dépose ses lèvres sur mon front et retourne à sa place. Félix se dirige vers moi avec de l'eau.
- Prend ça.
Je refuse.
- Allez princesa.
- J'ai ni soif ni faim.
Je lui fais un signe de la main et retourne dans ma chambre, j'ouvre la porte pour accéder au balcon et respire une bouffée d'air frais. Je lève la tête vers le ciel et découvre pleins d'étoiles décorer le ciel noir.
- Tu vas attraper froid.
Je sursaute et tourne ma tête vers ma porte d'entrée. Il se tient droit, il s'est lavé car il a plus aucune trace de sang sur lui et ses cheveux sont humide.
- Demain tu viens avec moi.
- Non merci.
- C'est pas une proposition.
Il s'assoit sur le petit canapé extérieur.
- Il y a tu abuela dans le quartier où je vais, donc tu viens avec moi.
- Pourquoi moi? Je demande perdue. Pourquoi il a fallu que toute cette merde le tombe dessus.
- Asher.
Il y a pas que Asher dans tout ça.
- Vous faisiez quoi à Los Angeles.
- Tu es trop curieuse. Il me regarde enfin. Être curieux ici c'est pas bon.
Il se lève et me balance une bouteille d'eau.
- Manque moi encore une fois de respect une fois et je te fais bouffer le sol.
Puis il part. J'hallucine ce mec pète vraiment plus haut que son cul, j'ouvre ma porte de chambre mais il est déjà plus là.
- Connard. Chuchotais-je.
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Favela
Genç KurguAlejandro Blanco est à la tête d'un des plus grands cartel espagnol. Il est puissant, colérique et surtout affreusement attirant. Sarah García elle avait fuit la favela à l'âge de ses dix ans pour vivre à Los Angeles, loin de tout ce bain de sang e...