A Mafia's Victoria

Chapitre 71

 PDV Victoria

Ce Ludovic a néanmoins de la chance, car Chloé sera certainement la dernière femme qu'il aura eut l'occasion de voir de sa vie je lui en fais la promesse ! 

Si je m'écoutais je mettrai la tête d'Ivan à prix ! Mais malgré le fait que ce soit le plus grand des cinglés que j'ai eu l'occasion de rencontrer, mon oncle le considère comme son fils, et je ne peux pas lui imposer cette peine de perdre un membre de sa famille. 

Je suis surprise qu'elle m'ait tout de suite laissé l'approcher et la prendre dans mes bras. Je m'attendais à ce qu'elle soit sur la défensive. Je ne m'en plaint pas, au contraire, ça me touche.

- " Tu veux prendre un bain ? "

- " Pourquoi pas. "

- " Il n'y a pas de baignoire dans notre salle de bain, on va allez dans celle d'en face. "

- " D'accord. "

Je l'aide à se relever, puis nous montons à l'étage et nous traversons le couloir, pour arriver dans la chambre d'ami.

- " C'est celle-ci. "

- " Merci. "

Elle se dirige dans la salle de bain tandis que je me poste derrière la porte. Au bout de quelques minutes, j'entends que la limousine est de retours. Je descends donc afin d'avoir une conversation avec mon oncle. 

- " Но что это за бардак ! " (Mais, c'est quoi ce bazar !) dit-il en voyant les éclats du vase par terre.

- "  Елена, если ты хочешь, чтобы на кухне были пирожные, которые мы с Хлоей испекли, я хотел бы поговорить с моим дядей наедине. " (Elena, si tu veux il y a des pâtisseries qu'on a faites avec Chloé dans la cuisine, j'aimerais parler seule à seule à mon oncle.)

- "Хорошо. Я люблю тебя, дорогая. " (D'accord. Je t'aime mon cœur.) dit-elle avant de placer un chaste baiser sur la joue de Sergio et de s'en aller.

- " Puoi spiegarmi ? Perché un vaso del 1° impero cinese è a pezzi per terra ?! " (Tu m'explique ? Pourquoi un vase du 1er Empire chinois est en morceau par terre ?!)

- " E tu perché Ivan ha offerto a un suo amico l'opportunità di toccare Cloe, vedere ancora di più se non avessi mantenuto la calma ! " (Et toi pourquoi Ivan a offert à un de ses ami l'opportunité de toucher Chloé, voir même plus si je n'avais pas gardé mon calme ! )

- " Aspetta cosa ?! E... Cloe sta bene ? " (Attend quoi ?! Et... Chloé va bien ?)

- " Sta facendo il bagno, sei molto fortunato che non le sia successo niente di più grave. " (Elle prend un bain, t'as bien de la chance qu'il ne lui soit rien arrivé de plus grave.)

- " Mi dispiace Vicky... " (Je suis désolé Vicky...)

- " Cosa ? Aver invitato Ivan ? Uno psicopatico instabile che è terribilmente arrabbiato con me perché non riesce più ad avere un'erezione ? " (De quoi ? D'avoir invité Ivan ? Un psychopathe instable qui m'en veut atrocement parce qu'il ne peut plus bander ?)

- " ... Esattamente... " (... Exactement...)

- " Ti avverto che se lo vedo domani sera... " (Je te préviens que si je le vois demain soir... ) il m'interrompt. 

- " Non ci sarà. Te lo prometto. " (Il n'y sera pas. Je te le promets.)

- " Bene. " (Bien.)

Je décide de remonter voir comment va Chloé. Je toque à la porte mais elle ne répond pas. Je retoque mais toujours rien, alors j'entrouvre la porte.

- " Chloé, ça va ? " 

- " Oui, désolé je ne t'avais pas écouté. J'étais perdue dans mes pensées. "

- " C'est pas grave. Je voulais juste m'assurer que tu allais bien. "

- " Tu peux entrer tu sais. "

- " T'es sûre ? " 

- " Sinon pourquoi je te le dirai. "

- " Ok... d'accord. "

Je rentre en faisant néanmoins attention de là où mes yeux se posent et viens m'assoir aux pieds de la baignoire. 

- " Ils sont rentrés ? " Elle se cale sur le côté en posant ses avant bras sur le rebord de la baignoire. J'essaie du mieux que je peux de garder mes yeux fixés sur le premier truc que je vois ; ... le lavabo... tandis qu'elle me parle. 

- " Oui, ils arrivent à l'instant. D'ailleurs, si tu ne veux pas venir à la soirée demain et que tu préfère rester à l'écart des autres un moment Sergio comprendra. "

- " Ça ira je t'assure. Mais merci... Tu leur a dit pour les pâtisseries ? "

- " Oui... " merde... mes yeux ont vrillés.

- " Ils les ont goûtés ? "

- " Je... je ne sais pas... " lavabo, fixe ... le lavabo... merde encore vrillés ! " je suis remontée avant... " Elle me posse encore quelques questions pendant deux bonnes minutes, avant de lâcher un petit rire nerveux.

- " Vic ? "

- " Oui... "

- " Tu sais que c'est insupportable n'est-ce pas ? "

- " De quoi tu parles ? " je suis cramée ou pas ?

- " Tu ne sais pas me mentir c'est dingue... " dit-elle en rigolant. " Regarde moi une bonne fois pour toute au lieu de te prendre la tête avec ce truc que tu t'efforces de fixer. " Bon... je suis cramée. Je baisse d'abord les yeux avant de les tourner dans sa direction. L'eau n'est pas très mousseuse alors j'arrive à distinguer des courbes... et ce que je vois est magnifique. " ... Remonte vers mes yeux quand même à un moment. " dit-elle toujours en rigolant.

- " A vrai dire j'appréciais plutôt bien la vue. "

- " Vraiment ? Je ne m'en serais jamais doutée ! "

- " ...Embrasse moi... " merde... je panique... ne me dites pas que c'était audible ... merde c'était audible ! " ...euh... désolé... j'ai pas réalisé que je parlais à voix haute... en plus ça ne se fait pas de te demander ça juste après ce qu'il s'est passé tout à l'heure mais... " Elle vient poser sa main sur ma joue, ce qui me fait taire immédiatement. Son regard effleure mes lèvres, et elle approche sa tête. Un contact, c'est tout ce qu'il me fallait, et c'est ce qu'il se créa. Cette sensation que j'aimais tant et qui me manquait désespéramment. L'embrasser me fait du bien. Je suis en colère, ... je veux l'embrasser. Je suis heureuse, ... je veux l'embrasser. Elle m'embrasse, ... j'en veux plus.

PDV Chloé 

Comme si j'allais refuser de l'embrasser, alors que j'en meurs d'envie depuis ce matin. A court de souffle et à contre cœur, je décolle mes lèvres des siennes.

- " Tu vois, t'avais pas besoin de paniquer comme ça pour me le demander. "

- " J'ai pas paniqué. "

- " On va faire comme si je te croyais. "

- " Bonne idée... Je pourrais aller chercher le repas et on se pose devant un film dans la chambre. "

- " Bonne idée... maintenant si tu veux bien me laisser m'habiller. "

- " C'est malheureusement le moment où je dois quitter la pièce. " dit-elle en faisant la moue de manière ironique.

- " Exactement. "

Ses yeux font un aller-retour bref entre les miens et mes lèvres avant qu'elle ne m'embrasse de nouveau. En dépits de ce qu'il s'est passé il y a une heure, ce moment est parfait. Nous finissons et par détacher nos lèvres et elle se redresse, non sans me reluquer sans aucune gêne cette fois, avant de sortir.