Chapitre 106

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PDV Chloé


- " Je t'écoute. " J'ai plutôt envie de continuer à l'embrasser mais bon.

- " En fait... je crois que j'ai trouvé ma réponse... " dit-elle un sourire au coin des lèvres. " J'hésitais entre le fait de te vouloir dans mes bras, sur ma tête ou entre mes jambes. Et après réflexion, et les souvenirs de la veille, mon dilemme a disparu. "

- " Et je fais quoi de cette information ? "

- " Disons que c'est à ton tour de me montrer ce qui t'appartient... " elle me dit ça en me fixant tout en dégageant mes cheveux de mon visage et vient les placer derrière mes oreilles. Son regard passe de mes yeux au côté du lit. Elle vient placer sa main sur ma joue avant de la décaler juste en dessous de mon menton, me poussant à la regarder dans les yeux. Vu le regard qu'elle me porte, je ne peux qu'accepter. 

Je descends du lit, me mettant à genou sans que son regard ne quitte le mien un seul instant. Sa main non plus n'a pas bougé. Elle place ses jambes de chaque côté de mon corps, tandis que mes mains se posent sur sa taille. Elle se penche pour m'embrasser, augmentant progressivement la passion qu'elle y met. Je suis définitivement entièrement à elle. Mes lèvres trouvent son cou, encore marqué de la veille, même si le miens est largement pire. Je continue mon chemin jusqu'à sa poitrine comme si je découvrais son corps pour la première fois. 

Je profite de ce moment. De la douceur et du goût de sa peau, s'échauffant un peu plus chaque secondes, la sensation de sa poitrine qui bat furtivement contre mes lèvres. C'est absolument divin. 

Alors que je continue le long de son ventre, je la sens placer ses jambes sur mes épaules. Si jamais j'avais encore des doutes quant à ce qu'elle attendait de moi, ils ont sérieusement disparus. Je laisse échapper un sourire fasse à la situation. Je commence à embrasser l'intérieur de ses cuisses, prenant pleinement mon temps, sans me soucier de son impatience. J'y marque mon territoire. Je sens sa respiration s'accélérer, ce qui me donne encore plus envie de lui faire plaisir qu'avant. Je ne résiste pas plus et m'attaque à l'endroit où elle me voulait. Ses mains viennent  dégager mes cheveux de mon visage, et les tiennent. 

Je commence en douceur, voulant profiter autant qu'elle de chaque seconde. Puis, ses gémissements se font plus insistants, son corps entièrement détendu, et je deviens petit à petit addicte à cette situation. La prise qu'elle a sur mes cheveux se fait plus insistante. Je garde le rythme, et lorsque je la sens de plus en plus proche, je m'arrête, la voyant maintenant frustrée. Je retourne embrasser ses cuisses un instants, tandis qu'elle essaye de reprendre ses émotions. Puis j'y retourne, étant presque encore plus douce qu'avant, sa respiration étant plus profonde.

Quelques secondes de plus suffisent pour que sa main dans mes cheveux se fasse plus insistante, voire hésitante quant au fait de vouloir me garder ici encore un moment, ou de m'enlever. C'est finalement la première option qu'elle choisit, ce choix étant rapidement suivi de la contraction de ses cuisses contre ma tête, témoignant de l'éréthisme qu'elle ressentait. 

Lorsque la sensation fut à son apogée, comme la dernière fois, elle me relève de force pour pouvoir m'embrasser ; sa façon à elle de me remercier. 


...



Deux jours plus tard, alors que je suis dans la salle de bain pour me maquiller, Victoria me rejoint, un sourire au coin des lèvres.

- " Qu'est-ce qu'il y a ? " demandais-je.

- " Rien. Je t'observe c'est tout. Ça devrait être une raison suffisante pour que je sourisse. " dit-elle avant de placer ses mains sur ma taille. " J'ai appelé Paolo tout à l'heure. "

- " Celui à poil ou à lunettes ? " dis-je ironiquement, ce qui lui fait lever les yeux au ciel avant de rigoler légèrement.

- " Celui que je paye surtout. " répond-elle sur le même ton. " Bref, il m'a dit qu'il y avait une soirée en ville ce soir. Je me suis dit qu'on aurait pu aller s'y amuser un peu. Qu'est-ce que tu en dit ? "

- " Ça peut être bien. "

- " Du coup on y va ? "

- " Ça me va. " répondis-je avant qu'elle ne me place un bisou sur la joue.

A Mafia's VictoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant