Chapitre 109

2.7K 128 16
                                    


Je dois l'admettre, convaincre mes parents de me laisser partir à l'université après les derniers évènements n'était pas de mince à faire, mais j'ai tout de même réussi. Et heureusement ! 

Ils ont tout de même posés des conditions telles que je les appelle tout les soirs et que j'installe une appli qui me permet de leur envoyer ma localisation en cas de danger. Je ne m'y suis pas opposée.

Nous sommes actuellement le dix septembre et ma rentrée n'est que le vingt-cinq alors j'ai encore du temps devant moi pour me préparer à la nouvelle vie qui m'attend.

Heureusement je ne suis pas seule dans mon appartement, j'ai un ami particulièrement poilu qui me tient compagnie. Pour l'instant, c'est lui et moi contre le reste du monde, en attendant des nouvelles de Victoria. Elle nous a d'ailleurs vraiment trouvé un bel appartement, assez spacieux sans pour autant être démesuré, neuf et entièrement équipé, pas trop éloigné de mon université. Un vrai petit nid douillet pour Paolo et moi.

D'ailleurs en parlant de Paolo, on dirait bien que c'est leur d'aller faire une promenade aux vues de comment il trépigne d'impatience devant la porte d'entrée. 

Je prends mes affaires et ferme la porte derrière moi.


Une bonne heure de balade passée, Paolo et moi revenons à mon bâtiment. 

Puis comme tous les jours depuis mon arrivée, j'ai pris l'habitude d'aller récupérer mon courrier.

Une enveloppe par ci, quelques publicités par là, puis quelque chose attire mon attention. Quelque chose au fond de ma boîte aux lettres, en relief.

Je le sors et découvre un coquelicot. Je n'ai pas besoin de vraiment réfléchir pour savoir de qui il vient.

Mais ce n'est pas tout, un bout de papier est aussi au fond, ou on dirait plutôt une page arrachée d'un livre. 

Page sur laquelle un passage a été souligné au stylo ;

" Si je devais t'embrasser pour ensuite aller en enfer, je le ferais. 

Comme ça je pourrais me vanter avec les diables d'avoir vu le paradis sans jamais y entrer. "

William Shakespeare.

A Mafia's VictoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant