A Mafia's Victoria

Chapitre 91

PDV Victoria

- " Tu sais que tu es sexy quand tu es jalouse. " me dit-elle avant de m'embrasser. " J'aime ça. " Elle recommence. Je la laisse faire. Je dois à mon tour avouer que c'est plutôt sexy quand elle essaie d'avoir le contrôle. J'ai bien dit 'essaie' seulement faut pas abuser.

- " Dans ce cas on ferait mieux de monter pour que tu puisses me prouver que je n'ai pas de raison d'être jalouse. "

Elle me sourit avant de prendre ma main dans la sienne et de m'entrainer dans les escaliers.

Une fois en haut, alors qu'elle marche devant moi, je ne peux pas retenir l'envie et ma main vient claquer ses fesses.

- " Vic ! " dit-elle, surprise, tout en essayant de ne pas faire trop de bruit par rapport à Milo et Angela qui dorment.

- " Quoi ? " répondis-je innocemment.

- " Ta main. Il me semble qu'elle a atterrit sur mes fesses. "

- " C'est peut-être bien le cas... C'était juste à ma portée, comment ne pas résister. " dis-je toujours sur le même ton. " Mes mains ont eu comme ... une envie d'explorer. "

- " Demande la prochaine fois. "

- " Ok... " dis-je en faisant la moue. Elle soupire avant de rouler des yeux.

- " Bon ok t'as pas besoin, mais c'est juste que ça m'as surp- " je ne lui laisse pas le temps de finir pour réitérer l'opération. Cette fois ci peut-être un peu plus fort ce qui lui arrache un gémissement qu'elle a tenté de retenir. Ça me fait sourire. " Vic ! " Je la tire contre moi avant de venir placer mes lèvres dans son cou, puis nous entrons dans la chambre. 

Je continuais d'attaquer son cou lorsqu'elle vient faire glisser ma main jusqu'à l'intérieur de ses cuisses.

- " Oh ! Je savais que je te faisais de l'effet mais à ce pont ! " lui dis-je, sourire aux lèvres.

- " Ta gueule. " Ok. Mea culpa. Je ne perds pas mon temps et lui enlève sa combi. Je m'amuse encore un peu avec son cou avant qu'elle ne se retourne pour m'enlever à mon tour ma robe. Je ne portais pas de soutien-gorge alors je la laisse lorgner sur ma poitrine un instant. J'allais l'embrasser lorsqu'elle se penche afin que ses lèvres viennent la trouver. Elle l'explore longuement avant de se mettre à genou et de relever ses yeux vers moi. Mon corps est fébrile à cette action. " Tu sais, tu n'as même pas besoin de le dire pour que je sache à quel point ça t'aurait mit la rage que j'aille en date avec lui... " Sa main trace de petits cercles sur ma hanche tandis qu'elle parle. " D'imaginer qu'on aurait pu finir dans une chambre d'hôtel. Qu'il m'aurait embrasser. Qu'il aurait pu m'avoir à genou comme toi maintenant. " Elle vient embrasser ma cuisse. J'ai comme une bouffée de chaleur là d'un coup. " Que quelqu'un d'autre que toi puisse avoir cette vue de moi, à leurs pieds. " Elle dit ça tout en enlevant mon bas sans lâcher mon regard. Bordel, le pire c'est qu'elle a raison. Mon besoin de contrôle me rattrape et ma main vient attraper ses cheveux, plus ou moins vivement, ce qui lui extrait un gémissement.

- " Crois-moi personne, je dis bien personne, à part moi ne te verra comme ça. Je peux te l'assurer. " Mon autre main vient relever son menton tandis que mon pouce trace sa lèvre inférieure. " Alors maintenant que ça c'est clair, tu comptes parler encore longtemps ? Ou est-ce que tu comptes confier à ses lèvres à une activité plus intéressante ? " 

En réponse elle vient mordre mon pouce en me souriant. Elle revient embrasser mes cuisses avant de se diriger plus au centre et de l'aborder comme il se doit. C'est décidé je devrais être jalouse plus souvent si elle a ce genre de réaction à chaque fois !

Elle reste douce tout le long, elle n'accélère rien, ce qui, soyons clair, rend l'action encore plus excitante. En ce moment, mon corps s'abandonne entièrement à elle, et les gémissements que je lui offre le lui font bien comprendre. J'essaie de me retenir le plus longtemps possible, histoire de faire durer ce moment encore et encore, mais là je suis au bord de l'implosion. Alors je me lâche totalement. 

Je la laisse pleinement nettoyer ce qu'elle a créé, avant de la remonter à moi pour l'embrasser.

Une fois mes esprits entièrement repris, je la fais reculer jusqu'au lit avant de nous faire tomber toute deux dessus. Je compte bien lui rendre le plaisir qu'elle m'a donné au centime près, voir même plus. Je l'embrasse puis passe de ses lèvres à sa poitrine tout en enlevant son soutien-gorge. Mon dieu qu'est-ce que j'aimerai redécouvrir son corps pour la première fois, même s'il me fait toujours autant d'effet. Je descends jusqu'à son ventre, puis ses hanches accompagnée par ses gémissements, et alors que je m'apprêtais à descendre encore plus, je relève ma tête, la laissant quelque peu frustrée face à cette action. Elle se redresse.

- " Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu t'arrêtes ? " me demande-t-elle, souciante.

- " Et bien, je me disais qu'on pouvait peut-être essayer quelque chose. " dis-je tout en laissant mes doigts se balader sur son ventre. " Seulement si tu es d'accord bien sûr ? "

- " C'est quoi ? "

Je me lève et me dirige vers ma valise. Je l'avais apporté au cas où, et bien finalement il servira peut-être à quelque chose. Je le sors et lorsqu'elle le voit elle se met à rougir.

- " Après si tu ne veux pas c'est pas grave. "

Je m'avance vers elle avec comme on présenterait un cobra, mais en même temps lorsqu'on montre un strap-on à quelqu'un, les 3/4 réagissent comme si ça allait les attaquer. Allez pas chercher pourquoi.

- " Du moment que c'est toi je te fais confiance. " j'avoue que de l'entendre dire ça me fait chaud au cœur. Et pas qu'au cœur d'ailleurs.

Je l'enfile avant de venir l'embrasser et de nous rallonger, puis de me mettre entre ses jambes.

- " Sûre ? "

- " Vic c'est bon vas-y ! "

- " Je vérifiais juste. " dis-je en souriant face à son impatience avant de l'embrasser. Je le fais rentrer, doucement, pour ne pas lui faire mal. Je lui laisse pleinement le temps de se détendre et de s'ajuster à sa présence. Lorsqu'elle est prête je commence à faire des vas et viens, d'abord lents, histoire de guetter ses réactions. Je croise son regard et elle hoche la tête pour me dire que ça va. Alors je continu, un peu plus vite, toujours accompagnée par ses gémissements. 

Puis, la sentant de plus en plus proche, je me retire et vient la terminer avec mes lèvres. 

Hors de question que ce soit un strap-on qui ait tout le mérite !

- " Putain de merde ! "

Je profite de ce que son corps veut bien m'offrir encore un instant, avant de remonter pour l'embrasser. Je m'allonge à côté d'elle, l'observant se remettre de ses émotions, et c'est un spectacle absolument merveilleux. 

Puis je regarde l'heure sur mon téléphone.

- " Il est 4h30, notre vol est à 6h. Je ne pense pas que je vais dormir, toi ? "

- " Moi non plus, je vais faire ma valise. "