Chapitre 102

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Et puis merde !

Je vais chercher ces mots bloqués au fond de ma gorge et ne réfléchis pas. Ils faut qu'ils sortent pour de bon là maintenant, sinon ils ne le feront jamais.

- " ... Je t'aime ! Voilà c'est bon je l'ai dit t'es contente ! ... Ti amo ! Te quiero !  ... Ich liebe dich ! ... Je peux pas te le dire d'en d'autres langues c'est les seules que je connais ! " 

En bientôt dix-neuf ans de ma vie je ne les avais jamais dit. C'est con comme certaine choses peuvent être si compliquées à avouer.

Je sens ma poitrine palpiter à mille à l'heure, et mon cerveau purement sous le choc de ce que je viens de faire, si bien que je ne me rends même pas compte du fait qu'elle a déjà saisie ma nuque et ma mâchoire de ses deux mains pour m'embrasser. C'est est intense, au point d'en perdre tout l'air de nos poumons. A nous en faire nous écarter un instant pour prendre de profondes inspirations, comme si on avait couru un marathon. 

Victoria se repenche rapidement, impatiente de retrouver mes lèvres, et moi encore plus. Ce baiser commence comme l'autre, sauf que cette fois, aucune de nous ne veut s'éloigner. On puise toutes les deux l'air des poumons de l'autre.

L'ambiance est différente des autres fois. Elle est passée de sensuelle et tendre à affamée et frénétique. Ses mains agrippent ma taille, attirant brusquement mon corps contre le sien, sa langue se frayant un passage à travers ma bouche. 

En une fraction de seconde, je me retrouve poussée contre le mur, son souffle embaumant ma gorge, tandis que sa main dominante, focalisée autour mon cou, s'assure que je reste bien là où je suis. Son autre trouve rapidement le décolleté de ma chemise, et commence à la déboutonner. En moins de dix secondes je la sens glisser puis tomber à mes pieds. Victoria s'approprie instantanément ma peau nouvellement exposée et délaisse mes lèvres pour ma gorge. Bordel... Quelques gémissement me surviennent, la faisant augmenter son étreinte dans mon dos.

Je sens sa main remonter trouver mon sein, tandis que ses lèvres parcourent mes clavicules. J'enfonçais inconsciemment mes ongles dans son épaule, où seul le tissu séparait leur contact. 

Sans même avoir besoin de séparer ses lèvres de ma peau, elle enlève elle aussi son haut, le laissant tomber à terre, dévoilant une partie de son body vert en dentelle, mettant parfaitement sa peau doré en avant. 


PDV Victoria


Je continue d'embrasser son cou, avant de revenir à ses lèvres, désespérée de lui en donner plus. Sa respiration s'accélère. Elle attrape mon poignet et fait glisser ma main le long de son ventre, avant que ses yeux ne viennent trouver les miens, et qu'elle me réembrasse. 


PDV Chloé


Elle n'a pas besoin d'autres encouragements et déboutonne mon pantalon avant d'y glisser volontiers sa main. Je frissonne instantanément à son toucher.

- " Ta main est froide ! "

- " Je suis sûre qu'on va trouver un moyen d'arranger ça... " dit-elle, une pointe de provocation dans la voix. Un gémissement s'échappe de mes lèvres alors que mes hanches cherchent à obtenir un contact. Elle fait correspondre leur mouvements avec ses doigts, appliquant une certaine pression. 

A Mafia's VictoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant