« [𝓣𝓸𝓶𝒆 𝟐 𝓢𝓝𝓚] ℒ𝒆𝓼 𝓐𝓲𝓵𝒆𝓼 𝓭𝒆 𝓵𝓪 ℒ𝓲𝓫𝒆𝓻𝓽𝒆́ »

Chapitre 33 : Au nom de l'amour d'une mère

⚠️Dédicace à lovabella24 (tu as intérêt à préparer des tonnes de mouchoirs, tu risques de pleurer comme une madeleine)⚠️

« L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il détruit invariablement tout ce qui se met en travers de son chemin. » - Agatha Christie

« Le cœur d'une mère peut renoncer à tout... mais PAS À SES ENFANTS. »

« Tu ne peux pas vivre dans le regret. Ce qui est fait est fait. Passe à autre chose. Lâche prise, il y a une belle vie devant toi. » ❤

« Il y a une longue route devant toi. Tu dois apprendre à oublier la douleur, ignorer les regrets et continuer à avancer. » ❤

« On ne se rend compte des choses qui comptent que quand on nous les arrache. » - Nekfeu 🥺😢😭🤧💔

« Le pardon est un cadeau de toi à toi. Il ne change pas le passé, mais il te libère de la charge vibratoire toxique qui y est rattachée. » ❤

« Une grande absence ne s'efface pas, mais elle cesse de saigner, elle cicatrise. Elle vous devient une présence endormie très fidèle, qu'on apprend à emporter avec soi à travers sa vie, à travers ses autres peines et même, à travers ses joies. » - Fanny Deschamp 🥺😢😭🤧💔

//VISION\\

Pour la énième fois en quelques années (j'avais arrêté de compter depuis la cinquième fois), je me retrouvais dans une vision concernant uniquement les membres de mon clan. Celle-là, en revanche, n'avait rien à voir avec les précédentes, où je me trouvais dans un endroit sombre et inconnu ; mon esprit avait été transporté dans une forêt, dans un coin assez rocailleux et inaccessible que je reconnus très vite. C'était le chemin pour se rendre à Yorkshire, le village natal de ma mère, situé au Sud-Ouest du Mur Maria, entre les Districts de Shiganshina et de Perse. Je ne savais pas pourquoi j'apparaissais ici. À force d'atterrir dans l'endroit sombre des visions, il y avait de quoi être déstabilisé quand l'environnement changeait brusquement à la suivante.

Pourquoi atterrir là où maman avait vu le jour et passé sa jeunesse, avant son mariage, puis enterrée un mois avant la chute du Mur Maria, des années plus tard ?

Le vent soufflait légèrement à travers les branches des arbres, et dans l'herbe, faisant par le même temps voler mes cheveux détachés. Je portais l'uniforme du Bataillon d'exploration. Personne à l'horizon. Je n'avais aucune idée de ma présence ici, et ce silence de plomb devenait très inquiétant, même si je connaissais bien les lieux où ma mère avait grandi.

Il devait y avoir une signification pour avoir été emmenée là. C'était l'interrogation.

Un mouvement à ma gauche attira mon attention. Lorsque mon regard se posa sur le point en question, une ombre se faufila à travers les arbres. La curiosité l'emporta et je la suivis dans son sillage. La sensation de connaître « cette ombre » apparut de plein fouet, comme une évidence. Il me semblait la connaître, mais son nom m'échappait complètement. Enfin... elle faisait en sorte que je ne la reconnaisse pas de suite.

On ne pouvait pas dire que la silhouette me facilitait la tâche. Une fois arrivais-je à un coin, qu'elle s'enfonçait davantage à travers les arbres.