49: Une balle empoisonné

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Cassie

J'aime pas quand Sarah part trop longtemps le soir sans me dire où elle va. Je m'inquiète pour elle, je lui ai jamais dit mais elle sait que je la considère comme ma deuxième mère. J'ai dix-huit ans et je sais pas vraiment ce que serait ma vie sans ce cartel.

- Arrête de t'inquiéter.

Je pose mes yeux sur Luís qui est sur son téléphone, je l'avais pas remarquer tellement que j'étais plongée dans mes pensées.

- Ferme la.

Il sourit et je l'ignore. Mon téléphone sonne et je me jette dessus en espérant voir le prénom de Sarah. Je soupire en voyant que c'est Emma.

- Putain. Cris-t-elle. Le bar des jonquilles maintenant! Des bruits de balles fusent et je me léve immédiatement. Emilia a suivi Sarah et...

L'appel se coupe et une vague de panique m'envahit immédiatement. Sarah dans un bar? Je passe une main dans ma nuque et Lila arrive dans le même état que moi.

- Vous avez vu un mort? Rigole Luís. Vous faites flipper.

Lila est pas juste angoissé elle est troublé.

- C'est Sarah elle est touché une balle dans la poitrine.

Et là c'est une tempête. Je peux pas la perdre aussi. Pas comme ça. Pas maintenant.

Le brun qui rigolait ne rigole plus et des traits de son visage je peux voir à quel point il aime Sarah, il nous demande toute les informations possibles qu'on sait et nous ordonne de rester ici.

- C'est un ordre, ses yeux voient le noir, et si vous désobéissez il n'y aura pas que mí princessa qui aura une balle dans le corps.

Il nous puni pas non il nous protége. Lila est âgé de dix-huit ans aussi et il nous protège à sa façon. Il est maladroit dans ses mots comme Emilia.

Alejandro

- C'est Sarah. Commence Luís paniqué. Putain elle s'est prise une balle dans la poitrine.

Je me fige et ma respiration se bloque, il ne blague pas il est très sérieux. Au volant de ma voiture je mets le haut parleur et Luís mets trop de temps à me donner l'adresse du bar.

- Putain tu vas me dire où elle est! J'hurle énervé. Magne ton cul merde!

Il hésite puis quand le nom rentre dans mes oreilles je serre le volant et ma mâchoire se contracte. Putain de batard. Il vient de signer sa mort et la fin de ce traité en une soirée.

Je passe la deuxième et accélére jusqu'au bar. Pendant tout le trajet je peux pas calmer mon cœur qui bat tellement vite ni mon envie de la voir vivante. Une balle dans la poitrine. Une putain de balle.

Je sors de ma voiture rapidement et quand je rentre dans le bar il y a Luís et les jumelles à genoux à côté d'un corps. Son putain de corps. Sa moto n'était pas devant le bar et il y a plus personne devant et dedant.

- Carino est en route il faut juste qu'on attendent. M'informe le brun la voix enroué. Il est là dans quelques minutes.

FavelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant